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Critique de 1966GT


Le monde décrit dans le roman de Jeremias Gotthelf est sous l'influence directe du diable qui a pris la forme hideuse de l'Araignée noire. Nous pouvons voir là aussi, comme dans le Journal d'un curé de campagne de Georges Bernanos, le combat persistant entre Dieu et Satan, entre la lignée du salut et la lignée de la perdition. Et dans les deux chefs-d'oeuvre, ceux qui meurent pour leur foi, après avoir combattu le bon combat, sont les vrais vainqueurs. L'Araignée noire est une parabole qui présente la faiblesse des hommes face au diable. En fait, elle montre le manque de confiance des hommes envers leur Dieu qui leur permettrait de résister aux forces du Mal et de les combattre victorieusement. C'est ainsi que Jeremias Gotthelf déplore l'absence de solidarité et de foi des créatures de Dieu dans les moments difficiles, durant les épreuves de leur vie terrestre. Cette parabole s'adresse également à nous, car, nous aussi, comme les paysans qui acceptent l'aide du diable, avons une certaine disposition injustifiée à vouloir résoudre nos problèmes par nous-mêmes au lieu de nous en remettre avec humilité et assurance à notre Père céleste. le roman de Jeremias Gotthelf est résolument d'une criante actualité et devrait servir de modèle aux incrédules et aux gens de peu de foi. Il est aussi tout à la fois un avertissement pour ceux qui se laissent abuser par le diable et qui manquent de persévérance dans la prière et la foi, et une sûre consolation pour ceux qui se réfugient en toute confiance dans l'amour de Dieu.
Nous avons été interpellés par la démarche de Jeremias Gotthelf pour rendre attentifs ses lecteurs des dangers dus au manque de vigilance envers les forces maléfiques et de l'esprit de séduction du prince de ce monde. Nous avons finalement fort apprécié le message de sa parabole : pour vaincre l'Araignée noire – Satan –, il faut que la crainte de Dieu règne parmi les hommes…
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