Le jour où j'ai appris à vivre

Mignon, un livre plein de positivité qui nous offre un bon moment de lecture meme si certains passages sont un peu gênants notamment les citations de la tante du héros qui semble lui faire un exposé à chaque phrase du genre copié collé d'internet...et pas forcément amenées de façon très fine. On sent que l'auteur essaye de caser ses citations et faits préférés comme il peut 😅. Se lit très vite et très facilement, l'histoire est sympa même si tout est beau et tout le monde est gentil (ou presque) !
Je recommande si on veut pas se prendre la tête et se laisser porter dans une histoire il faut le dire très cliché et culcul la praline.

Dans chacun de ces livres, Laurent Gounelle glisse des messages positifs, des phrases qui font du bien, des moments de bonheur. C'est encore le cas pour ce quatrième roman (Merci à Mousse pour ce cadeau).

 Son héros, Jonathan a une vie trépidante mais qui ne lui procure pas beaucoup de joie. Il est associé avec un ami, Michaël et sa femme, Angela, qui l'a quitté parce qu'il l'a soi-disant trompée. Leur objectif : gagner de l'argent et tant pis si ce n'est pas de manière tout à fait honnête.

Un jour, une bohémienne lit dans les lignes de sa main. Il se laisse faire parce que ça l'amuse mais ce qu'il voit dans le regard de la gitane lui fait peur. Elle s'enfuit; il lui court après et elle finit par lui dire qu'il va mourir.

A partir de là, sa vie ne peut plus être la même. Il ne sait pas quand il va mourir mais si la bohémienne a dit vrai et si ses jours sont comptés, il faut qu'il "apprenne à vivre". 

Il va voir sa tante qui lui donne un tas de bons conseils et le voici qui change de tout au tout. Ce qui lui reste de vie servira à faire du bien autour de lui...

Comme d'habitude, j'ai souligné quantité de passages importants qu'il me plaira de relire un jour et que je vous transcris ici : 

- La société crée en nous le manque. Elle sait nous faire croire et nous faire ressentir qu'il nous manque quelque chose pour être heureux. Elle nous interdit d'être satisfaits de ce que nous avons, de ce que nous sommes. Elle ne cesse de nous faire croire que nous sommes incomplets.

- Quand on est fatigué, c'est que notre corps nous réclame du repos, et notre cerveau, du sommeil. Et nous, qu'est-ce qu'on leur donne? Un café ! 

- Il faut rester suffisamment connecté à soi-même pour bien vivre sa vie, pas celle des autres.

- Pour bien vivre sa vie, il est nécessaire d'être à l'écoute de ce qui vient du plus profond de nous-mêmes.

- On a un cerveau archaïque hérité de nos ancêtres reptiliens. C'est cette couche du cerveau qui nous donne des réflexes primitifs de lutte pour la survie, de territorialité, d'agressivité. 
Il y a le cerveau limbique, grâce auquel on ressent nos émotions et celles des autres, et qui nous permet de développer notamment nous qualités relationnelles. 
Et enfin le néocortex, siège de ce qu'on pourrait appeler le mental : la pensée logique, la capacité de conceptualisation, etc...
L'idéal, dans la vie, est de trouver un équilibre entre ces trois cerveaux pour être en fin de compte aussi à l'aise dans l'action, l'émotion que dans la pensée abstraite.

- Ce que l'on déteste chez les autres est parfois ce qu'on n'accepte pas en soi. 

- Ce qui est troublant, dans la vie, c'est que tout ce qui nous arrive, en positif comme en négatif, en joies comme en drames, sert secrètement un seul but : éveiller notre conscience, car c'est seulement là que nous devenons pleinement nous-mêmes.

- On est loin de se douter que ce que l'on voit parfois comme un problème en est parfois la solution!

- le simple fait de marcher dans la forêt renforce notre système immunitaire.

- La présence de plantes dans les bureaux fait baisser les maux de tête de 30%, la fatigue de 20% et les maux de gorge de 20%. On sait qu'une personne ayant subi un infarctus a 23% de chances de plus d'être encore vivante un an après si elle vit avec un chien à la maison.

- L'être humain est un être de relations. Relations avec les autres, avec les animaux, avec les plantes. Ce sont les relations qui nous font vivre. 

- Nos yeux glissent sur les gens sans les détailler, sans leur prêter attention.

- La vie est fantastique, et quoi qu'on dise, malgré la crise, on vit une époque formidable.

- le présent ne se revit pas une seconde fois. Les moments perdus le sont pour toujours.

- Il ne sert à rien de regretter des choix passés. La vie est ainsi, elle est jalonnée d'erreurs, et sans doute ces erreurs ont-elles leur raison d'être, sans doute nous apportent-elles quelque chose malgré tout. 

- La vie est trop courte pour se lamenter sur nos déceptions.

- Si chacun de nous était conscient de l'immense valeur qui est la sienne, c'est toute la face du monde qui serait changée.

- La conscience de la mort est essentielle à la vie. La conscience de la mort permet de se libérer de ses illusions. Bien vivre, c'est se préparer à mourir sans regrets.

J'aime beaucoup les romans qui ne sont qu'un prétexte pour distiller de bons conseils de vie. Celui-ci en fait partie. Je ne peux que le conseiller aux amateurs du genre. 

Le roman est ponctué d'exemples, d'expériences vécues par l'auteur ou par d'autres et je salue ici son érudition et son travail de recherche. 






Lien : http://phildes.canalblog.com..

« le Jour où j'ai Appris à Vivre » (Un livre de) Laurent Gounelle. 285 pages. 02 Octobre 2014. Edtions « Kero »

Jonathan fait des travaux chez Lui, il accueille sa fille un week-end sur deux. Il a 36 ans mais déjà des cheveux blanc… Qu'il teint par angoisse de sembler plus vieux. « (…) Mais il continuait de croire que tout est possible,
Que les seules limites sont celles que l'on se donne. »

Y a une histoire de chat ! Les chats, c'est mignon !
On propose à Jonathan de racheter ses part dans une société …

« Ce n'est pas tous les jours qu'on vous annonce votre mort. La prédiction en forme de sentence avait secoué Jonathan. Il s'était retrouvé seul, abasourdi, au milieu de ce troupeau de passants exaspérants de bonne humeur. »

Il n'a pas toujours le temps de s'occuper de Chloé (sa fille) et son ex compagne c'est pareil. Alors il la garde quand même...

« — Tu devrais déjà être mort. Estime-toi heureux. Mais tu finiras pas l'année. Maintenant, fous-nous la paix. »
C'est une diseuse de bonne aventure qui parle…
« D'ailleurs, un ami physicien le lui avait dit : en termes de perception, on atteint la moitié de sa vie à l'âge de seize ans. »

Un Livre que je n'ai pas terminé même si je voulais faire plaisir à une amie, l'histoire est ordinaire (si on excepte la sentence de mort);
Et ordinaire, c'est déjà pas assez pour Lire une Fiction.

Il aurait failli écrire ce Livre avec plus de suspens et de violence…

Phoenix
++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg

Résumé

Imaginez : vous vous baladez sur les quais de San Francisco un dimanche, quand soudain une bohémienne vous saisit la main pour y lire votre avenir. Amusé, vous vous laissez faire, mais son regard se fige, elle devient livide. Ce qu'elle va finalement vous dire, vous auriez préféré ne pas l'entendre. À partir de là, rien ne sera plus comme avant, et il vous sera impossible de rester sur les rails de la routine habituelle.
C'est ce qui va arriver à Jonathan. À la suite de cette rencontre troublante, il va se retrouver embarqué dans une aventure de découverte de soi ponctuée d'expériences qui vont changer radicalement sa vision de sa vie, de la vie...

" La leçon de bonheur. " 

Critique mitigée sur cette lecture...
En effet, si vous aimez la fiction mêlée au développement personnel, ce livre est fait pour vous, sinon, passez votre chemin.

C'est la première fois que je lis ce genre de roman, et je dois dire qu'au début j'ai été assez déstabilisé, et en même temps, vous ne pouvez pas ne pas vous poser vos propres questions existentielles, tellement la part psychologique et philosophique prend place à l'intérieur de l'histoire du héros.

Ici, c'est Jonathan, fraîchement séparé pour cause d'adultère, papa d'une petite Chloé, vit à San Francisco, et bosse (avec 2 associés, dont son ex-femme) en tant que commercial dans une boite d'assurance qui, disons-le au passage, arnaque pas mal ses clients.

Un jour, il se promène dans une fête foraine, tombe sur une diseuse de bonne aventure, qui va lui faire une révélation dramatique !
Ce sera l'élément déclencheur de notre personnage principal, qui va prendre conscience de l'importance de la vie (qui peut se briser à tout moment), du partage, du bien-être personnel, mais aussi de l'empathie et de l'altruisme qu'il avait perdu depuis des années en faisant un boulot qui le bouffait jour après jour, en bossant pour un patron manipulateur et pervers narcissique (c'est drôle, ça me rappelle un peu ma vie chez Maisons du monde)

En bref, c'est l'histoire d'un homme qui est à la recherche du bonheur et de son épanouissement personnel... Et qui veut réapprendre à vivre...

J'ai passé un bon moment en lisant ce roman "feel good". Les thèmes abordés sont intéressants (je vous laisse les découvrir…) et l'évolution de Jonathan est plaisante à suivre. Certains passages purement développement personnel qui sont un peu longs et répétitifs... Dommage 🤔
Toutefois, la plume de l'auteur est agréable et le personnage principal attachant. Je vous recommande le jour où j'ai appris à vivre si vous appréciez les parcours de vie, les réflexions philosophiques et les romans initiatiques.
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Lecture facile pour quelqu'un qui, comme moi, n'adhère pas aux livres de développement personnel. L'histoire comporte des passages permettant de délivrer des messages (traditionnels mais qui ont le mérite d'être répétés pour bien les ancrer dans nos têtes)

7,5/10
288 pages
Il est agréable de retrouver des concepts que j'ai découvert et autour desquels avec nos profs et mes copines de classe, nous avons débattu lors de nos études en psychologie.
Ces concepts ne sont en rien vulgarisés mais bien rendus compréhensibles dans le contexte de l'histoire de Jonathan (Et d'autres que nous découvrons au fil de la lecture)...
Un livre qui fait du bien... peut-être un brin moralisateur mais l'histoire est tellement légère qu'elle ne fait qu'office de piqûre de rappel afin de profiter de la vie et de chaque jour qu'elle nous offre 😊

Léger, je me suis laissée happer par ce livre, j'ai beaucoup aimé la philosophie, les intrigues ! L'histoire de Jonathan ne m'a pas laissé indifférente je me suis attachée aux personnages. le livre n'est pas très long c'est presque dommage.
Je le recommande vivement j'ai passé un bon moment.

Pour apprécier ce type de livre et lui donner sa chance, il faut le découvrir au bon moment. J'avais commencé sa lecture il y a 2 mois puis l'avait mis de côté pour passer à autre chose. Je me suis senti plus réceptif dernièrement et l'ai repris du début.
Laurent Gounelle nous encourage avec cet écrit à penser et voir la vie autrement, relativiser en quelque sorte. Englué par le quotidien, on ne prend jamais assez le temps de ralentir et de se poser les questions de ce que l'on voudrait vraiment, de ce qu'on pense de soi, de son évolution.
Le problème est que cela va nous interpeller sur le coup mais que l'on va vite être rattrapé par notre vie et que 99% d'entre nous n'iront pas au bout de cette démarche. Mais une piqûre de rappel comme la lecture de ce roman peut-être bénéfique à condition d'être réceptif à ce type de discours.
À réserver donc aux amateurs du genre.