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sur 3518 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un roman bien décevant. Laurent Gounelle auteur de « l'homme qui voulait être heureux » m'avait laissé espérer quelque chose d'autrement plus constructif.
Alléché par le titre qui, suivant les éditions va de « Dieu voyage toujours incognito » à « Les dieux voyagent toujours incognito », je m'attendais à une suite ou au moins à « quelque chose » dans la lignée de son si beau premier roman, mais je me trouvais rapidement devant un traité de « coaching personnel » habillé d'une histoire certes légèrement originale mais beaucoup trop longue.
Je dis volontairement de « coaching », pseudo langage de management, car il ne s'agit nullement d'affirmation du soi véritable et honnête mais d'un recueil de recettes visant à s'insérer correctement dans le monde du travail aux fondements fallacieux, et toujours au détriment d'autrui par des jeux de manipulations privant nos ennemis de liberté pour affirmer la sienne.
Jusqu'au titre qui nous manipule, car de dieux je n'ai pas vu l'ombre.
La seule idée vraiment intéressante et profonde est que « le hasard c'est Dieu ou les dieux qui voyagent incognito » Idée d'ailleurs empruntée à Einstein.
Mais pourquoi avoir choisi un habillage si diamétralement opposé aux idées nobles et vraies de « l'homme qui voulait être heureux » ?
Certes, notre héros a un sursaut vital à la fin du roman, une sorte de révolte salvatrice contre ces idées néfastes et il renoue avec des idées d'amour et de compassion.
Mais l'auteur aurai dû assurément nous faire grâce d'au moins 200 pages d'une écriture, sommes toutes, bien fade et de redondances multiples.
Il est certain que je prendrais plus de précautions avant de m'investir dans un nouvel opus de l'auteur.

Voilà pour ma critique générale. J'oserais à présent quelques mots pour faire part de ce qui m'a heurté dans ce texte :


Pourquoi faut-il que pour acquérir sa liberté, c'est-à-dire au sens de Gounelle, s'affirmer socialement, écraser quelqu'un ?
Ca commence avec les boulangers contraints à perdre leur temps, subir un stress
Puis c'est au tour d'une vendeuse de montre de chez Cartier, qui doit alors qu'elle ne peut être libre d'agir à sa guise subir les caprices d'un homme en quête d'une illusion de liberté.
Puis c'est au tour d'un chauffeur de taxi, certes vieux et borné, de faire les frais d'une moquerie qui le fera souffrir et le mettra hors de lui.
Ensuite ce seront ses collègues de travail qui subiront diverses manipulations verbales ou comportementales les privant, eux de leur liberté.

Pourquoi s'affirmer par l'écrasement de quelqu'un d'autre ; il existe tellement de moyen de « s'affirmer » par sa compétence, son savoir, sa sagesse, son charisme pour obtenir le plus naturellement du monde et sans blessure sa présence.
Et si présence il n'y a pas, à quoi sert de manipuler autrui par différentes techniques si ce n'est pour abuser d'un pouvoir artificiel ?
Pourquoi, par exemple, ressortir d'une boulangerie avec un pain plus cuit qu'on ne le désirerait, parce que l'on n'a pas souhaité ennuyer la boulangère, serait-il la preuve d'un manque de liberté ?

Prenons ce passage : « Les gens comme lui sont pourtant des inconnus que tu ne reverras jamais. Ta vie, ton avenir ne dépendent pas d'eux. Et pourtant, tu éprouves le besoin de plus ou moins te conformer à… ce qui fera qu'ils t'apprécient. Tu crains de décevoir et d'être rejeté. »
Pourquoi ne pas envisager plutôt le désir de ne pas blesser ? Ce n'est pas une contrainte, c'est une joie.


Nous sommes devant un cours de techniques visant à assurer des abus de pouvoir

Nouvelle idée abordée par Gounelle dans son plan de réalisation de son héros : Ne pas stagner, aller toujours de l'avant et de sortir cette citation de Gandhi, sortie de son contexte :
« Nous devons être le changement que nous voulons voir dans le monde. »
De la même façon j'opposerais volontiers cette citation de Jacques de Bourbon Busset (également sortie de son contexte, mais c'est de bonne guerre, non ?) :

De la constance d'un attachement naît la liberté de l'esprit, le plus précieux de tous les biens. L'esprit a besoin d'un point fixe. Quand ce point fixe est assuré par la fidélité à un engagement, il se sent libre de ses mouvements et capable de tout. Âme engagée, esprit libre.

Bref, vous voyez que j'ai eu du mal à adhérer à ces idées qui ne correspondent pas à ma façon de voir la vie, de voir le lien qui doit unir chacun d'entre nous. mais c'est une question de parcours personnel.

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Soyons honnête... J'ai terminé le livre. Et pourtant je n'ai pas accroché du tout à cette histoire. Pas un iota...
Pourquoi ? Je ne saurai l'expliquer clairement. Je n'ai pas accroché avec les personnages, avec l'intrigue de l'histoire. J'ai trouvé l'écriture laborieuse, les paragraphes longs et sans intérêt.
Il y a des livres comme ça, ça ne passe pas.
Mais cela reste mon ressenti personnel !
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Que dire ....que j'avais tant de joie à la perspective de lire ce livre en duo, alors voulant tenir promesse, fleur a fait le périple....mais incognito....
Je n'ai pas été transportée pourtant je suis allée jusqu'au bout du voyage...enfin de la lecture !

Pas au bord du précipice comme Allan, mais j'ai failli larguer les armares et abandonner...alors dans cette quête qu'un ange passe ou que cette histoire se révèle à moi....j'ai persévéré....
Que se passe-t-il pour Allan ? il est pret à mourir en sautant du haut de la Tour Eiffel, mais une voix, un homme surgit de nulle part : Yves Dubreuil. Il lui propose un mystérieux pacte en échange, il "garde" sa vie... : il veille, mais pourquoi ?

Il ne comprend pas, comment peut-il devenir libre en se soumettant à la vie d'un autre ?

Pourtant, Allan sous la commande de ce curieux "mentor" va faire un voyage initiatique et accepter d'aller toujours plus loin au travers de missions les plus rocambolesques.

Il va se dépasser, atteindre des sommets, il va reprendre confiance en lui....contre toute attente, il ira jusqu'au bout de l'aventure...à la rencontre de lui-même.

Gounelle nous délivre au delà de cette histoire un peu farfelue, un autre message : c'est seulement en modifiant notre comportement que nous impactons celui de l'autre...le contexte proposé dans le livre est le monde de l'entreprise.
J'adhère en partie au concept, il y a de très bons passages, de belles réflexions sur notre relations aux autres, mais dans la vraie vie....tout est si facilement transposable pour changer la donne ?... pourtant on multiplie les réunions, on arrête pas de s' organiser....on prône la qualité, l'efficience, le zéro mépris....on s' en est tellement éloigné qu'on ne s' en rend même plus compte !

Ah c'est sûr....on ne révolutionne pas comme Allan, qui a fait un véritable coup d'Etat dans sa société, ça c'est l'auteur....

Nous, on évolue, on "contribue au bon fonctionnement du service....", on apprend, à garder la bonne distance contre vents et marées dans le monde du travail...mais trop souvent encore dans des ressources si in....humaines, si impersonnelles....

Gounelle, il m'a déçue du....voyage....



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Je comprends mieux pourquoi je l'ai laissé de côté dans ma PAL depuis quelques années.
Je m'y suis attelée pour les besoins d'un challenge, parfois ce sont de bonnes surprises et parfois non. Vous l'autre compris c'est plutôt dans la deuxième catégorie que je le range...
La trame de l'histoire est plutôt bien trouvée pour mettre en application toute l'étendue de sa psychologie comportementale, mais à mon sens il a été pris par son rôle d'écrivain en tournant l'histoire vers une forme de polar, totalement inutile et la révélation finale, aucun intérêt.

Et la psychologie fait très psychologie de comptoir.. Enfin un peu ce que l'ont ressent dans tous ces livres de développement personnel.

Pour ceux qui sont adeptes de ce genre, je pense qu'il ne peut que leur plaire : interrogations sur sa place dans la société, la confiance en soi, la recherche de son bien être,...
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Je me demande si j'ai lu le même livre que les lecteurs (nombreux semble-t-il) aux critiques dithyrambiques !

L'histoire est rocambolesque et invraisemblable et la fin est prévisible dès la moitié du livre : je me demandais comment l'auteur y arriverait, ce qui m'a poussée à en terminer la lecture. le style est convenu mais facile à lire.
Ça traîne parfois en longueur : les introspections d'un Alan qui se laisse totalement manipuler et les leçons de morale d'Yves auraient mérité d'être synthétisées. Les recettes de développement personnel sont réelles mais plutôt simplistes ; par moment, on se croirait dans ‘'Alan au pays des Bisounours''. Il y a quelques passages qu'on lit avec plaisir même si cela ne reflète rien d'original : le discours d'Alan aux actionnaires de son entreprise est réconfortant en ces temps de capitalisme sauvage (bien sûr : rien à voir avec la ‘'vraie vie'' !).

Ce livre surfe sur la vague du succès des recettes de développement personnel dans notre époque de mal-être et de perte de repères. Recette facile pour un succès de librairie ? Il ne m'a pas donné envie de lire d'autres livres de cet auteur : ‘'L'homme qui voulait être heureux'' (autre roman ayant eu les faveurs d'un grand nombre de lecteurs) semble emprunter les mêmes recettes.
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Un titre étonnant et des recommandations d'autres lectrices...

Ben, j'ai un peu moins apprécié que les bookcrosseuses qui l'ont lu avant moi... J'ai eu de la peine avec le rythme d'écriture, assez lent, qui donne beaucoup de détail... du coup, après 112 pages, une impression de ne pas être encore complètement rentrée dans l'histoire...
J'ai apprécié les réflexions sur la vie ou le développement personnel tout au long du texte...
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Mouais, ça se lit, et ça s'oublie. D'accord on y apprend comment se sentir mieux dans sa peau, et prendre sa vie en main plutôt que de se comporter en victime, mais c'est bourré de clichés, franchement, rien de nouveau: aller demander à sa concierge pourquoi elle ne s'aime pas! ...Alors bien sûr, elle comprend et vous offre un superbe gâteau au chocolat, et voilà, le tour est joué!
Tout est à l'avenant, et en plus on a droit à des descriptions fastidieuses du monde de l'entreprise et des dessous des manipulations des actionnaires, etc etc,bref, je me suis pas mal forcée et pas ennuyée, juste pour connaître le dénouement que je ne dirai pas, mais qui est assez ridicule.
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Le filon s'essouffle. J'en ai lu deux, mais je dis stop.
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Après "l'homme qui voulait être heureux", je n'attendais pas plus de ce roman... Déjà le titre ne m'attirait guère. J'ai trouvé ce livre ennuyeux, et bourré de clichés.
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Dommage ! Un roman qui part sur les "chapeaux de roue" avec un double suspens : Alan Greenmor, le héros, trouvera-t-il la confiance en soi et le bonheur, notamment dans son entreprise, grâce à son mystérieux sauveur, un soir de tentative de suicide sur la Tour Eiffel ? Et, 2e piste du livre, qui est ce mystérieux sauveur ? Quelles sont ses intentions?
Le livre, de lecture très facile et plein de pistes de communication intéressantes, tient en haleine, intrigue.

Mais, mais, mais ...

A force de créer des situations de relations humaines pour indiquer comment il faut se comporter, on frôle la pédagogie au détriment de la fiction.

Plus gênant, les hommes réussissent mieux que les femmes en entreprise car ils ne peuvent donner la vie, créer des âmes, et prennent donc leur revanche. Les femmes n'ont pas réellement envie d'arriver à des hauts postes. Tiens donc ! Quand on suppose que le lectorat de Gounelle doit être majoritairement féminin (hypothèse de travail), ces dames ne sont pas ingrates. Enfin, c'est un personnage de fiction qui le dit, pas l'auteur n'est-ce pas ?

Autres facilités : la voisine revêche qui va à la Messe chaque jour et qui se transforme en apprenant que Jésus a dit "aimez-vous les uns les autres". Pas du tout cliché !!

Ou quand le héros prend des cours d'expression orale et découvre les lieux avec enthousiasme alors que son "sauveur" va poser un peu plus tard un regard désolé sur les mêmes lieux (hé oui, chacun son point de vue !)

Malgré cela, ce roman aurait pu être sympathique, très "miroir" de ce qui se passe en entreprise, un peu dans le ton des films américains "tu vas y arriver petit", et le petit arrive !!

Sauf que ... la fin ! Si vous voulez lire ce livre, arrêtez-vous avant les 50 dernières pages. C'est inconcevable d'imaginer une issue aussi "cucu", aucun autre adjectif ne me vient à l'esprit !

Il manque indéniablement une confrontation et ce qui se passe est ahurissant. Dommage !


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