Adeline Grais-Cernea/5
3 notes
Résumé :
Béatrice est de toutes les blagues stupides, de toutes les soirées qui dérapent. La parfaite bonne copine ! Jusqu?au jour où son médecin la met à l?eau plate et aux légumes vapeur. Du jour au lendemain, la comique de service se transforme en boulet. Lâchée par ses amis, elle va pourtant finir par montrer les crocs. Car pour Béatrice, la vengeance est un plat qui se mange cru... Une histoire déjantée et à l?humour mordant.
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Critiques, Analyses et Avis (3)
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Quand elle fait la fête, Béatrice est une sacrée rigolote décomplexée. La compagnie ne se lasse pas de ses bonnes blagues, de la voir rouler sous la table et se déshabiller en public. Aussi, lorsqu'elle adopte brusquement une vie de nonne pour raison de santé, ses copains sont surpris, déçus et se moquent lourdement d'elle.
J'ai beaucoup aimé le début de cette nouvelle et ses réflexions intéressantes sur l'humour, sur notre comportement en société, notre place au sein d'un groupe, l'image que l'on s'y donne et ce que les autres attendent de nous. Pourquoi/comment est-on toléré, voire accepté, ou mieux, apprécié et recherché par les "amis" ? Quid du changement ?
La pirouette à mi-parcours m'a totalement refroidie, ce genre de délire fantastique me rebute (tout autant que ce style de couverture, d'ailleurs). D'accord pour la dimension métaphorique de la chose, mais d'autres auteurs s'y sont employé avec plus d'à propos et de subtilité, Kafka notamment.
"Une histoire déjantée et à l'humour mordant", annonce l'éditeur. Déjantée, oui, mordant(e), oui, humour, pas longtemps pour moi.
--- A découvrir en format PDF ou e-book ici : http://www.storylab.fr/Collections/One-Shot/Le-reveil-de-la-hyene
J'ai beaucoup aimé le début de cette nouvelle et ses réflexions intéressantes sur l'humour, sur notre comportement en société, notre place au sein d'un groupe, l'image que l'on s'y donne et ce que les autres attendent de nous. Pourquoi/comment est-on toléré, voire accepté, ou mieux, apprécié et recherché par les "amis" ? Quid du changement ?
La pirouette à mi-parcours m'a totalement refroidie, ce genre de délire fantastique me rebute (tout autant que ce style de couverture, d'ailleurs). D'accord pour la dimension métaphorique de la chose, mais d'autres auteurs s'y sont employé avec plus d'à propos et de subtilité, Kafka notamment.
"Une histoire déjantée et à l'humour mordant", annonce l'éditeur. Déjantée, oui, mordant(e), oui, humour, pas longtemps pour moi.
--- A découvrir en format PDF ou e-book ici : http://www.storylab.fr/Collections/One-Shot/Le-reveil-de-la-hyene
Drôle et grinçant; le genre d'histoire qui rappelle la métamorphose de Kafka mais dans un ton et un univers plus actuel.
très bon !
très bon !
Ce court roman numérique est un concentré d'anti-morosité.
Bien évidement, ça commence avec une couverture très originale !
Le texte est ensuite écrit dans un style très direct, une histoire fantastique à l'humour très "mordant".
Un format que j'apprécie beaucoup et qui permet de découvrir de nouveaux talents.
Une nouvelle belle réussite de Storylab !
Lien : http://bibliobleu.blogspot.fr/
Bien évidement, ça commence avec une couverture très originale !
Le texte est ensuite écrit dans un style très direct, une histoire fantastique à l'humour très "mordant".
Un format que j'apprécie beaucoup et qui permet de découvrir de nouveaux talents.
Une nouvelle belle réussite de Storylab !
Lien : http://bibliobleu.blogspot.fr/
Citations et extraits (3)
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L’[humour] absurde était un de mes thèmes fétiches, même s’il n’était pas toujours compris. Le second degré connaissait depuis plusieurs années des heures sombres en société, mais il me tenait à cœur, et je m’appliquais à lui rendre hommage par-ci, par-là. Le calembour était, lui, devenu tout à fait caduc, autant l’oublier. Mais pour ce qui était de l’autodérision, en voilà une valeur sûre, toujours modelable ! En la travaillant très consciencieusement, on pouvait affiner ses anecdotes pour en faire des chefs-d’œuvre de fabliaux (...)
(p. 6)
(p. 6)
J’ai toujours aimé faire rire mes amis, ma famille, mes professeurs, les amis de mes parents, les parents de mes copains, les monos de ski, les fonctionnaires des services hospitaliers, les inconnus… Je pense même avoir déjà essayé de faire rire un chien ou deux.
Le simple fait d’être à l’origine d’un éclat de rire suffisait à me donner une bonne opinion de ma personne.
(p. 5)
Le simple fait d’être à l’origine d’un éclat de rire suffisait à me donner une bonne opinion de ma personne.
(p. 5)
Tout me revint alors en mémoire. La soirée, les coups bas, toute ma détresse, la confiance qui s'écroule, cette haine déployée contre moi, le trajet du retour, jusqu'à mon appartement, parlant seule, à mi-voix, en souhaitant leur mort à tous, en priant tous les démons. Ah, j'avais changé ? Oui, et ils n'avaient pas idée à quel point.
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