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Critique de kuroineko


Une chose semble se concrétiser au fur et à mesure de mes découvertes parmi l'oeuvre de Jean-Christophe Grangé : il aime les ambiances glauques et les personnages limites, voire tordus.

Cet aspect se vérifie aussi dans Les Rivières pourpres. Outre les deux principaux flics Pierre Niémans et Karim Abdouf, on pourrait adjoindre un autre protagoniste d'importance. La vallée de Guernon, siège d'un ensemble universitaire où une élite intellectuelle vit en vase clos depuis des décennies. le meurtre atroce et théâtralement mis en scène d'un des leurs enclenche une enquête qui va s'aventurer dans des recoins inattendus du territoire comme des esprits.

Jean-Christophe Grangé joue ici les chefs d'orchestre d'une symphonie macabre fortissimo. le premier chapitre donne d'ailleurs la mesure des prochaines 400 pages menées tambour battant, entrecroisant deux enquêtes pour le prix d'une. L'ensemble se révèle très efficace et dérangeant dans ses conclusions.

Je n'ai pas vu le film adapté par Mathieu Kassovitz. Si Jean Reno peut être plausible dans la peau d'un Niémans toujours en proie à des pulsions de déchaînement violents, j'ai beaucoup de mal à voir Vincent Cassel - non acteur au demeurant - dans le rôle d'Abdouf, jeune flic beur de moins de trente ans. Je pense que je vais rester sur mes impressions livresque de peur d'être déçue.
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