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EAN : 9791093111407
64 pages
21 g (08/11/2019)
3/5   4 notes
Résumé :
A moins d'avoir passé la journée du 17 novembre 2018 bloqués à un rond-point, une grande majorité des Français se sont d'abord pris de sympathie pour le mouvement populaire des Gilets Jaunes. Mais les images de violence mises en scène dans les médias et les premières annonces du gouvernement ont changé la donne. C'est en agitant la carotte (17 milliards de mesures budgétaires) et le bâton (les interventions musclées des forces de l'ordre) qu'Emmanuel Macron semble a... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Le 17 novembre dernier avait lieu la première manifestation des Gilets jaunes. Un moment marquant pour le pays et qui aura occupé le devant de la scène médiatique pendant des mois, au fil des actes qui se sont succédés en province et à Paris. le sujet aura évidemment énormément inspiré les journalistes et les éditorialistes des chaînes d'info, mais aussi les dessinateurs. Parmi eux, Maxence Granger a récemment publié un petit recueil contenant certaines de ses illustrations sur le sujet. A partir de citations tirées des principaux médias du pays, l'auteur propose un dessin présentant l'évolution du mouvement des Gilets jaunes sous un angle humoristique « sans parti pris » (selon la quatrième de couverture). le problème, c'est que l'auteur part d'interventions entendues ou lues dans les principaux médias qui, ce n'est pas une surprise, n'ont pas été particulièrement tendres dans leur traitement de ces manifestations. le « sans parti pris » n'en est alors pas. Décider de mettre l'accent sur les actes de violence commis à la marge par certains Gilets jaunes et ne mentionner que de manière anecdotique les violences policières dont ils ont été victimes et la répression menée par l'état, c'est prendre parti. Dénoncer les insultes reçues par Finkielkraut sans évoquer le mépris de classe incroyable du personnage invité depuis des années sur tous les plateaux télé pour déverser sa « philosophie » libérale, c'est prendre parti. Présenter les Gilets jaunes comme des gros beaufs homophobes, racistes et climato-sceptiques, sans parler de la misère, du chômage, du mépris dont les classes populaires sont victimes, c'est prendre parti. Faire d'eux des idiots inconscients du risque climatique parce qu'ils s'insurgent contre une taxe visant leur seul moyen de transport alors que le gouvernement ferme toutes les petites lignes de train et que les vols intérieurs, les paquebots, les yachts ou les jets privés ne font pour leur part l'objet d'aucun « malus », c'est prendre parti. Il y a quelque temps j'aurai pu m'en amuser et me dire que tout cela n'était finalement pas si grave. Aujourd'hui je suis trop en colère pour ne serait-ce qu'en sourire. A cela s'ajoute le fait que les dessins ne sont pas vraiment drôles et qu'ils ne disent rien de plus que l'information qu'ils illustrent. Si vous voulez un traitement de dessinateur plus pertinent sur le sujet, je vous suggère d'aller plutôt voir le travail d'Allan Barte (Vivre en Macronie)
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AMG
Maxence Granger est un artiste sans aucune prétention politique.
Il propose une « chronique » c'est-à-dire un recueil de faits qu'il rapporte simplement dans l'ordre de leur déroulement.
Il se permet d'illustrer des textes ou des actes relatifs à cette année d'actions des gilets jaunes.
Ses dessins, simples et explicites, dénotent une maîtrise de son art et du dessin humoristique en particulier.
Les textes ne servent que de support à ce travail de recherche sur le déroulement d'une année d'action du mouvement des gilets jaunes.
Maxence Granger est avant tout un artiste. Il met là son art au service de cette chronique afin de survoler cet événement et de permettre une lecture accessible à tous.
Riche et foisonnant, ce petit livre est une entrée en matière pour qui veut une lecture ludique de la presse politique.
Pour une analyse approfondie des faits politiques relatés, se référer à la presse et à la littérature spécialisées.
« Macron m'a tuer » reste avant tout un album ludique, humoristique comme le précédent ouvrage de Maxence Granger, « La philo par les blagues », abordant le sérieux philosophique par des dessins humoristiques.
Rire et sourire n'empêchent pas la réflexion profonde sur les sujets sérieux.

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Gagné lors de la masse critique, ce n'est pas du tout le style que je m'attendais. J'aurai préféré plus d'écriture, de descriptif que de simples courtes phrases. Enfin ce n'est pas mon style
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J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une opération Masse Critique.
Alors, je ne m'attendais pas du tout a ce genre d'ouvrage. Je pensais recevoir un livre avec du texte, beaucoup de texte, et je me retrouve avec un petit livre remplis d'illustrations que je n'ai pas du tout aimé.
Malgré quelques pages et passages interessant, ce livre ne m'a pas plus du tout, je suis très déçue. Je pense que l'on peut trouver beaucoup mieux sur le sujet.
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Très bon petit recueil de dessins humoristiques sur le mouvement des gilets jaunes. Juste parfait pour ceux qui aiment les dessins de presse
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