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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ce roman devait me réconcilier avec le roman historique qui est un genre que j'apprécie peu. le décor (un couvent et ses abords immédiats), des personnages hauts en couleur (des nonnes pas saintes du tout, une religieuse-herboriste assistée d'une jeune religieuse belle et vertueuse, une soigneuse-accoucheuse-forcément-célibataire-et-un-peu-sorcière, un jeune ecclésiastique un peu naïf, une noblesse et un haut clergé imbus de leurs ses pouvoirs et fort attachés à leurs richesses), un humour féroce, des plans machiavéliques dans lesquels chacun tente de manipuler l'autre, une comédie savoureuse et jubilatoire… bref, de bons moments en perspective… et puis non. L'abbaye, objet de toutes les convoitises, devient le théâtre d'une guerre sans merci, où les ambitions et les désirs de chacun provoquent une flambée de violence inouïe. le roman tourne au drame grandguignolesque et sanglant. Un peu comme si Quentin Tarantino débarquait dans une abbaye provençale au XVIe siècle... Mais ce n'est pas drôle et c'est trop. Je sors de là un peu écoeurée…
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Second roman que je lis de l'auteur dont j'avais beaucoup aimé La déesse des petites victoires, je dois avouer que celui-ci m'a moins passionné de bout en bout.

J'ai aimé certains personnages : Soeur Clémence l'herboriste qui forme Mathilde et Fleur ; la mère abbesse qui joue un bras de fer avec le nouvel évêque.

Je n'ai pas vu venir la rébellion intra-muros, ni la sédition de Mathilde.

J'ai aimé le revirement du jeune Léon et l'aide de la Malejambe.

J'ai aimé les décoctions de plantes pour soigner les maux, jusqu'en fin de volume où l'auteure annonce qu'elles ne sont que le fruit de son imagination. Dommage.

Un roman qui aurait gagné à être plus court et dont la toute dernière partie m'a paru bien inutilement cruelle.

L'image que je retiendrai :

Celle de l'hygiène douteuse des moniales.

Quelques citations :

Il en est souvent des êtres comme des simples, pense soeur Clémence, moins le sol leur donne, plus robustes ils sont. (p.78)

Soeur Clémence ne l'a jamais rencontré au vallon obscur, mais elle sait que la peur y fait sortir la par sombre que chacun occulte. (p.79)

Elle n'a jamais trouvé un remède à la mélancolie. Elle n'a réussi qu'à enrayer la progression des troubles chez certaines. Personne n'en guérit vraiment et chacun doit apprivoiser au mieux sa part obscure. (p.309)
Lien : https://alexmotamots.fr/les-..
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Simple ennui. Ennui simple. On s’y perd un peu dans le foisonnement de personnages qui manquent de consistance. Les critiques de sld89 et de Maud31 résument fort bien mon ressenti et je n𠆚i rien à y ajouter. Ni élan, ni plaisir, ni émotion à la reprise de ma lecture le soir au fond de mon lit. Je n𠆚i pas abandonné, bien que l𠆞nvie m𠆞n taraudasse.
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Un couvent de nonnes au XVIème siècle, un évêque lubrique et retors, les nobliaux du coin, les mariages arrangés des filles de bonne famille, les enfants abandonnés recueillis et élevés par les soeurs, de véritables herboristes, une sorcière au grand coeur, une multitude de personnages. Cette multitude a son inconvénient, on s'y perd un peu. Beaucoup de retournements de situations, parfois peu crédibles. Roman bien documenté sur l'époque est ses coutumes. Fort distrayant, quoique un peu long. Belle écriture à l'ancienne.
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Un beau roman, écrit dans une langue presque médiévale. L'histoire de ces religieuses, cependant, ne m'a pas captivée, et surtout, je l'ai abandonné, à la fin, parce que le récit des tortures et des sévices infligés, franchement, je ne supportais plus.
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1584, on découvre la vie monastique d’un couvent de bénédictines en Provence ; les sœurs contemplatives d’une part et les sœurs converses travaillant au sein de l’hôpital dirigé par la doyenne Soeur Clémence, herboriste. Mais, ces sœurs sont indépendantes et cela déplaît à l’évêque.
S𠆞nsuivent lutte de pouvoirs, cupidité, obscurantisme, tourments de la chair et des âmes.
En convoitant la tutelle de ce couvent et sa production de produits guérisseurs, l’évêque va déclencher un enchaînement vicieux qui ira jusqu’à la folie démoniaque.

Le talent de conteuse de Yannick Grannec est indéniable et a nécessité une grande recherche de la part de l𠆚uteure, même si l’histoire est fictive.
Cependant, la lecture est difficile, certains passages crus et obscènes m’ont gênés, ainsi que la limite obscure entre science, foi et sorcellerie (ce qui caractérise l’époque finalement).
La fin du roman est perturbant entre procès d’inquisition et folie démoniaque.
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