Une fois rassasié, il se sentit de meilleure humeur et savoura le fait d'être assis au bord de l'eau, seul avec lui-même. Ici, personne pour lui demander de l'aide. Pas de menaces à écarter ni de tracasseries en tout genre. Subitement et à sa propre stupéfaction, il éclata de rire. Depuis combien de temps ne s'était-il pas retrouvé entièrement seul ?
- Je suis en vacances, songea-t-il tout haut. Je prends du bon temps. Non, non, je ne réponds pas au téléphone et je ne vérifie pas mes mails. Ah, et puis j'arrête de tuer des gens. Ou de me prendre des raclées.
Un rêve est une fenêtre ouvrant sur une autre réalité.
Doucement, doucement
Doucement s'en va le jour
Doucement, doucement
À pas de velours.
A bout de patience, il leva la tête, les dents serrées, les yeux étincelants de colère.
- Laisse-moi tranquille ! Ce n'est pas toi qui as souffert, c'est moi ! C'est moi qui ai dû descendre dans cette mine pour affronter le gaïaphage.
Astrid cilla.
- Personne ne minimise ce que tu as fait, Sam. Tu es un héros. Mais en même temps...
Sam se leva d'un bond.
- En même temps quoi ? Toi, tu étais ici, en ville. Edilio s'est pris une balle en pleine poitrine. Dekka a failli y passer. Je devais me retenir de ne pas hurler de... Mais toi, Albert et Howard, vous n'étiez pas là !
- Moi, j'essayais de tenir tête à Zil et de sauver la vie de Hunter ! cria Astrid.
- Mais ce ne sont pas tes grandes phrases qui l'ont sauvé, c'est Orc ! Et s'il était là, c'est parce que je l'avais envoyé te prêter main-forte. Moi !
Sam se frappa la poitrine du poing.
- Moi ! Moi, Brittney, Dekka, Edilio et ce pauvre Duck !
Soudain, Taylor réapparut.
- Hé ! L'un des soldats d'Edilio vient de rentrer de la station-service. Il prétend qu'on les a attaqués.
Cette annonce mit un terme à la dispute.
Avec un mépris souverain, Sam interpella sa petite amie :
- Tu veux t'en occuper, Astrid ?
Les joues d'Astrid s'empourprèrent.
- Non ? C'est bien ce que je pensais. On dirait que ça va encore être à moi de m'en charger, alors.
Sur ces mots, il sortit dans un silence de mort.
- Vaudrait peut-être mieux se dépêcher de voter les lois, histoire que Sam puisse sauver nos fesse en toute légalité, déclara Howard.
- Howard, va chercher Orc, dit Albert.
- Toi, tu me donnes des ordres, maintenant ?
Howard secoua la tête.
- Dans tes rêves ! Je ne reçois d'ordres ni de toi ni d'elle, poursuivit-il en désignant Astrid. Vous pouvez toujours me regarder de haut, tous les deux, mais moi au moins je sais qui est notre sauveur ici. Et si quelqu'un doit me donner des ordres, c'est la personne qui vient de quitter cette pièce.
Ceux qui ont le pouvoir font en général tout pour le garder.
- Tu vois quelque chose ?
- J'ai vu ma vie défiler, ça compte ?
- Oh pas d'inquiétude, le rassura Sanjit. Ce n'est pas toujours contagieux. Enfin, quelquefois, bien sûr, mais pas toujours.
Sa main retomba le long de son corps.
- Vous avez la lèpre ! s'exclama Caine d'un ton impérieux.
Sanjit hocha la tête.
- Ce n'est pas si terrible. Quand tes doigts tombent, tu ne sens pas grand-chose.
- Moi j'ai senti quand mon zizi est tombé, mais je n'ai pas beaucoup souffert, renchérit le dénommé Choo.
Mais non, espèce d'idiot, je t'aime. Je ne devrais pas. Tu es pourri jusqu'à la moelle, Caine, et pourtant je t'aime.
-Diana, p. 467-
Un rêve, c'est une fenêtre ouvrant sur une réalité
A bout de patience, il leva la tête, les dents serrées, les yeux étincelants de colère.
- Laisse-moi tranquille ! Ce n'est pas toi qui as souffert, c'est moi ! C'est moi qui ai dû descendre dans cette mine pour affronter le gaïaphage.
Astrid cilla.
- Personne ne minimise ce que tu as fait, Sam. Tu es un héros. Mais en même temps...
Sam se leva d'un bond.
- En même temps quoi ? Toi, tu étais ici, en ville. Edilio s'est pris une balle en pleine poitrine. Dekka a failli y passer. Je devais me retenir de ne pas hurler de... Mais toi, Albert et Howard, vous n'étiez pas là !
- Moi, j'essayais de tenir tête à Zil et de sauver la vie de Hunter ! cria Astrid.
- Mais ce ne sont pas tes grandes phrases qui l'ont sauvé, c'est Orc ! Et s'il était là, c'est parce que je l'avais envoyé te prêter main-forte. Moi !
Sam se frappa la poitrine du poing.
- Moi ! Moi, Brittney, Dekka, Edilio et ce pauvre Duck !
Soudain, Taylor réapparut.
- Hé ! L'un des soldats d'Edilio vient de rentrer de la station-service. Il prétend qu'on les a attaqués.
Cette annonce mit un terme à la dispute.
Avec un mépris souverain, Sam interpella sa petite amie :
- Tu veux t'en occuper, Astrid ?
Les joues d'Astrid s'empourprèrent.
- Non ? C'est bien ce que je pensais. On dirait que ça va encore être à moi de m'en charger, alors.
Sur ces mots, il sortit dans un silence de mort.
- Vaudrait peut-être mieux se dépêcher de voter les lois, histoire que Sam puisse sauver nos fesse en toute légalité, déclara Howard.
- Howard, va chercher Orc, dit Albert.
- Toi, tu me donnes des ordres, maintenant ?
Howard secoua la tête.
- Dans tes rêves ! Je ne reçois d'ordres ni de toi ni d'elle, poursuivit-il en désignant Astrid. Vous pouvez toujours me regarder de haut, tous les deux, mais moi au moins je sais qui est notre sauveur ici. Et si quelqu'un doit me donner des ordres, c'est la personne qui vient de quitter cette pièce.