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3,74

sur 280 notes
C'est le genre de roman à suspens que j'adore parce qu'il est profondément réaliste et plausible . Aucune goutte de sang , aucun personnage pervers et illuminé et pourtant, je l'ai lu avec la peur au ventre, entièrement prise par cette histoire racontée par trois voix.

Celle de la mère, Lisa, qui amène sa fille au parc. La fillette veut jouer à cache- cache [ trèèèèès mauvaise idée…. ], la mère ferme les yeux et compte jusqu'à 100 , répond à un client sur son portable et : plus de gamine…
Pffff, envolée : le cauchemar de tout parent…
Très vite , on rentre dans l'intimité de cette famille "moderne". Lisa a eu une première fille , Chloë, étudiante, qu'elle a élevée en mère célibataire. Elle a pu compter sur le soutien indéfectible de ses parents et son frère. Puis elle a "refait" sa vie avec Alex et a eu deux enfants. C'est une mère moderne qui essaie de tout caser dans sa journée : mari, enfants, travail, sport … et qui se retrouve de temps en temps débordée.
La deuxième voix, c'est Muriel qui vit seule.
Elle a eu un mari et un fils. Est-elle veuve, divorcée ? Son fils a t-il déménagé? Vous saurez tout très rapidement, mais je m'en voudrais de vous spoiler le début, car le suspens monte crescendo. Ayant observé Lisa et sa fille au parc, elle embarque la gamine chez elle, estimant que Lisa manque à tous ses devoirs maternels.
Il faut dire que Muriel a des idées très arrêtées sur l'éducation à donner à un enfant, de bonnes idées et d'autres qui ont fait leur temps. Un peu psycho- rigide "la Muriel", mais pas méchante sur le fond.
La troisième voix est celle de Mathew, un élève de terminale brillant mais un peu solitaire dont on comprend au fur et à mesure , ce qu'il apporte à cette histoire.

Une seconde de trop , dresse le portrait de deux femmes, deux mères , toutes les deux dans la douleur. Pas la même, mais …
Qu'est ce qu'une " bonne mère" ? , une bonne éducation ?
Et , où vous situerez -vous en lisant cette histoire ?...
Enfants perdus, disparus , qui volent de leurs propres ailes…
Cesse-t-on jamais d'être une mère ? La réponse est dans la question : jamais … Et c'est poignant !
C'est un roman dont j'ai tourné les pages fébrilement, pleine d'empathie pour TOUS les personnages qui sont biens travaillés ( surtout celui de Muriel ). Je les ai tous compris, ils m'ont tous remués le coeur.
Un petit coup de théâtre arrive vers le tiers du roman. Il n'était pas indispensable mais il fait son petit effet.
Un roman tellement plausible que ça fait froid dans le dos et tellement humain…
Il suffit de pas grand chose pour que votre vie bascule, une seconde, une mauvaise décision et hop….


Challenge mauvais Genres 2018/19.
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Lisa emmène sa fille de quatre ans, Ella au parc avant d'aller rechercher son fils Otis aux sports.
Elles jouent une partie de cache-cache et c'est au tour de Lisa de compter. En même temps, son attention est attirée par le téléphone. Elle répond et quand elle veut chercher sa fille, elle ne la trouve plus. Toute la famille est avertie, la police également.
Dans un autre chapitre, la parole est donnée à Murielle, une dame entre deux âges qui habite le long du parc.
Dès le début, nous savons que c'est elle qui a emmené Ella pour soigner ses mains écorchées mais seulement elle ne la ramène pas car elle trouve que les parents ne s'occupent pas bien de l'enfant.
De chapitre en chapitre et même dès le premier où elle prend la parole, on se rend compte qu'elle est fortement dérangée.
Muriel a un fils Matthew qui exprime également son point de vue et son désir d'éloignement vis-à-vis de sa mère.
Original ce thriller où on sait qui a pris la petite fille mais quand même que va-t-il lui arriver?
Ce qui m'a surprise pendant tout le livre, ce sont ses agissements envers Ella qu'elle n'appelle jamais par son prénom mais l'appelle "l'enfant" et ses confusions. Elle la prend sans arrêt pour son fils.
La petite fille l'a tout de suite reconnue car elle donne des leçons de piano à son frère et nous découvrirons deux surprises monumentales à la fin.
Muriel, cette femme fortement dérangée, était bien plus proche de la famille d'Ella qu'on ne le pensait.
Linda Green nous livre un thriller très bien construit où elle partage les chapitres entre
- Lisa pour la famille d'Ella complètement détruite par la disparition de la petite fille
- Muriel, la ravisseuse
- et Matthew en moindre importance.
La maman, Lisa et Chloé, la grande fille auront une grande importance vers la fin.
J'ai mis quatre étoiles car j'ai manqué un peu d'empathie pour les personnages. La technique de construction de l'histoire était plus importante que le côté humain mais beaucoup de qualités quand même pour "Une seconde de trop" de Linda Green.

Challenge plumes féminines


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Dans une seconde de trop il est question de la disparition d'un enfant Ella qui disparait lors d'une partie de cache cache avec sa mère Lisa au parc.

Il n'est pas question ici de trouver qui est le ravisseur car nous le savons tout de suite après la disparition.

Les chapitres sont courts et il y a une alternance de voix entre Lisa la maman d'Ella, Muriel et le fils de celle-ci.

Nous suivons ainsi Lisa dans la recherche d'Ella, l'enquête policière pour la retrouver, le fait que les parents sont les premiers suspects, mais la force de ce roman pour moi sont les passages qui concernent Muriel on entre ainsi dans la tête et suivons les pensées de celle-ci afin de savoir pourquoi elle a enlever Ella. On entrevoit assez rapidement une fêlure concernant le vécu de celle-ci et de sa froideur vis à vis de la petite fille.

Une révélation finale que je n'ai pas du tout vu venir, un très bon moment de lecture et un bon roman psychologique que l'on prend grand plaisir à lire.

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Une seconde de trop et le jeu vire au cauchemar. La partie de cache-cache, entre Ella et sa mère se voulait une partie de plaisir. Elle devient l'effroyable traque d'une enfant perdue au milieu de deux mères se voulant océans de tendresse mais animées de vents contraires. L'une qui se fustige, s'autoflagelle et s'attribue la responsabilité du drame et le titre de mauvaise mère, l'autre qui s'érige en censeur, donneuse de leçons et se présentant comme la perfection même du seul modèle d'éducation à suivre. L'une est perdue, l'autre perverse. Et pourtant, toutes les deux souffrent.
Linda GREEN signe, chez Préludes, une fiction effroyablement plausible comme le souligne le chroniqueur du Sunday Mirror. Après cette lecture, jamais plus, en terrain public, je ne jouerai à cache-cache avec une de mes petites-filles sans l'oeil ouvert et complice d'une tierce personne ‘bodyguardienne' !
Le rythme du suspense est respecté. Sans emballement, il ne laisse pas de répit. On sait très vite comment les choses se sont passées. On ne comprend ni pourquoi on en est là, ni comment cela finira. Et, page après page, on observe, sous la plume de Linda GREEN , l'agir des gens du quotidien, le déchaînement iconoclaste des médias, la propension de jugement à l'emporte-pièce de la rue et le combat d'une famille qui doit tenir face à l'indicible horreur d'une disparition d'enfant.
Petit à petit, les pièces du puzzle se mettent en place. Une fois l'entièreté de l'image composée, on finira par comprendre et peut-être l'envie de juger, encore elle, fera-t-elle naître quelques considérations sur la légèreté du scénario, les coutures trop visibles du récit, la fragilité des personnages ou leur manque de consistance… Ce serait là une preuve de mauvaise foi face à l'évidence d'une réalité trouble qui a mis tant de temps à venir au jour et qui mettra plus de temps encore à s'estomper de nos esprits… Bravo donc à Linda GREEN ! Et merci à NetGalley, France et les éditions Préludes sans qui l'orbite de cette « seconde de trop » n'aurait jamais croisé la trajectoire paisible d'un papy aimant jouer à cache-cache avec ses petites-filles !
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Je viens juste de refermer Une seconde de trop de Linda Green, envoyé par net galley et les éditions Préludes.
J'ai adoré cette lecture, que j'ai eu la chance de découvrir en avant-première.
Une seconde de trop, c'est l'histoire d'une petite fille Ella. Elle joue à cache cache dans le parc avec sa maman. Celle-ci a une seconde d'inattention et... l'enfant disparaît !
S'en suit une panique indescriptible pour Lisa, la maman. Où est donc Ella ?
Pas loin, encore faut t'il deviner ce qui a pu se passer...
Nous avons ici trois narrateurs : Lisa, la maman de la petite disparue. Muriel, la ravisseuse. Mais aussi la voix de Matthew, son fils.
Le départ n'est pas hyper original, encore une disparition d'enfant !
Mais la force de ce roman, ce sont les trois voix, qui si elles ne mêlent ne nous perdent pas. Trois tons bien différents, et chaque personnage est bien indiqué à chaque début de chapitre.
Ella est très touchante, de même que son entourage. Muriel a l'air folle au premier abord, mais tout est beaucoup plus complexe que l'on peut l'imaginer.
Une seconde de trop est un thriller addictif que j'ai pris plaisir à dévorer.
Je ne m'attendait pas à certaines révélations, ni au dénouement.
Je l'ai trouvé assez original de part la construction, et c'est avec plaisir que je mets cinq étoiles :)
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Comment une simple partie de cache-cache peut elle faire vaciller votre vie ?
Et bien juste une seconde de détournement, une seconde ou vos yeux ne sont plus sur votre enfant et voilà... le drame arrivé, votre enfant disparait !

C'est de la que tout part, un jeu enfantin et la vie de Lisa ne sera plus là même !
Ici trois personnes vont nous livrer leurs vies, leurs sentiments. Lisa, maman de la petite Ella, Muriel et Matthew.
Trois personnes, avec leur vie, leurs joies, leurs tristesses, leurs destins...

Pour un premier roman c'est du réussi. Ici c'est l'atmosphère qui domine !
Notre cerveau ce pose surtout une question... Pourquoi ?
Bien entendu d'autres arrivent bien vite... Comment cela va-t-il ce terminer ? Qu'à t'il bien pu ce passer ?...

En tout cas je suis conquise !
Une belle plume, c'est fluide, hapée par cette histoire du début à la fin. Une sensation d'oppression...
Bref pour moi c'est un travail très réussi ! Car lorsque je rentre de cette façon dans une histoire c'est que à mes yeux, l'écrivain à réussi à le combler !
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Je viens de refermer ce livre après une nuit blanche parce que pas moyen de le lâcher.
Il s'agit d'un thriller qui pourrait sembler banal si ce n'était sa construction et la finesse avec laquelle l'auteure a développé la psychologie de chacun des personnages en ménageant le suspense tout du long.
On sait très vite où est passée l'enfant, donc aucun rebondissement de ce côté-là, mais le livre est découpé en parties distinctes, où chacun des intervenants a sa place bien à lui, ses réactions et pensées parfaitement décortiquées et crédibles, y compris celles de l'enfant, sans que ce soit lassant.
C'est le second livre de Linda Green que je lis et autant le premier (Quand je ne serai plus là) m'avait déçue, autant celui-ci m'a scotchée. Je ne regrette pas de lui avoir laissé sa chance.
Malheureusement, seuls deux de ses écrits ont été traduits en français et c'est très dommage. Quant à moi, je vais me jeter sur les versions originales.
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Quand Lisa emmène sa petite dernière Ella au parc jouer un peu en attendant d'aller chercher son frère à sa compétition de football, elle ne se doute pas encore que sa vie va bientôt basculer. Alors qu'Ella insiste pour une dernière partie de cache cache, Lisa répond à un appel sur son portable puis compte jusqu'aux 100 règlementaires avant de partir à la recherche de sa fille. Quand elle ne la trouve pas, elle continue à penser qu'il s'agit d'un jeu mais au fur et à mesure que le temps passe elle doit se rendre à l'évidence : Ella a bel et bien disparu et elle n'a pas d'autre choix que d'appeler la police.
Ce thriller qu'on pourrait classer dans la catégorie « psychologique » (pas de meurtre, pas de scène sanglante !) m'a tout de suite accrochée par sa vraisemblance et le soin que met l'auteur à dépeindre un quotiiden familial banal où soudain tout dérape. On ressent vraiment l'angoisse de Lisa et de son mari et l'auteur insiste sur l'étrangeté pour cette famille de se voir soudain projetée dans le monde des tabloids et des journaux télévisés décrivant des disparitions d'enfants. On vit ces scènes de l'intérieur et la description du travail d'enquête de la police, de la gestion des medias pour relayer les appels à témoins et de la manière dont la police essaie de rassurer et tenir au courant la famille est très intéressante.
L'intrigue est bien construite puisqu'à l'histoire de Lisa se mêle celle d'une autre mère, Muriel, qui idéalise son fils Matthew devenu grand et qu'elle se refuse à voir autrement qu'en un petit garçon. On sent bien que quelque chose cloche mais ce n'est qu'au fil des pages qu'on comprendra réellement ce qui s'est passé et que les 2 intrigures finiront par se rejoindre à la toute fin du roman de manière plutôt convaincante.
Ella, la petite fille disparue, est également très attachante dans sa volonté « d'être une grande » et de tout faire comme son frère plus âgé et ses réactions sont cohérentes et crédibles, ce qui renforce l'intrigue et notre attachement aux personnages. J'ai trouvé qu'il y avait quelques passages un peu mous au milieu du roman où les choses se répètent un peu (l'enquête piétine, Lisa et sa famille angoissent, tout ça est un peu répétitif). Mais à part cette petite retombée dans le rythme, c'est un très bon suspens et une histoire bien construite avec de vrais personnages, loin des caricatures auxquels les thrilles les réduisent souvent. A recommander à tous les amateurs du genre !
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Une sombre histoire d'enlevement.... Deja vu vous me direz, et bien non ! Parce que ce roman est raconte par differents narrateurs qui sont la mere de la petite fille disparue, dont le ressentie est plutot bien exprimee, un fort sentiment d'impuissance et de culpabilite, une envie de tout envoyer bouler.... mais le plus interressant reste encore le fait que le kidnappeur raconte aussi tout ce qu'il pense et ressent. C'est d'ailleurs particulierement troublant parce que du coup on lui trouve des excuses et on en vient a avoir plus de peine pour elle que pour la petite fille.... c'est un livre plus puissant qu'il n'y parait .
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Il suffit d'une seule seconde d'inattention.
Une seule petite seconde pour verser dans l'infini de la souffrance.
Lisa vient de perdre Ella, son petit bout de chou de 4 ans, dans le parc.
L'horreur a frappé à sa porte et toute une famille est anéantie…
Et si Ella était bien plus proche qu'on ne peut le supposer?

Le thème n'est pas original, vous en conviendrez. Et pourtant…
Ce roman joue sur le suspense psychologique. Et c'est là son point fort: la psychologie.
Au travers de trois voix, celles de Lisa, Muriel et Matthew, ce sont trois portraits finement analysés et présentés qui bousculent, dérangent parfois et questionnent.

Avec Lisa, c'est la culpabilité qui prédomine et pas seulement depuis la partie de cache-cache dans le parc.
Lisa a une fille aînée, Chloé, accident de jeunesse assumé mais elle se reproche de ne pas avoir été assez présente à ses côtés, elle est désarmée devant la rébellion silencieuse de cette jeune fille froide et l'absence de communication. Et dans l'épreuve, l'obscurité se renforce… à moins que…
J'ai beaucoup aimé le portrait de Lisa et les sentiments qu'elle exprime ou garde pour elle. Elle se veut forte pour ses parents, son frère, son époux, ses autres enfants alors que tout s'écroule en elle. Elle rejette toute attention qui pourrait la briser. Elle culpabilise de cette seconde d'inattention fatale.
Elle est révoltée de voir que la Terre continue de tourner alors que son monde s'est arrêté.
Elle souffre de son inaction et de son impuissance mais elle garde courage pour affronter les autres.

Le regard et le jugement hâtif des autres. Ces autres si bien pensants, donneurs de leçon, qui condamnent sans savoir, les voyeurs de l'existence qui s'arrêtent aux apparences et se gorgent de médisance. Gare à vous si vous ne répondez aux stéréotypes de la masse, vous serez lynchés!

Avec Lisa, c'est toute une famille sur qui l'apocalypse se déchaîne et l'auteur a su nous donner un aperçu juste, pudique et émouvant des réactions de chacun, en fonction de sa propre personnalité. La grand-mère qui essaye de maintenir un semblant de normalité en préparant les repas, le grand-père qui a les poings qui le démangent et le verbe haut, l'oncle qui ose ouvrir son coeur pour soutenir Lisa… Chacun traverse cette épreuve à sa manière dans une cellule familiale soudée, interagissant avec l'autre avec courage mais au final, enfermé dans une certaine solitude de souffrance.

Dans cette histoire de disparition, la police est à la hauteur de sa fonction. Tout est mis en oeuvre pour retrouver la petite Ella. Claire, agent de liaison, explique, justifie les actions de la police même quand les soupçons se portent sur la famille. Elle est présente pour afficher le côté humain d'une enquête qui ne l'est point. Elle est le réceptacle des peurs, des angoisses et surtout de la colère de cette famille meurtrie et dans l'attente d'un dénouement quel qu'il soit. J'ai trouvé cet aspect de l'intrigue un peu trop idyllique pour être réaliste mais c'est peut-être mon côté cynique et critique qui s'exprime!

La notion d'amour maternel n'est pas la même pour tout le monde. Il n'y a pas de codes, de règles ou de recette magique pour bien élever un enfant. Les parents sont imparfaits comme le sont nos enfants. Mais certains oublient bien trop souvent qu'on ne possède jamais personne. Élever un enfant c'est lui donner tous les outils nécessaires pour s'affirmer en toute liberté et prendre son envol pour quitter le nid familial. Mais pour certains, c'est l'expression d'un amour toxique et possessif, qui étouffe, brise les ailes de l'oisillon avant même qu'il tente de s'envoler…
Le portrait de Muriel est terrible. L'auteur joue avec la confusion des pronoms, des prénoms pour jeter le trouble, le doute et révéler l'ampleur de son déséquilibre. Les chapitres consacrés à Muriel sont puissants et poussent à une certaine introspection.

L'amour d'un parent pour son enfant est sujet à discussion, certes, souvent couplée au questionnement sur l'éducation que nous donnons et nous parlons moins souvent de l'amour inconditionnel que nous porte nos enfants, au point que la culpabilité de prendre son envol mine les plus fragiles. Certains se sabordent pour ne pas décevoir son parent. le portrait de Matthew est poignant, nous met la rage au coeur. On aimerait lui ouvrir la cage, lui dire que l'amour maternel n'est pas ce qu'il reçoit…
Son histoire d'amour est belle, porteuse de bonheur et malheureusement tragique…

Un léger bémol pour les paroles de la petite Ella que je trouve parfois bien trop matures pour son jeune âge. Mais c'est vraiment pour chipoter car ce premier a rempli son office: que je ne lâche pas le roman dès les premières lignes lues!

Une seconde de trop est un roman de suspense psychologique émouvant, puissant, bien mené, sans pathos mais avec juste ce qu'il faut d'émotions pour mesurer l'ampleur du drame… ou plutôt des drames…
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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