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Citations sur Ce qui t'appartient (6)

Je sais que la mort rôde partout, c'est même une illusion de croire qu'il nous arrive parfois de regarder ailleurs, mais tant que je pourrais y croire, je feindrais de détourner les yeux. L'amour, ce n'est pas seulement regarder quelqu'un, me semble-t-il aujourd'hui, mais c'est aussi regarder avec cette personne, affronter ce qu'elle affronte.
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« Comme il était extraordinaire que par la simple pression d’une touche, et sans laisser de place aux regrets, mon écran s’emplisse de son image en mouvement, à nouveau chère à mes yeux après la longue absence. Il regardait son propre écran, le visage d’abord noué par l’attention, puis il se détendit et s’anima soudain, tandis qu’il m’adressait ce qui me parut être un sourire sincère, provoqué par l’apparition de mon visage après tout ce temps. Pendant notre discussion, je ne quittai pas son image des yeux, comme pour la dévorer, comme pour absorber ce que, à ma grande surprise, j’avais presque oublié (…). »
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Ecrire des poèmes était une manière d'aimer les choses, m'étais-je toujours dit, de les préserver, de vivre les moments deux fois ; ou davantage encore, c'était un moyen de vivre plus pleinement, de conférer à l'expérience une signification plus riche.
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« Beauté saccagée partout où des mains humaines l’avaient touché »
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« Il poursuivit, il parla sans s’arrêter : Un pédé, dit-il, si j’avais su tu ne serais pas né. Tu me dégoûtes, dit-il, tu le sais, ça, tu me dégoûtes, comment pourrais-tu être mon fils? Comme je l’écoutais proférer ces paroles j’avais l’impression qu’en aspirant à être moi-même je découvrais qu’il n’y avait rien à quoi aspirer, rien ou presque rien, comme si je me dissolvais et que mes larmes en étaient le signe extérieur. (…) Je posai la tête contre le mur, lui cachant mon visage. Je continuais de pleurer mais j’étais en proie, plus qu’au choc et au chagrin, à la colère, et plus qu’à la colère, à la rage, et la rage m’emplissait d’une chose qui refusait de se dissoudre. Que serais-je sans la colère que j’éprouvai à l’époque (…). »
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« Je n’eus pas de mouvement de recul, mais l’on aurait dit qu’il avait perçu mon élan puisqu’il tendit le bras vers moi pour prendre une de mes mains dans les siennes. J’avais remarqué l’étrange agitation de ses mains, ses doigts frottés bizarrement les uns contre les autres, comme s’ils étaient surpris de se découvrir des voisins aussi proches, et à présent il me serrait fort la main, comprimée entre les deux siennes, et la pétrissait, la malaxant tant que les articulations craquèrent. Dobre li si, lui dis-je , est-ce que tout va bien ; il était évident que non mais je devais bien dire quelque chose. »
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