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Critique de Aderu


25 ans du Bélial, chapitre 3

Qui dit édition du Bélial dit Greg Egan, Lucius Shepard, Thomas Day ou encore Ken Liu et Thierry di Rollo, par exemple. Je n'oublie pas les Vance, Anderson, Baxter ou Palmer, mais je ne vais pas non plus faire l'inventaire de leur catalogue.

Ceci étant dit, un autre nom est pour moi fortement attaché au sulfureux éditeur - Bélial reste un démon quand même ! -, un nom moins reconnu que ceux précédemment cités : Daryl Gregory.

"Nous allons tous très bien, merci" est un court roman que je me suis empressé de lire avant la sortie de son prequel "Harrison Harrison" l'année dernière - et sur lequel je reviendrai sûrement d'ici la fin de mon auto-défi critique.
Et quel plaisir !

Le résumé me plaisait bien. Ce hall of fame de victimes comme toutes échappées de romans fantastico-horrifiques. Galerie de personnages fracassés réunis dans une thérapie de groupe. Tellement improbable. Tellement astucieux.

L'intrigue évolue au fil des confessions à tour de rôle de ces êtres en miettes. Chaque chapitre nous fournit des pièces supplémentaires sur l'horreur vécue par chaque protagoniste. Et en parallèle, leurs interactions hors du groupe font également avancer l'histoire.

Il y a peu, je parlais du général Zaroff comme de l'un des plus grands méchants de la littérature. Hé bien, comparé au Scrimshander qui hante ces pages, l'aristocrate chasseur fait office de vulgaire apprenti !
J'ai halluciné de la violence perverse de certaines scènes que ce monstre fait exister. Incroyable.
Mais tellement bien amené, et avec un côté pulp en filigrane, que cela ne m'a pas dégoûté - mais je suis assez peu impressionable à l'écrit, surtout quand il s'agit de fiction. Je me suis juste senti horrifié, mais dans le sens de "ébahi négativement".

Au final, je ne saurai que trop vous recommander ce petit bloc de C4 qui ne demande qu'à vos yeux de s'y poser pour accomplir leur office de détonateurs.
Il y aura de la cervelle sur les murs, mais ma foi ça rafraîchit !
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