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Critique de itculture
En tant que correspondant de guerre, V. Grossman
décrit l'esprit combattant russe, discipliné et irréductible ; il dénonce l'antisémitisme d'une frange de la population russe et le laisser faire des massacres de la population juive, notamment en Ukraine d'où il est originaire et où sa mère a trouvé la mort, assassinée par les allemands (avec l'aide des ukrainiens), jetée dans la fosse de Babi Yar avec près de 50 000 autres corps juifs. Il est l'un des premiers témoins du camp de Treblinka dont la description détaillée qu'il en fera, sera présentée lors du procès de Nuremberg. Il découvrira le délabrement de la Pologne occupée, morcelée, démantelée, martyrisée, exsangue ; le ghetto de Lodz et ses 250 000 juifs assassinés. Il accompagnera les troupes jusqu'à Berlin et sera témoin de sa libération. Communiste convaincu, il prendra ses distances après la guerre, faisant un parallèle entre nazisme et communisme qui se rejoignent dans l'antisémitisme. Staline rejettera ses écrits. Il doit certainement sa survie à la mort de celui-ci en 1953. Cependant le KGB saisit les copies de son oeuvre maitresse « Vie et Destin » en 1962, publié en Russie après 1990. Il meurt d'un cancer en 1964, sans connaitre les succès de ses oeuvres en Europe et dans son pays, à l'image d'un certain nombre de ses contemporains
Lien : https://www.babelio.com/conf..
décrit l'esprit combattant russe, discipliné et irréductible ; il dénonce l'antisémitisme d'une frange de la population russe et le laisser faire des massacres de la population juive, notamment en Ukraine d'où il est originaire et où sa mère a trouvé la mort, assassinée par les allemands (avec l'aide des ukrainiens), jetée dans la fosse de Babi Yar avec près de 50 000 autres corps juifs. Il est l'un des premiers témoins du camp de Treblinka dont la description détaillée qu'il en fera, sera présentée lors du procès de Nuremberg. Il découvrira le délabrement de la Pologne occupée, morcelée, démantelée, martyrisée, exsangue ; le ghetto de Lodz et ses 250 000 juifs assassinés. Il accompagnera les troupes jusqu'à Berlin et sera témoin de sa libération. Communiste convaincu, il prendra ses distances après la guerre, faisant un parallèle entre nazisme et communisme qui se rejoignent dans l'antisémitisme. Staline rejettera ses écrits. Il doit certainement sa survie à la mort de celui-ci en 1953. Cependant le KGB saisit les copies de son oeuvre maitresse « Vie et Destin » en 1962, publié en Russie après 1990. Il meurt d'un cancer en 1964, sans connaitre les succès de ses oeuvres en Europe et dans son pays, à l'image d'un certain nombre de ses contemporains
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