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Critique de Peter_Bu


Benoite Groultle féminisme au masculin, éd. Grasset, Paris,1977.

« La subordination d'un sexe à l'autre est mauvaise et représente un des principaux obstacles au progrès d l'humanité. » John Stuart Mill

La femme « a été la première eclave, avant même que l'esclavage existe. Et elle l'est presque partout restée après l'abotlition de l'escalavage. » p.18

Benoite Groult analyse avec perspicacité les racines profondes de transformation des femmes en esclaves puis, après avoir évoqué des femmes exceptionneles qui, depuis le Moyen-Age, ont exprimé conscience de l'opression de leur sexe, rend hommage aux hommes qui ont rendu possible le féminisme, Poulain de la Barre (17e siècle), Condorcet (18e), Stuart Mill (19e), Saint Simon (19e), Fourier (19e) et d'autres.

Des larges citations de leurs oeuvres donnent une idée de l'originalité de ces autueurs qui restent d'actualité. « Il n'était pas inutile de montrer qu'ils fuent traités en pestiférés, trop souvent par les femmes elles-mêmes. »

Puis Groult conclue : « Depuis qu'il existe suffisamment de femmes concernées par leur propre condition, et qui savent lire et écrire, le fémnisme ne peut plus être le fait des hommes. Qu'ils aient tort ou raison, ils ont tort. »

Elle n'explique pas pourquoi, mais, en effet, il ne suffit pas de libérer les esclaves, il faut qu'ils se libérent eux-mêmes, pour devenir libres dans leur tête.
Lien : https://blogs.mediapart.fr/p..
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