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Critique de naimak


Il s'agit du premier livre lu de cet auteur. le titre m'a évoqué l'ouvrage de Robert Musil, l'homme sans qualités. Comme Musil, Grunberg utilise la trame narrative du roman pour dresser un portrait de la société dans laquelle il vit, ici plus précisément le rapport entre l'occident et l'orient. L'auteur emprunte également à l'univers kafkaïen. Ce livre est donc moins un roman au sens traditionnel, la narration étant une métaphore de ce rapport occident/orient. de fait, la lecture de ce livre peut dérouter le lecteur car ce n'est pas tellement les personnages qui comptent mais ce qu'ils représentent. Ainsi, le personnage principal, Samarendra Ambani, est le représentant idéal de par sa nationalité suisse du monde occidental et de ses préoccupations ( rationalité, hygiénisme, individualisme). L'auteur montre à travers ce personnage que même si l'occident veut rester indifférent aux conflits ( = maladies) du monde, il ne peut y échapper par cette indifférence, cette neutralité car la complexité du monde finira par le rattraper par des détours inattendus comme ce qui arrive au personnage d'Ambani dans le roman.

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