C𠆞st un cercle vertueux : plus vous êtes empathique, plus vous sécrétez de l’ocytocine, plus vous vous sentez apaisé heureux et confiant, et plus votre enfant secrète à son tour de l’ocytocine. En revanche, si vous êtes fâché, si vous stresserez, alors vous sécrétez du cortisol, ce qui entraîne le même processus chez l𠆞nfant qui a son tour sera stressé et fragilisé.
"Quand vous éprouvez une émotion, prenez le temps de réfléchir et de vous demander : pourquoi j'éprouve cette émotion ? Si c'est une émotion désagréable, comment faire pour aller mieux ? Vous constaterez alors que vos émotions sont le reflet de ce que vous souhaitez profondément, de vos besoins".
[Un bébé] naît en très grande insécurité, avec un immense besoin d’être rassuré. Chaque fois que vous le sécurisez, vous aidez son cerveau à maturer. [...]
Lorsque l’adulte est empathique, apaise l’enfant, l’aide à exprimer ses émotions, il permet à son cerveau de bien se développer. [...]
[…] son cerveau ne sera pleinement mature que vers 25 ans ! [...]
Un conseil : durant les premiers mois, si vous ne reprenez pas le travail très tôt, dormez dans la journée en même temps que votre bébé, c’est vraiment indispensable et c’est le meilleur moyen de ne pas être épuisé. [...]
Mais c’est surtout pendant la grossesse et les deux premières années qu’il est le plus malléable et le plus fragile. C’est donc une période essentielle, pendant laquelle il faudrait tout faire pour être le moins stressé et le plus entouré possible, afin de donner à votre enfant le maximum d’empathie et d’affection. [...]
Il faut toujours répondre aux pleurs de votre enfant. Votre enfant ne vous manipule pas, il ne pleure pas volontairement. Il pleure toujours pour dire quelque chose : il est peut-être stressé, contrarié, fatigué, il a chaud, froid, il a mal etc. [...]
Les pleurs sont donc toujours l’expression de la richesse de la vie émotionnelle et des différents besoins de l’enfant. [...]
Nous savons maintenant que les paroles blessantes, dévalorisantes, les punitions, les menaces, l’exclusion, les gestes brutaux, comme bousculer, tirer les cheveux, les oreilles, gifler, tout cela peut entraîner des anomalies cérébrales dans des parties importantes du cerveau de l’enfant et provoquer de nombreux troubles du comportement : agressivité, anxiété, dépression et plus tard des risques de délinquance, d’addictions à l’alcool, aux drogues, des suicides. [...]
Autrement dit un enfant élevé avec empathie et bienveillance, sans humiliation ni punition, ne deviendrez pas un adulte violent. Nous sommes des modèles aux yeux de nos enfants. Si nous crions, l’enfant crie, si nous le tapons, il fait de même. [...]
"L'empathie et la bienveillance s'appliquent d'abord à soi-même puis à autrui".
"Un tout-petit qui pleure ne vous manipule pas. S'il se réveille la nuit, ce n'est pas par caprice ni pour vous tester".
"On sait aujourd'hui qu'un bébé vient au monde avec un cerveau extrêmement immature, fragile et malléable. Il naît en très grande insécurité, avec un immense besoin d'être rassuré. Chaque fois que vous le sécurisez, vous aidez son cerveau à maturer."
"Savez-vous que jusqu'à 5 ou 6 ans, l'enfant a de très grandes difficultés à faire face à ses émotions et à ses impulsions ?"