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- Cours d'histoire ce soir, sur le Roi de France, Henri III...
-Ah non! Brouhaha...


- Non? Je vous parle d'Henriquet, l'homme-reine.
- Brou.. ha-ha-ha! Encore les guerres de religion et la Saint Barthélémy? Encore du sang?


-Et du sexe!
Il y a Isabelle Adjan..., euh, la Reine Margot, et Mélanie Thierr... je veux dire la Princesse de Montpensier.


Et le Roi Henri III:
" C'est couvert de bijoux,
à la stupeur générale,
que costumé en femme,
Le roi parut au bal.
Embaumé de parfums,
et la taille corsetée,
avec une robe argentée,
il donnait libre cours
à ses méchants attraits, pour les charmes clinquants de la féminité.
Son visage blanc et de rouge empâté, son chef tout empourpré, nous montrèrent ridée,
en la place d'un roi,
une putain fardée... "


-Ah ah! Notez, s'il vous plaît !
Vous croiserez le Duc de Guise qu'on assassine.
Mama " Catherine de Médicis" qui lit l'avenir " dans un cerveau humain encore palpitant"...


Et Henri IV qui, à la mort d'Henriquet, proposa sa "poule au pot" (Non! Il ne s'agit pas de sa femme, la Reine Margot... Il se l'était assez farci sa Margot, sans aucun résultat...)
"Margot qui dégrafait son corsage..." mais n'aimait pas l'odeur (d'ail, aïe aïe aïe) du Béarnais... Cependant, Henri IV parvint à stopper les guerres de religion!


Henri III eut un règne agité, il gouvernait le Royaume de France, comme un bateau ivre, en ramant avec ses maîtresses, ou en sortant le foc avec ses "mignons" !
( Il y a aussi le beau Bussy de "La Dame de Montsoreau"..)


On parlait de guerres de religion? Henri III croisa un moine ( le frère Jacques Clément) mais c'est une petite histoire dans la grande Histoire de France...
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Henri III va succéder à Charles IX qui lui laisse une France exsangue et déchirée par les guerres de religion.

Après Charly IX, Richard Guérineau récidive avec Henriquet. Si l'un succède à l'autre sur le trône de France, les histoires elles peuvent se lire séparément du moment de connaitre un peu le contexte de tension entre les différentes factions.
Nous avons donc un nouveau récit qui va du couronnement de Henri III à sa mort. Avec beaucoup de travail de recherches certainement l'auteur nous emmène à travers le règne tourmenté de ce roi "qui aurait pu être un bon roi s'il n'était né en un si mauvais siècle".
C'est intéressant et l'auteur n'hésite pas à placer un peu d'humour dans toutes ces malheurs des guerres de religion. Avec toutes les traitrises et revirements, il n'est pas toujours facile de s'y retrouver mais l'ensemble est cohérent et intelligent.

Le dessin est sympathique bien que je n'aime pas toujours l'utilisation des couleurs. Il y a parfois quelques pages, plus humoristiques, avec un trait plus ligne claire, voire plus caricatural. Et certaines plus sérieuses avec un crayonné plus soutenu et vieillot. L'auteur essaye de varier les styles pour nous distraire au mieux!
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Avec Henriquet, l'homme reine, l'auteur propose un portrait singulier et détonnant de son frère Henri III le méconnu. Enfin, méconnu au moins pour quelqu'un comme moi qui pourtant vient de Pau et de Navarre, patrie du bon roi Henri IV.

Lorsque Charles IX décède, le royaume est en pleine guerre de religion, la Saint-Barthélemy n'est pas seulement un souvenir, c'est un massacre dont la portée est toujours prégnante dans la population. Catherine de Médicis fait revenir son fils Henri de Pologne. le roi s'enfuit sans délai pour regagner Paris et succéder à son frère sur le trône du Royaume de France .

Mais ce roi n'a pas vraiment l'envergure de ses prédécesseurs. Efféminé, portant bijoux et beaux habits aux tissus soyeux et chatoyants, il détone dans le paysage. Dès son accession au trône en 1574, les guerres de religions vont à nouveau s'enchaîner, laissant le pays exsangue. Il devra surtout gérer de nombreux conflits avec le Duc de Guise, les Malcontents du Duc d'Alençon, ou même son beau-frère Henri IV. Quand tout le monde veut prendre votre place, la lutte est parfois sans merci. Il décède en 1589, assassiné par le moine Jacques Clément.

Mais ce qui ressort avant tout de ce roman graphique, c'est la personnalité du roi, sa façon de se vêtir, les affinités avec ses mignons, son besoin d'une hygiène corporelle parfois bien mal compris par ses pairs, ses nombreux problèmes de santé, son fort dégoût de la chasse et des armes, contraires aux habitudes de la cour et à l'image que l'on se fait d'un roi courageux et puissant guerrier. L'homme est décrit avec ironie et justesse, et l'on sent tout au long du récit une grande connaissance de l'époque et du personnage. Cela n'empêche pas l'auteur de se permettre un humour décapant et fort à propos. En même temps, il démontre si besoin était que loin de mériter les nombreuses critiques que lui ont fait ses contemporains comme les historiens qui se sont penchés sur son règne, cet homme là n'est sans doute pas né à la bonne époque, ce qui ne lui a pas permis de prendre sa véritable dimension.

lire la chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2021/02/26/henriquet-lhomme-reine/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Après avoir adapté en bande dessinée le roman de Jean Teulé « Charly 9 » consacré au roi éponyme, Richard Guérineau se reprend d'intérêt pour la monarchie française et s'attaque ici au portrait d'un autre souverain. Abandonnant la couronne de Pologne au profit de celle de la France en 1574, Henri III hérite d'un royaume aux finances catastrophiques et partiellement divisé par les guerres de religion opposant catholiques et protestants. le défi à relever est énorme pour le jeune souverain qui doit également composer avec le parti des Malcontents dirigé par son frère, le Duc d'Alençon, et son beau-frère Henri IV. Bâti sur une solide documentation, l'ouvrage revient avec concision mais clarté sur tous les événements clés du règne d'Henri III, de son accession au trône à sa mort en passant par les guerres de religion successives, les complots fomentés contre la couronne, la fameuse « guerre des trois Henri » ou encore la tentative d'assassinat avortée de Jacques Clément. Si le récit ne se base cette fois sur aucune autre oeuvre, Richard Guérineau reste malgré tout fidèle au ton de « Charly 9 » et donc de Jean Teulé. On retrouve ainsi le même humour, la même ironie mordante et surtout le même soin apporté aux détails, aux anecdotes cocasses qu'on ne trouve pas dans les livres d'Histoire. Saviez-vous, par exemple, qu'on avait oublié de faire jouer le Te Deum lors du sacre du roi (une première jugée de mauvaise augure !) ? Ou que les courtisans de l'époque étaient loin de partager le goût de leur souverain pour l'hygiène (« On ne m'enlèvera pas de l'idée qu'un bain par an c'est grandement suffisant ! ») ? Ou encore qu'Henri III avait été obligé d'interdire la braguette à la cour afin d'éviter que les courtisans puissent en sortir une arme qu'ils auraient dissimulé dans leur pantalon ?

L'ouvrage s'attarde également sur les nombreux problèmes de santé du roi (fistules anales et autres réjouissances), les nouvelles règles d'étiquette imposées à la cour, et bien sûr les relations intimes entretenues entre Henri III et les divers membres de son entourage. On aurait pu craindre à ce propos que le récit se montre trop caricatural et insiste lourdement sur l'homosexualité présumée du roi (c'est du moins ce que laissait sous-entendre le titre de l'ouvrage et l'illustration de couverture le représentant dans une position féminine, fardé et vêtu de rose). Or, si les premières pages ne parviennent pas à véritablement dissiper cette inquiétude, la suite se révèle heureusement plus nuancée à mesure qu'Henri III abandonne son maquillage et ses tenues outrancières. En ce qui concerne les Mignons (hommes de petite noblesse promus par le roi et avec lesquels il entretenait une profonde amitié), l'auteur a là aussi l'intelligence de ne pas tomber dans la surenchère ou le graveleux et insiste au contraire sur le fait que les rumeurs faisant état de relations homosexuelles entre le souverains et ses favoris tiennent bien plus de la calomnie que du fait avéré. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ses contemporains ne furent pas tendre avec lui ! Avec son goût pour la mode et les divertissements, son hygiène irréprochable et son profond dégoût pour tout ce que a trait à la violence, Henri III fait alors figure d'efféminé et de débauché, un portrait peu flatteur auquel il serait toutefois erroné de vouloir le réduire. Les graphismes sont pour leur part tout aussi réussis que le scénario : très colorés et surtout très variés (l'auteur s'amuse lors de certains passages à changer complètement de style de dessin ou à insérer des unes de journaux comiques faisant état de tel ou tel scandale secouant la cour).

Après une adaptation réussie du roman de Jean Teulé, Richard Guérineau se lance à nouveau dans la biographie royale mais cette fois sans filet. L'ouvrage reste cela dit très fidèle au ton du précédent tome et ravira tous les amateurs d'histoire par la qualité de sa documentation et la cocasserie de certaines de ses anecdotes. Une lecture drôle et instructive pour en apprendre un peu plus sur le règne du dernier des Valois.
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Après Charly 9, c'est au tour de son frère Henriquet, l'homme reine. Il est vrai qu'on avait peu aperçu ce personnage dans le premier opus consacré à cette période mouvementée de l'Histoire de France sur fond de guerre de religion avec notamment le massacre de la Saint-Barthélémy. La France n'a pas toujours eu de bons souverains. Là, notre pays a véritablement enchaîné sur une mauvaise série.

En même temps, l'auteur nous montre que derrière les actes de cruauté et des décisions pour le moins douteuse pour le bien du royaume, il y a toujours un homme qui essaye de bien faire. On a récemment connu cela dans notre pays mais le peuple ne pardonne pas le moindre écart qui ne va pas dans une certaine conformité. L'impopularité d'Henri III est lié à ses frasques avec ses mignons, à son incapacité de donner un héritier à la couronne et à ses manières peu viriles. Daft Punk peut aller se rhabiller.

J'ai adoré la manière si peu conventionnelle de nous montrer cette histoire de France même si certains faits paraissent un peu romanesque et presque anachronique. Il y a une volonté d'interprétation qui séduit. La lecture a été à la fois savoureuse et passionnante car elle nous montre des rouages assez complexe des intrigues de la cour. On se croirait presque dans Game of thrones, les dragons en moins. Je peux aisément qualifier cette oeuvre d'intelligente. 4 étoiles bien entendu comme une évidence.
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Essayer de faire du Teulé quand on est pas Jean Teulé, ça se ressent rapidement et ça devient lourd et indigeste pour moi !

De mon point de vue, cette BD a plusieurs défauts : le premier concerne les dessins, on est ici typiquement dans le style de dessins que je n'apprécie pas. Ca me lasse très vite. En plus, je suis trop fan de Teulé pour ne pas trouver que tenter de l'imiter est un jeu dangereux, et, ici, cela ne me parait pas vraiment réussi. Enfin, j'ai eu l'impression d'un certain nombre d'approximations historiques, et je trouve cela dommage : il y a dans cette BD beaucoup de clichés, qui n'apportent pas grand chose…

Bref, je n'ai pas du tout aimé, je n'ai ressenti que de la déception en refermant l'album et je trouve cela dommage car le prix de l'ouvrage est relativement elevé – 22 euros quand même !!! -.
Lien : https://ogrimoire.wordpress...
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Être roi n'est pas de tout repos et Richard Guérineau nous le fait bien sentir. Henri III n'a pas eu une vie facile. Il en a eu du fil à retordre. J'aurais pas aimé être à sa place...

C'est avec beaucoup d'humour et une grosse documentation que l'auteur retrace le parcours de ce roi de France. J'ai adoré la vision de l'auteur, j'ai adoré les graphismes, j'ai adoré les couleurs, les dessins minutieux, les traits d'humour. J'ai adoré cette bande-dessinée. Elle est pédagogique et distrayante.
Le seul point un peu obscur pour moi reste ce terme d"homme-reine" dont je n'ai peut-être pas saisi tout l'intérêt, toutes les nuances ; si nuance il y a.
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L'avis d'Agecanonix m'a vraiment convaincu d'acheter cette BD et de m'y plonger allègrement une seconde fois, et je lui en suis vraiment reconnaissant. Parce que c'est le genre de BD que j'apprécie presque plus à deuxième lecture.

Lorsque j'avais fini ma première lecture, je l'avais trouvé pas mal du tout mais un peu moins bien que Charly 9, qui m'avait vraiment enthousiasmé, mais à la relecture, c'est plutôt l'inverse.
Parce que dans cette BD, Guérineau aura réussi le pari de faire aussi bien que son prédécesseur encensé par la critique, mais même mieux sur bien des points. Déjà, il arrive à réaliser l'exploit de couvrir cette période mouvementée de l'histoire en conservant tout les protagonistes principaux et sans que l'on ne s'y perde. de même il réussit l'exploit de rendre compréhensible le beau bordel qu'était le royaume de France à cette époque (quoiqu'il n'ait pas trop développé l'aspect politique extérieur, qui joua un grand rôle dans les troubles du royaume, mais on ne peut pas tout mettre). Privilégiant la lecture fluide sur une précision historique chirurgicale, il en ressort une BD très plaisante, drôle et instructive. Certes, elle ne remplacera jamais un bon cours d'histoire ou un livre documenté sur le sujet, mais on ne vient pas à cette BD pour un cours d'histoire !

Et pourtant, l'auteur fait très fort en nous assénant quelques principes que tout historien se doit de retenir (notamment essayer de trier dans les rumeurs ou encore comprendre les raisons de chaque gestes plutôt que d'y glisser ce qu'on a envie d'y voir). Sans faire de leçon moral, par petites phrases bien sentis, on sent passer l'idée. Et ça, c'est fort !

La BD a encore le bon gout de proposer de l'humour (beaucoup d'humour), des parodies bien trouvées et qui ajoutent au cadre globalement humoristique, mais aussi des pages plus menaçantes (n'oublions pas que ce fut un règne de guerre régulière). le dessin est excellent, tout autant dans les phases habituelles que dans les parodies qu'on reconnait très vite. La colorisation ajoute beaucoup à l'agréable de la lecture.

Bref, une sorte de leçon d'histoire simplifiée mais donnant envie de se plonger un peu plus dans cette période foisonnante de guerre et de religion. C'est instructif, drôle et donnant envie de se pencher encore plus sur le sujet. Un must-have en la matière !
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Richard Guérineau avait surpris son monde en adaptant le livre de Jean Teulé, « Charly 9 ». Changeant de style graphique, il avait su avec brio relever le défi. C'est en travaillant sur ce projet qu'il découvre le personnage d'Henri III, successeur de Charles IX. Il décide alors de continuer l'aventure avec « Henriquet », dont le scénario n'est plus une adaptation mais une création de l'auteur. le tout est publié chez Delcourt pour plus de 180 pages.

La constance dans le thème, les personnages et le style graphique fait de ce « Henriquet » un complément de « Charly 9 ». Ce n'est pas réellement une suite, les deux ouvrages sont indépendants. On retrouve le roi qui essaie de réconcilier la France après la Saint Barthélémy. Complots de cour, guerres de religion… Difficile de gérer les égos. L'histoire ici s'intéresse au trois Henri : Henri III, Henri de Navarre (futur Henri IV) et le Duc de Guise.

Ce qui a poussé Guérineau à s'intéresser à ce roi est sa réputation sulfureuse. Il est dit qu'il se travestissait et était homosexuel. L'auteur a ainsi creusé le sujet pour savoir ce qu'il en était. En cela, la bande dessinée est remarquable : si elle aborde le sujet, elle ne tranche jamais. Les livres d'Histoire ne savent pas, nous non plus. Les ambiguïtés du personnage sont mises en avant, on se questionne, mais à chacun de se faire son avis !

L'autre sujet est les tractations entre divers partis en France pour le pouvoir. le roi est menacé par les protestants, mais aussi par le peuple de Paris. le Duc de Guise est trop populaire, il en devient dangereux. le traitement politique (avec ses guerres incessantes) est bien retranscrit. On passe d'accords en trahisons en permanence et on a du mal à voir comment la France pourra trouver une stabilité. En revanche, toute cette partie est surtout vue de Paris et se révèle très bavarde. C'est le principal (et seul ?) défaut du bouquin.

La pagination importante permet de faire évoluer le roi. Ainsi, son style vestimentaire change, son attitude envers les autres personnages aussi. C'est une bande dessinée subtile où personne n'est bon ou mauvais. Chacun fait ce qui lui semble bon et en accord avec sa propre ambition. Il y a moins ce cynisme noir de « Charly 9 ». La patte de Jean Teulé n'est plus présente ici et cela se sent.

Au niveau du dessin, c'est une nouvelle réussite pour Guérineau. Décidément, ce style semi-réaliste, proche de la caricature, lui convient parfaitement. le trait est dynamique et précis, il y a du métier derrière ! Les expressions des personnages sont riches et fortes, ce qui est essentiel pour un ouvrage où ces derniers parlent beaucoup ! Même chose pour la mise en scène, maîtrisée de bout en bout, malgré des entrevues nombreuses, peu propices à la maestria graphique. C'est peut-être la plus grande qualité de l'ouvrage : avec un sujet bavard, Guérineau parvient à nous fasciner par son dessin. Mention spéciale à ses pages dessinées « à la façon de… » qui montrent l'étendue de sa palette graphique.

« Henriquet » ne possède pas le ton de Jean Teulé. Plus bavard, moins percutant et cynique, il n'en reste pas moins maîtrisé et on le dévore sans peine. Richard Guérineau avait pris une nouvelle dimension avec « Charly 9 », il la confirme ici. On attend avec impatience ce qu'il nous proposera ensuite !

Lien : http://blogbrother.fr/henriq..
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Dans la même veine que Charly 9. Un moment agréable.
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