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Critique de mireille.lefustec


La Haute-montagne, sa beauté, ses pièges, ses dangers "avec ses séracs hauts comme des immeubles milanais, en équilibre au bord du vide", où " tout peut basculer d'un instant à l'autre". C'est justement ce qui s'est passé en juillet 1913 lorsqu'une famille, sous la conduite d'un guide autrichien, a fait l'ascension du mont Ortler, 3905 mètres. le père a été broyé par un énorme bloc rocheux qui s'est détaché suite à une avalanche.
Le fils unique, jean ou Gianni, qui a la double nationalité de par sa mère alsacienne, n'a pas encore fêté ses dix-huit ans. Son cousin Dante a deux ans de plus. Italien de Bergame, comme son oncle, il est irrédentiste et déteste les Autrichiens. A l'exception du guide ami.

Le récit débute dans les Alpes Autrichiennes et se termine en montagne, en 1916 dans les Alpes italiennes. Egalement de façon dramatique : pendant la guerre contre l'Autriche voisine ,laquelle fait partie de l'empire austro-hongrois.Une conséquence de l'attentat de Sarajevo.
Gianni, craignant d'être appelé à combattre en France, préfère s'engager dans l'armée italienne. En espérant qu'elle reste neutre! Il trouve sa place dans les Alpini. Il est dans son élément montagnard, mais dans des conditions climatiques extrêmes. "Dans ce cadre grandiose de roc et de glace, la violence des éléments s'ajoute aux offensives... ". " L'hiver a figé le front des glaciers." Les troupes sont immobilisées par le froid et "renforcent leurs lignes de défense". Les tranchées sont sculptées dans la neige et la glace, au-delà de 3 000 mètres. L'auteur connaît le terrain, il nous fait progresser avec son unité.

La guerre est omniprésente mais n'occupe pas tout. Avant elle, il y avait la musique. Anna, la mère, est une pianiste virtuose. Professeur et concertiste. Ce qui permet à Jean de rencontrer Antida, très belle, et élève pianiste. Et...d'en tomber éperdument amoureux.

Je tiens à remercier particulièrement les éditions Glénat, de Grenoble. dans ma jeunesse j'aimais les récit de Frison-Roche, Rébuffat et Demaison.
Merci également à Babelio et Masse critique.

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