J'ai toujours trouvé que la forme du journal convenait particulièrement bien à l'expression de la souffrance, et surtout à celle qui gravite autour des hôpitaux. C'est en lisant et adorant
Une femme, d'
Annie Ernaux, que je m'en suis rendue compte.
La souffrance morcelle, cisèle, fait rompre le fil. Et elle maintient dans une habitude d'écriture.
Cytomégalovirus est un ouvrage qui témoigne du courage, mais aussi de la peur presque ineffable face à la mort. C'est un hymne à l'humanité et à la dignité.
L'écriture est sincère, tour à tour cynique, altruiste et toujours directe.
Extrêmement émouvant.
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