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Citations sur Féminine (9)

Littérature, cinéma. Deux arts majeurs en lesquels je trouvais réconfort et excitation. Si la consolation était immédiate, l'ivresse, elle, était dangereuse. C'était la fièvre sans maladie, la fièvre sans alcool. Le film terminé, la dernière page du livre tournée, il fallait bien que je consente à mener ma propre vie au lieu de vivre par procuration celles des fantômes.
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Lire me sauvait, mais de manière perverse. Car la lecture me faisait croire, dur comme fer, en un ailleurs meilleur, rempli d’aventures et de voyages, de héros aux destins hors du commun.
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Je lisais vite, sans forcément tout comprendre. L'atmosphère d'un livre, les idées qui le sous-tendaient, souvent la possibilité que j'avais de me reconnaître entre les lignes, de m'identifier à celui qui en était l'auteur, me suffisaient. Je ne faisais pas de différence entre l'écrivain et son roman. J'embrassais le tout avec passion. Je ne lisais pas, je vivais. Et pour la première fois pleinement.
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Je n'avais rien à voir avec ces caricatures de femmes auréolés du mystère fleuri de leur féminité. Quelque chose de puissant, quelque chose de viril, était tapi au fond de moi et me demandait qu'à jaillir. Mon sang était celui d'un homme, bouillonnant, vivant, belliqueux, révolté. Car ces qualités, je les attribuais aux hommes. J'enviais leur désinvolture. Je croyais qu'il pouvait tout faire, et surtout qu'ils n'avaient besoin de personne. Dans le jeu amoureux ils étaient ceux qui choisissent, dans la mondanité, ils étaient ceux qui pouvaient faire rire, tout dire sans être vulgaire, se ridiculiser sans perdre de leur superbe, remporter l'adhésion avec de beaux discours, de beaux habits. Les hommes avaient du charisme, les hommes avaient du pouvoir.
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Le printemps n'est pas qu'une saison. C'est un sentiment de nostalgie, une évocation de l'enfance. Comme si, enfant, il n'y avait jamais d'hiver.
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En y pensant, c’est ridicule. Engager sa vie pour un 14 Juillet, un drapeau qui flotte au vent et le cliquetis du « portez armes » hurlé dans le silence recueilli de la foule pour une fois silencieuse. Pourtant, c’est ce que j’ai fait. D’obscures raisons plus ou moins conscientes baignent peut-être aussi dans le magma liquide de mon cerveau. Mais à la base, il y a quoi ? Les visages solennels d’hommes rasés, leur pas qui semble ne jamais vouloir s’arrêter, leurs carrures rigides et l’hymne guttural de leurs cœurs.
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L’armée captive parce que c’est une aventure humaine hors normes qui donne le droit de tuer et de se faire tuer.
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J'ai failli à ma mission, j'ai déserté mes rêves. Parfois, un sentiment de honte s'empare de moi quand je pense que, de la vie militaire, je n'ai vécu que l'entraînement et le quotidien absurde de la vie en régiment. J'ai vécu l'exercice de la guerre sans la guerre, puis la préparation d'une mission sans la mission.
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Au vu de vos résultats, on ne peut plus cohérents – un point pour vous au passage, on ne peut pas dire que vous n’êtes pas droite dans vos bottes –, j’observe que vous êtes d’une nature particulièrement sensible. Trop sensible.
(p. 21)
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