Où comment faire de 172 pages la longue et minutieuse description d'une courte période de la vie d'un homme qui abandonne métier, femme et enfants à la faveur d'un événement insignifiant. Où la longueur des phrases concurrence la vacuité de l'existence du personnage. Où les deux événements clés sont la vision de la chute sans gravité d'une inconnue dans un port et l'agonie consentie d'un poisson rouge hors de son bocal. Trop d'états d'âme sur une situation que le personnage s'inflige de son plein gré. C'est lent, auto-complaisant et surtout sans intérêt, si ce n'est le cadre nantais. Citation : "J'ai toujours du mal avec les noms, avec l'histoire aussi. Dans l'idéal, j'aime mieux quand il ne se passe rien." Pas moi. Autant passer son chemin.
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