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Critique de mylena


Il s'agit de la deuxième partie d'un grand roman autobiographique sur la vie d''Evguénia Guinzbourg entre 1935 et 1955 (son arrestation, son séjour en prison puis dans des camps jusqu'à la mort de Staline et réhabilitation en 1955). le récit reprend donc en 1940, elle s'occupe pendant un an des enfants de détenus, qui vivent dans des conditions épouvantables. Puis la guerre éclate en 1941, et ça se dégrade : elle transite de camps en camps, rencontre son futur deuxième mari. En 1947 elle est libérée, mais après les camps, les détenus sont interdits de séjour dans la partie occidentale de l'URSS. En fait elle reste finalement à Magadan (la «capitale» de la Kolyma) et fait venir auprès d'elle son fils cadet, le futur écrivain Vassili Axionov, âgé alors de 16 ans. Son autre fils est décédé pendant la guerre. Elle adopte une petite fille. Puis en 1953 c'est le soulagement avec la mort de Staline : « C'étaient des larmes de vingt années. En une minute, tout défila devant mes yeux. Toutes les tortures et toutes les cellules. Toutes les rangées de fusillés et les foules innombrables d'êtres martyrisés. Et ma vie, ma vie à moi, réduite à néant par la volonté diabolique de cet homme ». Et enfin, en 1955, elle peut revenir dans la partie occidentale, réhabilitée « faute de corps du délit ». Evguénia Guinzbourg est vraiment une sacrée bonne femme : malgré ses observations fines sur la nature humaine, elle arrive à garder bienveillance et un certain optimisme. Et elle est douée pour l'écriture, la lecture est facile, fluide.
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