Édité par Blouson Noir, ce sympathique ouvrage illustré relate l'histoire des fameux messages cachés qui ont largement contribué à la réputation sulfureuse des groupes de rock pendant l'âge d'or de l'industrie du disque, (essentiellement vinyle).
Sans prétention et avec humour, cette rétrospective du black masking, run- out graving et autre hidden tracks...autant d'expérimentations sonores et/ou visuelles plus ou moins avouées, se décline sur quelques décennies de distribution musicale sous forme de disques à microssillons, k7 audio ou compact disc, avant l'ère de la dématérialisation.
Les auteurs sont particulièrement amateurs de la " culticime" galette noire (rien à voir avec la crêpe au sarrasin), objet de tous les fantasmes des premiers collectionneurs de supports analogiques, souvent adeptes de Rock'n'roll et de son aura mystérieuse.
Les anecdotes sont nombreuses et parsemées de planches de bd dignes des meilleurs fanzines des années 90, intéressant pour les nostalgiques qui, comme moi, se souviennent, du légendaire morceau Stairway to Heaven, censé receler une incantation satanique si on le jouait à l'envers, ou encore de la fameuse piste fantôme située à la fin de l'album Nevermind de Nirvana.
Mais comme aurait dit feu
Charles Aznavour, on parle ici d'un temps que les moins de 20 ans...
Bref, c'est de l'histoire ancienne.
Ça m'a quand même permis de me replonger dans ma propre collec' de Vinyles pendant un long moment à la recherche d'un message subliminal, d'un signe cabalistique, une piste fantôme...
Je suis tombé sur l'album Foxtrot de Génésis, et me suis aperçu qu'au dos de la pochette figurait en miniature, parfaitement intégrée à l'illustration de
Paul Whitehead, celle de Nursery Cryme!
Je ne me suis pas arrêté là évidemment tombant un peu plus tard sur le Revolver des Beatles je décidais de réécouter les parties enregistrées à l'envers, palpitant!
Cependant côté "run out engraving" je suis toujours à scruter mes disques à la loupe, pas de trouvaille pour l'instant.
Merci à
Diego Gil et J.Guyot ne serait-ce que pour la très intéressante playlist de trois pages et plus généralement pour l'ouvrage qui m'a permis de redécouvrir un univers musical que j'avais un peu délaissé avec le temps.