Plus que vraiment lu, disons que je l'ai parcouru, en lisant certaines pages en diagonale, tant chaque page se ressemble. J'avais beaucoup aimé "
Tombeau pour cinq cent mille soldats", il y a quelques années, pour sa description de la guerre et ses horreurs, même si l'auteur se laisse aller souvent à son imaginaire. Ici, même si le contexte est le même, à savoir la guerre d'Algérie, l'auteur lui-même y ayant participé, je n'ai trouvé que des scènes de sexe dans toutes les combinaisons possibles, de la scatologie à la zoophilie, qui ne sont pas sans rappeler les textes de
Sade. On peut y déceler une certaine poésie, comme le souligne
Michel Leiris en postface, mais je n'y vois qu'une suite de scènes dénonçant, certes, la guerre et l'inhumanité, et sans réel fil conducteur, on ne comprend pas très bien où l'auteur nous emmène. D'autant que les personnages sont tous interchangeables sans réelles particularités qui pourrait les différencier.
C'est donc avec une grande déception que je laisse ce livre. Pourtant Guyotat reste un auteur qui m'intéresse et d'ici quelque temps, je retenterai d'autres livres.
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