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Critique de Sofiert


Ce livre se lit comme un poème engagé contre la barbarie.
L'écriture bien sûr, les métaphores qui s'enchaînent les unes après les autres comme dans l'urgence, voire dans le chaos.
L'accumulation de scènes d'horreur, de violence, de drames sans fin qui se succèdent dans une émotion froide.
Un personnage qui n'en est plus un, "l'evanoui ", un enfant sans nom, sans conscience, qui agit comme un robot et qui ne peut s'émouvoir qu'un court instant devant la beauté d'une femme.
On n'éprouve pas d'empathie pour cet enfant-soldat qui a vécu l'inadmissible, l'inconcevable. Il est au-delà, car Hubert Haddad ne met pas de psychologie dans son personnage, il ne cherche pas à éveiller la pitié, la compassion du lecteur pour cet enfant- là.
Mais il pousse un cri de rage, de colère pour tout ce qu'il incarne, pour tous ces enfants qui ont un nom qu'on leur a enlevé, qu'on a noyés dans l'anonymat de notre indifférence.
Et c'est ce cri de colère et de révolte qui devrait atteindre le lecteur au plus profond.
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