Je suis dans un état d'esprit en ce moment, où tout ce qui tourne autour de la littérature blanche comme ce roman, me fait un bien fou. Je m'attendais à plus de rythme, plus de révélations, mais malgré tout, j'ai adoré ce livre.
J'aurais dû m'attendre à ne pas être transporté par cette intrigue et ne pas être emporté au point de tourner frénétiquement les pages les unes après les autres. Ici, on est dans la zénitude, le temps qui passe, les descriptions de la nature et l'évocation des sentiments, des colères, des amours,…
La 4ème de couverture annonce la couleur en parlant de l'autrice : romancière psychologuqye héritière d'
Henry James. Tout est dit. J'ai tenté de me plonger dans l'une des oeuvres d'
Henry James. J'en suis revenue mais je compte bien m'y mettre sérieusement. D'une part, les romans d'
Henry James sont assez exigeant (ce qui n'est pas le cas dans ce roman). Mais aussi et surtout, ses romans sont beaucoup du ressort de l'intrigue psychologique. Je dirais même de la contemplation des émotions, des sentiments, des conventions sociales,…
On est en plein dedans. Il ne faut pas s'attendre à des révélations comme des secrets de famille abracadabrantesques. On est sur de la lecture apaisante. On est en week-end avec la famille, en tant que spectateur, comme une envie de rentrer dans le roman pour intervenir mais on se laisse aller, jusqu'à la dernière page. C'est comme si on quittait une famille à la fin. J'ai beaucoup apprécié cette lecture et souhaite réellement continuer dans cette lancée : lire davantage de littérature blanche.