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Un prêtre qui assassine subitement cinq personnes devant son église, ça n'est pas habituel, même pour une petite ville australienne.
La tuerie a eu lieu un an plus tôt et Martin Scarsden, un journaliste, a été envoyé par son journal pour écrire un article sur la façon dont les habitants vivent aujourd'hui, alors que les raisons de cet acte n'ont jamais été expliqués.
Je suis très rapidement entrée dans ce roman et dans cette petite communauté soudée.
L'intrigue et palpitante mais elle prend rapidement une tournure un peu alambiquée quand même.
Alors que l'enquête initiale ne porte que sur le massacre de 5 personnes, il va s'avérer que chacun des habitants ou presque a des choses à cacher et que les secrets sont aussi nombreux qu'effroyables dans cette toute petite ville.
J'ai été un peu lassée par les répétitions des faits, l'auteur doit croire que les lecteurs n'ont pas de mémoire, alors il récapitule les faits sans cesse, on apprend ce que sait untel, ce que dit un autre, ce que répète un troisième, ce qui finalement va être écrit dans un article…
L'ambiance de cette petite ville isolée où la chaleur est écrasante est particulièrement bien décrite, mais j'ai déploré les longueurs et les répétitions.
Le roman aurait gagné à être un peu plus court car les répétitions sont vraiment lassantes et gâchent un peu le suspense en le délayant.
Je remercie NetGalley et les éditions Fayard pour cet envoi.
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Grâce aux éditions Fayard et à net galley, j'ai pu lire: Qu'ils brûlent de Chris Hammer.
À Riversend, une petite ville de l'Australie rurale terrassée par la sécheresse, un jeune pasteur charismatique et dévoué ouvre le feu sur ses paroissiens. Il tue cinq d'entre eux avant d'être abattu à son tour.
Un an plus tard, Martin Scarsden arrive à Riversend, chargé d'écrire un article sur l'état d'esprit de ses derniers habitants à l'approche du premier anniversaire de l'horrible tragédie.
Pour quelle raison le pasteur a-t-il eu cet accès de folie meurtrière ? Y a t-il un lien avec l'assassinat de deux touristes allemandes ?
Poursuivi par ses propres démons d'ancien correspondant de guerre, Martin se retrouve malgré lui mêlé à une enquête et une tempête médiatique sans précédent.
Ayant envie de me plonger dans un thriller et de partir en Australie, j'ai choisi dans ma PAL tablette : Qu'ils brûlent.
Cinq balles mortelles. Un acte effroyable. Plusieurs vérités. Dit comme ça, c'est plus que tentant. Malheureusement, ce thriller ne tient pas tout à fait ses promesses.
Cela traîne en longueur, c'est dommage. Au bout des cent premières pages, je m'ennuyait et me suis vraiment demandé où l'auteur allait m'emmener.
Il y a différents personnages, chacune d'entre eux a sa propre vérité, sa façon d'apporter différents éléments.
Toutefois, c'est lent, cela manque vraiment de punch à mon goût. J'ai failli décrocher plusieurs fois. Je l'ai lu car c'était un service presse mais j'avoue que cette fois-ci mon avis est très mitigé.
J'ai apprécié de me retrouver en Australie, en pleine cagne. Il fait chaud, très chaud même et ce n'est pas seulement qu'à cause de la sécheresse. Un feu peut se déclarer à tout moment.. L'ambiance est lourde, ce que j'ai aimé.
Par contre, je n'ai pas accroché plus que ça avec Martin, le personnage principal. Il m'a laissé plutôt indifférente de même que tous ceux côtoyés tout au long de ce roman.
Il est trop long. Plus d'actions, moins de pages, et il aurait pu être parfait ce qui n'est pas le cas ici.
Petite déception donc, d'où le trois étoiles.
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Qu'ils brûlent de Chris Hammer est un polar australien d'une belle texture et d'une épouvantable odeur de mort. Pour vous dire que je cherche encore pourquoi le pasteur a tué cinq personnes. Un an plus tard un journaliste viens prendre le pouls des habitants de ce petit trou perdu australien. Les polars de l'Australie comme ceux de l'Afrique du Sud sont d'une extrême violence à lire, mais le fil conducteur n'est pas toujours aisé à suivre. Voilà que je peux dire de ce roman.
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Riversend, ville rurale d'Australie, brûle de partout, au sens propre comme au figuré, après qu'un jeune pasteur respecté et apprécié de quasiment tout le monde, a ouvert le feu tuant 5 personnes avant d'être abattu. Un an après les faits, Martin Scarsden, journaliste, est envoyé sur place pour faire le bilan de l'année qui a suivi cette tragédie. Comment les habitants se remettent-ils de ce drame ? Avec la même question jusqu'à présent sans réponse, pourquoi ce pasteur sans histoire a-t-il tué ces gens-là ?

J'ai apprécié de passer quelques temps dans cette petite ville fictive de l'Australie profonde, accablée de chaleur, très bien représentée par l'auteur, tout en étant confortablement installée dans mon fauteuil, au frais.
Les personnages sont bien décrits, fouillés, décortiqués, complexes. Beaucoup d'événements se produisent et des journalistes très présents occupent vite le terrain. L'auteur étant lui même journaliste, connait bien les rouages de ce métier et les décrit parfaitement dans son histoire. Cet aspect là est également intéressant.
C'est un roman dense, bien écrit, bien construit, plutôt classique et malgré quelques petites longueurs, agréable à lire. C'est le premier roman écrit par cet auteur et le premier d'une série avec le personnage principal, Martin Scarsden. Il aurait été choisi pour être adapté à la télévision. J'aurai plaisir à lire les suivants.
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C'est le second récit se déroulant en Australie que je lis en peu de temps et le début de ma lecture était prometteur, dans la petite ville de Riversend un prêtre tue 5 de ses paroissiens avant d'être abattu à son tour.

Un journaliste Martin Scarsden se rend sur les lieux du crime un an plus tard afin de faire un récit de ce tragique évènement, cette enquête va plus ou moins raviver des souvenirs douloureux de son ancienne carrière de journaliste de guerre. Dans cette petite ville, il va croiser tout type de personnages, des plus renfermés au plus bavard et surtout un double meurtre va également être perpétré lors de la venu de Martin Scarsden.

Malheureusement j'ai trouvé le récit vraiment long et pourtant il y a tous les éléments de base pur rendre celui-ci efficace mais au contraire il traine en longueur et peur de son intérêt.

De plus je n'ai pas ressenti d'empathie pour le personnage central ce qui fait que je n'ai pas du tut été sensible à ce qui se passait sur place lors de son enquête. Dommage le début paraissait vraiment un page turner mais cela n'est pas du tout le cas et j'ai un peu peiné à finir cette lecture.

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A Riversend, petite ville australienne terrassée par la sécheresse et le déclin économique, Byron Swift, jeune pasteur apprécié de tous, tue de sang froid cinq de ses paroissiens devant son église, avant d'être abattu à son tour. Cet accès de folie meurtrière demeure inexpliqué jusqu'à ce qu'un an plus tard, le journaliste Martin Scarsden s'installe quelques jours en ville pour écrire un article sur les suites de cette tuerie et son impact sur la communauté de Riversend. Pour les besoins de son enquête, il rencontre quelques uns des habitants qui vivent encore dans cette ville désolée. Il se rapproche de Mandalay Blonde une libraire qui élève seule son enfant, et défend farouchement le pasteur, de même que Fran Landers, l'épouse d'une des victimes du massacre. Alors qu'il est encore hanté par son passé de correspondant de guerre, Martin tente d'établir le lien entre le massacre et la découverte des corps de deux touristes allemandes retrouvées au fond d'un réservoir. Peu à peu, cette enquête journalistique devient une tempête médiatique sans précédent.

Intriguée par la couverture de ce roman, je me suis laissée tenter par cette enquête menée par un journaliste dans l'arrière-pays australien. Ayant encore en tête les images d'un pays ravagé l'an dernier par les incendies, faunes et flores entièrement détruits par des feux de brousse indomptables, j'ai été sensible à la photographie représentant un kangourou dont on sait que la population, ainsi que celle des koalas ont été décimées par la catastrophe. L'Australie m'a toujours fait rêvée mais c'est avec un pincement au coeur que j'imagine désormais ce pays comme un avant-goût de l'enfer.

Les incendies sont la toile de fond de ce roman, ils encerclent une petite ville quasi fantôme perdue au fin fond du bush, où « quand le wifi fonctionne c'est comme l'assistance gouvernementale en période de sécheresse: un vrai compte-goutte »… Abandonnés du reste du monde, ses habitants y survivent tant bien que mal et entretiennent quelques secrets du cru qu'il vaut mieux ignorer… le style de Chris Hammer est impitoyable comme le soleil brûlant du désert, quasi hypnotique pour nous tenir en haleine tout au long de cette intrigue sombre et complexe, où l'on ne devine rien, pas même un soupçon de dénouement. Lorsque celui-ci arrive il se joue sur quelques pages dont il ne faut rien perdre pour comprendre, enfin. Car j'avais vraiment hâte de savoir les raisons pour lesquelles un homme de foi à la personnalité contradictoire a pu abattre de façon calme et méthodique plusieurs personnes, sans laisser présager une quelconque motivation: ni conflit, ni heurt. Est-ce la rumeur malsaine qui se répand comme un flammèche dans la brousse et qui s'enflamme pour détruire une communauté, qui est à l'origine de ce massacre?

En dépit de son intérêt constant, le récit aurait peut-être gagné à être un peu plus court, car l'intrigue est fortement axée sur les travers du métier de journaliste. Profession initiale de l'auteur, ce qui apparait comme une évidence lorsqu'on suit le personnage de Martin Scarsden. Alors qu'il se rapproche de certains membres d'une communauté très éprouvée par la tragédie, celui-ci doute de ses actes, se remet en question face à l'implacabilité d'un métier par lequel on peut anéantir sans scrupule la réputation d'une personne. Martin Scarsden est un homme partagé entre la passion de son métier et l'empathie qu'il est capable d'éprouver pour des êtres touchés par le drame. Il est pris dans une tempête médiatique qu'il ne maîtrise plus, et s'aperçoit que le revers de la médaille peut être douloureux.

Malgré quelques longueurs, j'ai beaucoup aimé ce roman pour son intrigue bien menée, limpide et attrayante, ainsi que pour ses personnages tout en contradiction. Je remercie les Editions Fayard et la plateforme Netgalley pour cette lecture passionnante.
Lien : https://loeilnoir.wordpress...
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Un prologue qui vous accroche et vous met KO dès le départ c'est ainsi que l'auteur a choisi de nous présenter la petite bourgade australienne de Riversend où un jeune prêtre aimé de tous va vider le chargeur de son fusil tuant cinq membres de sa paroisse. Une scène traumatisante, sans qu'aucune explication ne l'accompagne, qui se conclu par la mort du pasteur sous les balles de la police. Martin Scarden, journaliste est missionné pour écrire un article sur la situation un an après. Auprès de la population Martin va recueillir des témoignages qui dressent une image bien différente de celle donnée par son journal au moment des faits. Martin est un personnage tourmenté, ancien correspondant de guerre, il va devoir faire face aux conséquences inattendues de son enquête. Un thriller captivant avec une ambiance forte d'arrière pays brulé par le soleil, la sécheresse ravageant cultures et élevages, ce n'est pas rappeler le « canicule » de Jane Harper. Les descriptions de ce village rural en pleine crise sont excellentes. J'ai beaucoup aimé le personnage déjanté du vieux Codger, celui de la belle Mandalay blonde qui tient le café/bibliothèque du coin. Les explications du drame se construisent petit à petit donnant une intensité à l'intrigue et nous laissant souvent en apnée. Pourtant j'ai était dérangé par les constantes répétitions des scénarios imaginés par Martin, une fois m'aurait amplement suffit. Mis à par ce bémol, j'ai apprécié cette lecture chaude comme la braise, à l'intrigue complexe, qui a su m'embarquer. Au-delà du côté thriller, j'ai trouvé dans ce roman un beau travail sur le métier de journaliste, sur ce que l'on peut dire ou non, sur le fait de ne pas dévoiler ses sources, sur cette profession tant décriée et sur ce que peut générer une tempête médiatique de forte magnitude. Je ne peux que vous conseiller de le glisser dans votre valise pour les vacances. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Merci au site @netgalley de m'avoir permis de découvrir ce roman. Il est ici beaucoup question de chaleur ( à travers la météo et les incendies) . En effet direction l'australie australe, dans une vielle paumée , en plein déclin démographique et économique. A la sortie d'une messe, un prêtre , pour une raison inexpliquée, un prêtre tue 5 personnes avant de se faire tuer . un journaliste est envoyé sur place, un an après , afin de faire un reportage sur la ville et ses habitants . Il va être confronté à l'hostilité d'une bonne partie des habitants . Il va être amené à enquêter sur le prêtre et les motivations de son coup de folie , qui était adulé par certains et accusé de pédophilie par d'autres . Qui était il vraiment ? le journaliste sera amené aussi à s'intéresser à la découverte de deux corps..y a t'il un lien ou pas?
L'idée de départ est intéressante et plutôt originale . le cadre de l'intrigue m'a bien plus , même si je ne serais pas résister à de telles chaleurs ( dont on parle énormément dans le roman, et c'était redondant à force.)
L'auteur prend son temps pour installer l'intrigue , e du coup c'est un peu lent , l'action est longue a démarrer. Il y a un nombre important de personnages , c'était parfois dur de s'y retrouver même s'ils étaient plutôt intéressants , et bien travaillées , notamment au niveau psychologique , au point de reléguer l'enquête au second plan, ce qui est dommage ( notamment les états d'âme et les questionnements du journaliste vis à vis de son métier surtout étaient trop présents). L'intrigue est un peu complexe ( à la fin je me suis dit tout ça pour ça ) , avec un léger manque de densité Une lecture qui reste intéressante malgré un manque de rythme ( voulu par l'auteur ) et quelques longueurs .
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Riversend est une bourgade imaginaire de l'outback australien , ilôt perdu au milieu d'une immensité désertique, écrasé par la canicule. C'est là que débarque Martin, reporter employé par un grand quotidien , chargé de pondre un article sur le ressenti des autochtones un an après qu'une incompréhensible tragédie meurtrière ait frappé ce village de Sims (dont une carte figure dans les pages de garde). Ce journaliste, doublement perturbé par une expérience traumatisante dans une zone de conflit ainsi que par une crise de la quarantaine, va se heurter à la méfiance, voire l'hostilité des locaux, s'acharner à découvrir des secrets enfouis, flairer le scoop propre à flatter son égo jusqu'à ce que cela se retourne contre lui et vire à la descente aux enfers. Un scénario bien construit , une intrigue accrocheuse, une satyre savoureuse du fonctionnement des médias ; cependant le récit contient beaucoup de redites dans le cheminement de l'enquête comme si l'auteur avait peur de perdre le lecteur en route.
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Australie. Terre de soleil et sèche.
La ville de Riversend a vu son pasteur tuer 5 de ses paroissiens, il y a un an. Martin Scarsden, journaliste, vient faire un reportage sur les habitants après ce drame. La première personne qu'il rencontre est la libraire, Mandalay Blonde. Elle va alors lui donner une meilleure approche : faire un article sur la raison pour laquelle il a commis ce massacre plutôt que de se vautrer dans la souffrance d'une ville en deuil.
À partir de là, Martin va enquêter et découvrir beaucoup de choses sur les habitants mais aussi sur lui-même. Il va même devenir un presque habitant.
Ce roman est un petit bijou ! Non seulement, il est multiple dans son évolution de l'enquête (plusieurs rebondissements) mais il met aussi en parallèle l'évolution de Martin.
Et c'est là toute la subtilité de son écrivain, Chris Hammer. Celui-ci nous entraîne à sa suite et nous dévoile les méandres complexes de l'homme. Et n'oublions pas le soleil de Riversend qui est un personnage à part entière ! Présent, brûlant, il nous donne une ambiance lourde et pesante.
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