C'est par hasard que je suis tombé sur cette bande dessinée à la bibliothèque. Si en feuilletant les pages, les dessins ne m'ont pas spécialement attiré, j'ai en revanche beaucoup accroché à l'intrigue qu'on voulait me vendre.
Au final, j'ai beaucoup aimé cette aventure. L'enquête est assez prenante jusqu'à sa révélation finale, certes un peu grosse, mais que je n'avais pas vu venir et qui m'as bien plu.
Dommage que les dessins m'ait un peu perdu par moment. J'ai parfois eu du mal - notamment au début - à me fidéliser avec ses sept détectives et à me faire une idée de qui est qui.
Ça ne m'as pas empêché de passer un très bon moment. Si la bibliothèque où j'ai emprunté cette bande dessinée ne semble pas avoir les autres opus de la saga "Sept" (dommage car le concept me plaît bien), j'ai vu en revanche qu'elle possédait les spin off de ce tome consacré à nos détectives que j'irais emprunté à l'occasion en espérant passer un aussi bon moment.
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Les bandes dessinés des éditions Delcourt sont décidément de qualité ! L'intrigue est soignée et tient en haleine le lecteur : j'ai même dû parfois revenir en arrière dans ma lecture pour avoir à l'esprit tout le nécessaire à la résolution ! Sans hésiter, je lirai d'autres tomes de cette série des 7.
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J'ai lu chaque tome dédié à chaque détective avant de lire cet opus les rassemblant, ce qui n'est pas plus mal car j'avais totalement oublié qui était qui, qui faisait quoi. D'un oeil totalement nouveau, je me plonge dans cette enquête et celle-ci est particulièrement bien menée. La fin est surprenante et on se dit que ça a été diablement bien pensé du début jusqu'à la fin pour une BD one-shot ! Alors qui est le réel tueur en série derrière ces comptines ? J'aime toujours les traits mais je trouve malheureusement qu'il y a certaines pages indigestes, il y a tellement de textes qu'on a envie de les lire en diagonale.......
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Avec ces sept détectives là, j'ai un peu fait les choses à l'envers puisque j'ai d'abord découvert certaines aventures individuelles (Miss Crumble, Ernest Pâtisson, Martin Bec) avec plus ou moins de succès avant de dévorer le volume inaugural.
De même, j'ignorais complètement que "Sept Détectives" était un album appartenant à un ensemble beaucoup plus vaste orchestré par les éditions Delcourt, à base du chiffre magique et d'archétypes de héros... Mais ça, c'est une autre histoire.
Londres, 1920. Scotland Yard est aux prises avec un tueur en série insaisissable qui non content de soigner ses macabres mises en scène semble obsédé par le chiffre "7" et est assez fin pour ne pas laisser d'indices derrière lui. En revanche, l'homme est joueur -pour ne pas dire provocateur-: sur chaque scène de crime, il a pris soin de laisser la liste des sept meilleurs enquêteurs qui soient.
C'est ainsi que les fins limiers se retrouvent un soir dans la coquette demeure d'Ernest Pâtisson pour répondre à la convocation de Scotland Yard.
Après des débuts chaotiques, ces sept personnages hauts en couleurs décident de s'allier et de conjuguer leurs talents, le temps de l'enquête. Mais le meurtrier n'est pas de ceux qui se laissent démasquer si facilement et de fausses pistes en mystères dévoilés, de soirées trop arrosées en théories parfois abracadabrantes, ils ne seront pas trop de sept pour parvenir à trouver la clef de l'énigme et celle-ci vous laissera les jambes coupées, le souffle court et la stupéfaction au fond des yeux, croyez-moi!
Certes, le procédé qui consiste à faire se rencontrer plusieurs types d'enquêteurs, des types même, n'est pas nouveau, mais c'est ici parfaitement maîtrisé, audacieux et fort réjouissant.
Chaque personnage n'est autre que l'alter ego d'un pendant littéraire qui a fait ses preuves auprès du lectorat. Ainsi, Miss Crumble n'est autre que la jumelle de Miss Marple quand Ernest Pâtisson s'érige en portrait d'Hercule Poirot, Martin Bec a tout du commissaire Maigret sauce quai des orfèvres alors que Richard Monroe emprunte ses traits à Sam Spade ou encore Philipp Marlowe, le duo Nathan Else et John Eeaton rappelle de manière troublante le tandem Holmes/Watson. Enfin, Frédérick Abstraight qui s'obstine à chasser le dragon pour chasser son mal de vivre apparaît comme le reflet d'Abberline, l'inspecteur malheureux qui échoua à capturer Jack l'éventreur.
Au delà de l'hommage rendu aux grands maîtres du genre à travers ces créations savoureuses, l'album de Hanna et Canete réussit le pari de réunir en un seul écrin les codes des romans noirs ou policiers un peu vintage et ceux du thriller plus contemporain. Les époques et les styles se mélangent et le résultat est parfaitement homogène, équilibré... jouissif.
La vivacité des dialogues -tout à tours très drôles ou incisifs-, le rythme et la fluidité de la narration qui parvient à se jouer de nos nerfs en virtuose, l'audace de la chute (je ne m'en remets pas!) et du scénario qui m'a fait frémir et tenu en haleine comme une possédée, la psychologie fouillée des personnages -fait d'autant plus appréciable que l'album n'appelait pas de suite et aurait dû demeurer un one shot je crois-, le graphisme et les dessins âpres, un peu sombres participent aussi pleinement à la réussite de cette bande dessinée savoureuse qui dépoussière certains codes du roman policier en lui rendant un bel hommage.
Il ne me reste plus qu'à compléter ma collection des aventures de ces sept larrons. Je sais déjà qui sera au coeur de ma prochaine découverte: je m'en vais chasser le chasseur de dragons moi, après Belleville et le cottage du Norfolk. Et j'ai hâte!
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Sept détective se révèle assez décevant dans la trame du scénario. Après un début plutôt réussi, le récit va s'enliser en nous noyant dans les détails les plus insignifiants les uns des autres afin d'épaissir le mystère et de nous permettre de résoudre une énigme à savoir l'identité du tueur.
On nous présente de manière fort originale chacun des personnages sur sept cases d'une planche chacune. Il y aura pas mal de dialogues mais cela permet de poser le concept de l'histoire sans passer par la narration habituelle. J'ai trouvé cette présentation plutôt intéressante.
Les détectives vont ensuite évoluer dans une histoire qui ne permettra pas de distinguer leurs différentes personnalités alors que nous avons là la fine fleur des enquêteurs. La fin à double détente ne parviendra pas à sauver le scénario d'un manque évident de dynamisme et de fluidité.
Pour autant, je dois bien avouer que l'ensemble est quand même de bonne facture avec un mécanisme général assez bien trouvé.
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Pour le treizième tome de la série Sept, je ne suis pas spécialement enthousiasme. Personnellement, je n'ai pas accroché à ce graphisme, avec ses traits très anguleux et parfois défiant toute logique morphologique et cette ambiance un peu glauque. J'ai eu du mal à suivre l'histoire, c,était pas moment compliqué. Ceci-dit, j'ai aimé ces personnages originaux, voir marginaux. L'arrivé des comptines et la "twist" vers la fin me rappelle avec nostalgie "Dix Petits Nègres" d'Agatha Christie. Pour être honnête, sans avoir deviné "qui", je devinais le punch final, alors je ne suis pas estomaquée par les révélations finales. Par contre, les motivations du meurtrier sont intrigantes. J'ai aimé le clin d'oeil à la reine du polar. Donc, une Bd qui mérite d'être lue, mais qui ne m'a pas impressionnée comme certaines autres tomes de la grande fratrie des Sept.
J'ai appris récemment qu'il existe une série Bd consacrée aux sept détectives en présence, soit un tome pour chaque personnage, en commençant avec Miss Crumble pour le tome 1. La série s'appelle sans fioritures "Détectives". C'est en soi une très bonne chose, puisque que nous avons ainsi l'opportunité de mieux percevoir et de comprendre le génie propre à chaque détectives, choses qu'il est difficile de faire dans un contexte où les sept œuvrent ensembles.
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