Comme à la lecture de chaque roman de Thea von Harbou adapté au cinéma par
Fritz Lang, on se demande lequel du roman ou du film a inspiré l'autre.
Comme le film éponyme, le roman
Les Espions présente peu de relief et un intérêt limité dans les différentes scènes qui se succèdent sans réel lien logique.
Ce roman peut être lu par ceux qui ont vu le film, mais l'inverse paraît moins évidente.
On espère trouver dans le texte quelques détails qui complèteraient les images, mais on reste, là aussi, un peu sur sa faim.
Le film, quant à lui, conserve un intérêt indéniable dans l'esthétique que
Fritz Lang savait donner à ses plans et dans l'intérêt historique que présentent des prises de vues d'une époque révolue.