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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce roman n'est encore qu'une dystopie car même s'il n'y est pas question de pandémie, tous les ravages que nous avons infligés à la planète sont arrivés à un point de non-retour qui n'est pas si éloigné dans le futur. Pour s'en rendre compte il suffit d'écouter les infos, c'est de pire en pire chaque mois !

Dans le Paris contemporain de Jonas, proche de la quarantaine, les cancers et autres maladies règnent en maître ; l'électricité et l'eau sont régulièrement coupés et le ravitaillement est anarchique ! Jonas est infirmier à domicile et fais ce qu'il peut avec ce qu'il trouve, le plus souvent ils les aident à mettre fin à leur vie, sans attendre les souffrances atroces !

Dans cette friche urbaine, il fréquente Khadija, plus jeune que lui et qui s'investit dans un mouvement écologique, “Absolum” qui a pour mot d'ordre “la révolution pour la Terre”. Dans ce chaudron en ébullition Jonas doit décider de son avenir ; partir vers le nord, résister avec Khadija, retourner vers son passé !!

Il faut prendre du recul pour lire ce roman, sous peine de se retrouver très angoissé ou déprimé ou alors réagir et agir ! Il se lit comme un thriller mais qui n'a pas de fin dans son réalisme déroutant !

L'espoir me fait croire qu'une prise de conscience pourrait être bénéfique mais encore faudrait-il que les dirigeants isolés dans leur bulle de luxe et d'égocentrisme le fassent aussi, le pouvoir est entre leurs mains !!

#lariposte #NetGalleyFrance #rentreelitteraire2021

Challenge MAUVAIS GENRE 2021
Challenge RIQUIQUI 2021
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Ce roman bien qu'une dystopie tombe à pic pour entretenir le malaise existentiel ambiant actuel.
Le roman se passe vers les années 2030-40; un jeune homme pense à s'exiler vers le Nord pour espère t-il trouver une vie plus agréable: on peut le penser natif du sud de la Méditerranée ou d'un autre pays lointain, mais non, il est parisien, la ville est desséchée et les pénuries s'accumulent. les loups ne sont pas dans la ville mais presque.
De plus s'installe dans la ville, une organisation "Absolum" qui prône la révolution contre les possédants qui profitent et dirigent. La violence monte .
Notre jeune homme avant de décider de partir était un infirmier aimé de ses patients , il les soulageait jusqu'au bout...
Il voudrait emmener avec lui Kadhidja, une jeune femme qu'il aime , mais elle préfère la lutte armée. Il part, revoit sa soeur, revient, a du mal à décider de son avenir.
J'ai aimé cette lecture même si à mon humble avis il manque un petit quelque chose , c'est ténu, un peu plus de chair peut-être. Merci à #NetGalley et aux Edts Plon pour cette lecture.
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Dans un Paris apocalyptique, où les saisons n'existent plus, où les températures atteignent des records même en plein hiver, où règne le chaos, Jonas, un jeune infirmier, tente de survivre tant bien que mal. L'envie de tout quitter se fait de plus en plus pressante. Même l'amour de Khadija ne semble plus le combler totalement. de nouveaux mouvements voient le jour, la riposte est en marche.

Voilà un roman profond et rondement mené. L'auteur a su créer une ambiance pesante qui m'a touchée tout au fil des pages. Il faut dire que l'espoir a très peu de place dans ce récit et que la noirceur est très présente. Jean-Francois Hardy a su rendre cette atmosphère, notamment au travers d'un personnage principal très bien dépeint.

Au travers de Jonas, toutes les désillusions de cette jeunesse bloquée dans un nouvel ordre, se font ressentir. Ce personnage est complexe, parfois un peu trop même. Je l'ai trouvé si blasé. J'ai également apprécié le personnage de Khadija, qui saura se rebeller et se battra.

L'auteur nous décrit un univers sombre, en proie aux crises écologiques et à la misère. le seul bémol que je pourrais émettre, c'est que j'aurais aimé en savoir davantage sur les raisons qui ont amené à cette situation. J'aurais apprécié un contexte bien expliqué, pour mieux me plonger dans cette atmosphère. Malgré tout, rassurez-vous, les événements sont clairs.

La plume de l'auteur m'a conquise. Avec un style incisif et véloce, en totale adéquation avec la teneur du récit, les pages ont défilé. Les chapitres sont de taille moyenne. le roman est assez court, et pourtant, je l'ai trouvé très dense.

Un récit sombre, dans lequel l'espoir n'a presque pas de place. Aux côtés du personnage principal, le lecteur découvrira un Paris apocalyptique. Un roman qui prête à réflexion. À découvrir.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Comment rester insensible à ce que raconte ce roman ? Il pose – et il nous pose – des questions d'une brûlante actualité, sur ce que nous sommes, sur ce que nous pourrions faire, en tant que citoyens, acteurs, consommateurs… -, sur le risque écologique et les catastrophes vers lesquelles notre société semble foncer tout droit.

Mais en même temps, Jean-François Hardy semble réduire tout cela à un choix exclusivement individuel. Si Khadija fait le bon choix, alors il y aurait d'un côté les « bons », ceux qui s'engagent, et de l'autre les « tièdes », qui restent un poids et ne servent à rien. Mais quelle est précisément la cause défendue, et quels seront les moyens employés ? Cela compte-t-il, cela doit-il compter dans le choix ? Toutes ces questions ne me semblent pas aussi simples que cela à trancher…

Alors ? Alors, en sortant de cette lecture, je ne sais pas tellement plus ce qu'il faudrait faire. On peut évidemment se moquer des « Jean-René », présentés comme les tenants de l'ordre ancien, dépassés par les événements, mais qui continuent à penser que l'ordre, l'organisation, la rigueur, peuvent permettre de passer la crise. On peut aussi se dire que les « Jonas », qui ont profité – comme nous tous – du système, mais semblent incapables d'agir, sont les vrais points de blocage. Ou alors on peut se dire que, face à ces situations imprévues et imprévisibles, il n'y a pas une solution unique et simple, et que, face à cela, il faudrait un leader. Car se contenter de remplacer quelque chose par rien, cela ne semble pas non plus être la bonne solution…

Mais, finalement, on ne sait pas. Et, peut-être que finalement, comme nous l'a montré la situation actuelle, personne ne sait véritablement quelle est la solution ultime. Beaucoup protestent, contestent, affirment… mais c'est toujours simple lorsque l'on n'a comme horizon que sa propre existence.

Bref, à l'issue de cette lecture, ce qui domine, peut-être encore davantage qu'avant, c'est le doute…
Lien : https://ogrimoire.com/2021/0..
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C'est un premier roman que nous propose Jean-François Hardy. Il a été plume pendant deux ans au cabinet de l'écologie. Il nous propose un roman qui nous transporte dans un avenir proche, une grosse dizaine d'années. Nous sommes à Paris dans les années 2030, la ville n'est plus que l'ombre d'elle-même. Les pandémies font rage, des maladies contractées par la pollution, l'usage abusif des produits chimiques, engrais, produits phytosanitaires etc...

Jonas, notre narrateur, est infirmier, il aide les malades en fin de vie. Il a décidé de tout laisser , de tout quitter pour se diriger vers le Nord, tenter sa chance dans l'espoir d'un meilleur climat et d'une vie meilleure.

Même en hiver les températures avoisinent les 30 degrés. L'eau et les denrées deviennent rares par le fait des incendies de plus en plus fréquents. le rationnement est mis en place.

Le monde est contrôlé, régenté. La société est divisée et un murmure révolutionnaire - un groupuscule nommé ABSOLUM - fait rage.

Jonas est partagé entre l'amour qu'il éprouve pour Khadija - militante d'Absolum -, le lien familial avec sa soeur Natalia et l'envie de partir. Que faire ? Regarder ce monde en déliquescence ou agir ?

C'est cette question que Jean-François Hardy nous pose en se basant sur des rapports de plus en plus alarmistes du Giec. Quand la fiction rejoint l'actualité, nous sommes en plein dedans , mais est-ce une fiction ?

Que ferions-nous ? Que faisons-nous ?

Un roman percutant, très réaliste que je me suis surprise à vouloir terminer assez rapidement malgré sa noirceur. Une lecture indispensable pour peut-être avoir le sursaut nécessaire pour réagir avant qu'il ne soit trop tard pour sauver notre planète et notre espèce.

Ma note : 8/10



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Le monde a chaud, le réchauffement climatique s'est intensifié, les maladies se sont développées, les médicaments sont épuisés, l'alimentation est rationnée, les libertés sont entravées, les manifestations sont réprimées par la violence et les cancers se sont multipliés : « Et gloire à ce monde, à son industrie pétrochimique, à l'agroalimentaire, aux bagnoles et aux avions, qui ont rendu le cancer aussi obligatoire que l'école primaire. » (p. 13). Jonas vit à Paris, il a trente-sept ans et il est infirmier. Il tente de soulager la souffrance de ses patients, par son humanité, car il manque de molécules pour alléger leur douleur. Il ne peut que les conseiller sur les morts les moins douloureuses. Les corps sans vie s'accumulent, mais aucun ne bénéficiera de funérailles.


Dans deux semaines, Jonas ne sera plus là, il prévoit de fuir au nord de l'Europe, d'être un exilé climatique. Mais avant, il accompagne les malades. Parmi eux, un homme politique qu'il exècre, car il aurait pu agir quand il était au pouvoir. A contrario, il est ému par un enfant qui perd son combat contre la leucémie. Après sa tournée, il rejoint Khadija, de qui il est amoureux. La jeune fille est une membre active d'un mystérieux mouvement, qui prépare une révolution pour la Terre. Avant de partir, Jonas décide de revoir sa soeur, qu'il n'a pas vu depuis plusieurs années. Pendant quelque temps, il renoue avec la vie passée. Passée, mais revenue à des temps très anciens, sans électricité, etc. le chaos arrive dans les campagnes. Jonas est déchiré : sauver sa peau ou sauver le monde ?


L'histoire se déroule dans un futur proche. Il est très anxiogène, car les évènements qui se produisent en 2030 sont la suite de ce que nous constatons dans nos sociétés. Lorsque Jonas évoque l'origine du mal, nous lisons, effarés, les faits actuels et ceux des dernières années. le mal a commencé, qu'il soit sociétal, climatique, social, législatif, médical, etc. Jonas se souvient que les gouvernements culpabilisaient les citoyens, il se rappelle les recommandations au sujet des ressources (fermer les robinets, éteindre la lumière, etc.) et il se remémore l'inertie de ceux qui étaient au pouvoir. Alors que Kadhija se révolte, il est désenchanté. Chacun espère convaincre l'autre de son choix : l'exil ou la lutte ? L'une refuse la fuite, l'autre pense que le combat est vain. Ce roman est d'autant plus angoissant que Jean-François Hardy a été « plume » au cabinet de la ministre de l'Ecologie de 2019 à 2021.


La riposte est un récit d'anticipation glaçant en raison de son réalisme, puisque l'intrigue s'intègre et est la continuité de notre passé proche et de notre présent. J'ai été gagnée par le pessimisme de ces prévisions et je me suis sentie malmenée. Même s'il m'a manqué l'attachement aux personnages, trop occupés à survivre pour se faire aimer de nous, j'ai été frappée par l'urgence d'agir. C'est un roman féroce et tragique.


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« C'est cela notre époque, présent indéfini sans passé ni avenir, continuité sans interruption, sans égarements, surtout sans oiseaux. (…) Octobre s'achève encore dans la canicule. » Ainsi s'ouvre, après quelques pages « La riposte », sur un monde dévasté que l'on pourrait envisager de dater vers 2030, quand cette terre fatiguée aura décidé de se débarrasser des humains devenus persona non grata. Jonas, infirmier à domicile, prodigue ses derniers soins avant de partir vers un ailleurs qui ressemble fortement à un nouvel eldorado situé dans le nord du pays. En attendant, il opère ses derniers soins à des patients qui finissent tous par y rester. Tous s'éteignent dans la douleur. Tous meurent. Les médicaments se font rares, Jonas est confronté à d'énormes pénuries et doit faire preuve d'imagination pour les soulager au mieux. L'un de ses patients, Jean-René représente tout ce que Jonas exècre, il « avait des leviers de pouvoir sauver les choses » et n'a rien entrepris. Et pourtant, Jonas fait fi de ses émotions même s'il a conscience qu'à sa naissance « le match nous opposant à la planète était plié : défaite à domicile pour tout le monde. » Les petites doses de morphine administrée afin d'apaiser le corps de ses malades ne parviennent pas à apaiser son esprit revanchard qui fustige tous ceux qui ont brillé par leur inertie. Dans 2 semaines, il partira… voir si l'herbe est plus verte ailleurs, si l'air est plus respirable. « Pour nous comme pour ce monde, il n'y aurait pas d'issue, à quoi bon reconstruire si tout est détruit ? »

À l'heure où je lis ce roman et où je le chronique, nous assistons à une guerre sans merci entre les pro et les anti-vaccins. J'aurais aimé que ce roman sorte plus tôt afin de pouvoir remettre l'église au milieu du village en pointant du doigt les véritables préoccupations que nous devrions avoir. le Giec publie un rapport extrêmement alarmant sur le climat. Les hommes se préparent à affronter une crise écologique sans précédent : épisodes de canicule, nature qui se déchaîne (récemment encore de terribles inondations se sont abattues sur l'Allemagne et la Belgique), fuite des populations (réfugiés climatiques), recrudescence de la pauvreté, inégalités flagrantes au niveau des soins. Oui, ce roman me donne l'occasion d'émettre une opinion : la terre est en train de nous foutre dehors. « She is kicking us out! » Et en vrai ? Nous le méritons largement !

« La riposte » évoque un accident industriel (explosion d'une usine de produits chimiques). À la suite de cet événement et après mise en quarantaine de tout le quartier, les médecins ont constaté une contamination générale. le verdict est sans appel : leucémies en masse. Les jeunes filles n'ont plus leurs règles avant l'âge de 20 ans, les autorités encouragent à la stérilisation… La sélection sociale est en marche par manque de médicaments, par disparition des plantes médicinales, par effondrement des chaînes de production. Dehors les hommes !

Face à une canicule sans précédent, le gouvernement décide de tenter une ultime manoeuvre pour faire baisser la température : le blanchiment du ciel pour permettre une baisse de 3 degrés de température de la terre en mettant en place un bouclier solaire. Je vous laisse découvrir comment…

Devant ces fatalités, une partie de la population se révolte, un groupe nommé « Absolum » éclôt qui se veut être un mouvement de « Révolution pour la Terre. » C'est là que Jonas observe la détermination de Khadija, qui elle y croit encore, quand lui est bien plus pessimiste sur le sujet. « Je crois avoir décidé là d'arrêter et de sortir par la petite porte de l'Histoire, en choisissant l'heure et le jour. Je ne veux pas mourir avant d'être sûr d'avoir été vivant. »

Alors ? Roman de l'imaginaire, fantasme ou réalité proche ? Jean-François Hardy a été plume au cabinet de la ministre de l'Écologie de 2019 à 2021. Cela vous donne un indice… « La riposte », c'est une forme de clairvoyance sur notre monde actuel qui permet d'imaginer celui de demain, car, ne nous y trompons pas, les batailles évoquées seront à livrer. Pendant que Bezos se paie le luxe d'aller dans l'espace et revient avec une idée politiquement correcte pour justifier son voyage « Nous devons déplacer les industries lourdes et polluantes dans l'espace pour préserver ce sublime trésor qu'est la terre », d'autres luttent pour préserver « l'espoir de retrouver la vie d'avant. ». Les populations, elles, sont de plus en plus en souffrance… Aujourd'hui, en 2021, nous nous battons contre une épidémie, mais aussi contre une recrudescence du nombre de cancers sur des personnes jeunes, sans parler d'autres maladies émergentes…Demain, notre combat, s'il est encore réaliste sera d'une toute autre envergure. Comme l'exprime très bien Jonas « Et gloire à ce monde, à son industrie pétrochimique, à l'agroalimentaire, aux bagnoles et aux avions, qui ont rendu le cancer aussi obligatoire que l'école primaire. » Jean-François Hardy a une plume visionnaire, réaliste, pessimiste. Il met en lumière la révolte, cette riposte de la terre contre ses habitants qui n'ont pas su protéger le trésor qu'ils avaient au creux de leurs mains.

Voici un premier roman perspicace, lucide et psychologue. Nécessaire.

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Un roman axé dystopie / post-apocalyptique écologique.


Une histoire dans l'air du temps, à (faire) lire pour prendre conscience de ce que l'humain fait à la terre depuis des dizaines et dizaines d'années, et que le pire reste clairement à venir.


On se retrouve dans un Paris complètement métamorphosé et asséché par le dérèglement climatique, où la famine et les maladies vont bon train.


On suit un héros qui ne sait pas ce qu'il veut, luttant entre l'envie de quitter la France pour se sauver dans le Nord de l'Europe et entre l'envie de rejoindre sa soeur, à la campagne, dont il n'a plus de nouvelles. Épris d'une jeune femme militante, à la tête d'un mouvement révolutionnaire qui se bat pour la survie et l'écologie, il espère tout faire pour qu'elle change d'avis et parte loin à ses côtés.


Bref, un roman marquant, qui se laisse lire grâce au style fluide de l'auteur, qui a été autrefois "plume" pour le cabinet de la ministre de l'Ecologie. Une histoire engagée, pleine de convictions, d'interrogations, qui pourrait malheureusement se réaliser dans un futur proche...


Malgré cela, je n'ai pas été plus que cela happée par l'intrigue. Oui, le roman se laisse lire. Oui, on a envie de connaître la suite. Mais les personnages ne m'ont pas tant que ça séduite. Ils sont plaisants, mais il manque un petit quelque chose pour vraiment s'y identifier.


L'ambivalence du héros, Jonas, est intéressante. Il alterne entre la volonté égoïste de sauver sa peau et celle de s'impliquer dans le mouvement collectif Absolum, oeuvrant pour une terre meilleure.


Un de mes passages préférés reste peut-être celui où Jonas rejoint sa soeur, à la campagne. Un moment touchant et bouleversant. Une réalité fracassante qu'il se prend en pleine face.


Malgré cela, j'ai trouvé peut-être la scène finale du roman un tantinet trop rapide, trop brute. On comprend sans comprendre...


En conclusion, un roman fictif engagé qui a du potentiel, qui fait réfléchir, mais qui manque d'un petit quelque chose pour devenir un incontournable.
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Un roman dystopique qui nous projette dans un futur où la chaleur est tellement grande que cela devient difficile à vivre.
On y suit un infirmier un peu désabusé ainsi que sa copine plus jeune qui elle est encore très utopique et engagée pour faire bouger les choses.
Une ambiance que j'ai beaucoup aimée, des personnages attachants et une histoire qui pourrait bien devenir notre réalité...
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Paris, dans un futur proche. Un octobre caniculaire. Les trottoirs sont chargés de migrants. L'armée organise la distribution des vivres, mais les camions se font régulièrement braquer. Tout manque, à commencer par l'énergie. L'économie est bouleversée, le commerce international est bloqué, on ne mange que ce qui pousse sur le territoire. Les restrictions sont de plus en plus draconiennes. Un mouvement, Absolum, s'affiche de plus en plus et annonce la « Révolution pour la Terre ».
Jonas, infirmier à domicile, visite ses patients, tous atteints de cancer en phase terminale, et grappille quelques moments de douceur dans les bras de la jeune Khadija. Ce sont ses deux dernières semaines. Car lui aussi va tenter sa chance vers le nord, faire la traversée de la mer du nord sur un canot pneumatique. Mais d'abord il fait un crochet par le sud, revoir sa soeur qu'il n'a pas vue depuis huit ans, sa dernière famille. Il découvre un autre mode de (sur)vie, basé sur l'autosubsistance au lieu de la dépendance au ravitaillement.
A son retour à Paris, il voudrait convaincre Khadija de l'accompagner, mais elle a l'âge des idéaux, de la révolte, tandis que Jonas est désabusé, il a renoncé. Des manifestations, et la répression violente du gouvernement.
Jonas entrevoit quelles peuvent être les dernières raisons d'espérer et de se batte dans cette société : l'amour, un enfant, la vie malgré tout.
Un roman intéressant, percutant, questionnant, crédible, mais un peu court, on en voudrait davantage, encore plus de contexte, plus de conséquences, d'imbrications, et surtout une suite, sur les choix de Jonas.
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