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Critique de ibon


Jim Harrison est un incroyable raconteur d'histoires.

Dès le début, on connaît la fin. Ça commence par une seule et terrible page où un père mutilé des deux mains est jeté à l'eau par son fils...

Puis ça continue, plus posément, 450 pages durant, dans un style bien différent, par un récit revenant 30 ans en arrière, où l'on découvre ce même fils, enfant riche de la région des Grands lacs, découvrant la saga de sa terrible famille.
Ainsi le lecteur est emmené dans un récit au long cours - entrecoupé de très nombreuses digressions comme il se doit chez Harrison- celui d'une famille puissante et riche grâce à l'exploitation de la forêt de la Péninsule Nord.

C'est l'histoire de David Burkett, bien né, mais malheureux et honteux de sa famille.

de ses ancêtres avides de terres, de son enfance, de ses premiers émois charnels, de ses amis de pêche, de l'ours ou de la citelle, vous saurez tout avant et après le drame principal, qui détermine la rupture entre le père et le fils alors adolescent. le viol de sa copine par son père (révélé dès le début).

Puis viennent sa déprime, son errance dans la région des Grands Lacs et de ses relations tumultueuses avec les femmes, malgré son père, malgré ses ancêtres.

Je n'ai pas saisi qui étaient tous les personnages issus des digressions dont Harrison est friand mais j'ai savouré les moments charnels , et il y en a beaucoup, avec les désillusions du lendemain qui s'ensuivent.





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