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Critique de autempsdeslivres
La perle et la coquille est un très beau roman qui nous permet de nous rappeler qu'il existe encore des endroits où les femmes, les petites filles sont données à des hommes comme des marchandises, qui sont traitées en esclaves domestiques et/ou sexuelles et que parfois leurs libertés se paient au prix de leurs vies.
Ce roman à travers Rahima nous rappelle que l'intervention des occidentaux après 2001 à certes chasser les talibans mais n'a finalement pas fait changer les mentalités. Les hommes pour la plupart réduisent la femme à l'état de procréatrice, à qui l'on ne permet pas ou ne cautionnent pas la détresse causée par la perte d'un enfant. Les femmes n'ont que très peu accès à l'éducation, à l'ouverture au monde, elles sont gardées sous clés et parfois quand un peu de liberté leur est accordée elles ne savent pas ou ne préfèrent pas s'en saisir.
Le parallèle établit avec Shekiba, l'ancêtre de Rahima, est intéressant car l'idée de naseeb (destin) est omniprésente dans ce roman comme si Dieu avait planifié la vie de chacun et parfois on peut se demander se poser la question de : est notre libre arbitre, et si Dieu a déjà tout arrangé pourquoi tenter quelque chose ?
D'autre part, on constate que le regard des gens sur une infirmité ou des séquelles d'un accident domestique sont toujours vus comme attirant le malheur sur l'entourage et donc la volonté de la part de la famille de cacher ces personnes voire de s'en débarrasser pour conjurer le mauvais sort.
Enfin, si la génération de femme de l'époque de Shekiba pouvait espérer une amélioration de leurs conditions de vie, on sait que rien n'a finalement changé.
Malgré les moments dramatiques, l'auteur ne cesse d'insuffler l'espoir, on continue de croire en un dénouement si ce n'est heureux au tout du moins positif pour ces deux femmes.
Je remercie Nadia Hashimi qui est parvenue à traiter un sujet extrêmement difficile et violent sans nous épargner la réalité des choses mais toujours de manière sincère et sans tomber dans le gore. Elle m'a permis de découvrir cette violence silencieuse faite aux afghanes si loin de nous mais pour qui on espère le mieux pour l'avenir. Elle m'a permis découvrir la tradition des bacha posh et m'a donnée envie d'en savoir plus sur cette région du monde qui pourtant ne m'attirait pas. J'ai hâte de découvrir ces autres romans.
Lien : https://autempsdeslivres.wor..
Ce roman à travers Rahima nous rappelle que l'intervention des occidentaux après 2001 à certes chasser les talibans mais n'a finalement pas fait changer les mentalités. Les hommes pour la plupart réduisent la femme à l'état de procréatrice, à qui l'on ne permet pas ou ne cautionnent pas la détresse causée par la perte d'un enfant. Les femmes n'ont que très peu accès à l'éducation, à l'ouverture au monde, elles sont gardées sous clés et parfois quand un peu de liberté leur est accordée elles ne savent pas ou ne préfèrent pas s'en saisir.
Le parallèle établit avec Shekiba, l'ancêtre de Rahima, est intéressant car l'idée de naseeb (destin) est omniprésente dans ce roman comme si Dieu avait planifié la vie de chacun et parfois on peut se demander se poser la question de : est notre libre arbitre, et si Dieu a déjà tout arrangé pourquoi tenter quelque chose ?
D'autre part, on constate que le regard des gens sur une infirmité ou des séquelles d'un accident domestique sont toujours vus comme attirant le malheur sur l'entourage et donc la volonté de la part de la famille de cacher ces personnes voire de s'en débarrasser pour conjurer le mauvais sort.
Enfin, si la génération de femme de l'époque de Shekiba pouvait espérer une amélioration de leurs conditions de vie, on sait que rien n'a finalement changé.
Malgré les moments dramatiques, l'auteur ne cesse d'insuffler l'espoir, on continue de croire en un dénouement si ce n'est heureux au tout du moins positif pour ces deux femmes.
Je remercie Nadia Hashimi qui est parvenue à traiter un sujet extrêmement difficile et violent sans nous épargner la réalité des choses mais toujours de manière sincère et sans tomber dans le gore. Elle m'a permis de découvrir cette violence silencieuse faite aux afghanes si loin de nous mais pour qui on espère le mieux pour l'avenir. Elle m'a permis découvrir la tradition des bacha posh et m'a donnée envie d'en savoir plus sur cette région du monde qui pourtant ne m'attirait pas. J'ai hâte de découvrir ces autres romans.
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