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Critique de Orphea


Dans la veine du "Désert des Tartares" de Dino Buzzati et du "Rivage des Syrtes" de Julien Gracq, "La Forteresse" nous entraîne dans une garnison de frontière, bastion fortifié, unique rempart contre un ennemi invisible.
Le personnage principal, Livius Maxim, s'aperçoit bien vite que la discipline militaire n'est pas de rigueur et que le seul ennemi qui menace les habitants du fort est le temps. le temps de l'ennui, le temps du passé ressassé, un temps excentrique qui semble ne s'écouler pour personne de la même manière. Les soldats de la forteresse élaborent diverses théories pour expliquer ces distorsions du temps, mais aucune ne parvient à satisfaire Livius...

Le roman de Robert Hàsz ressemble étrangement aux deux chefs d'oeuvre cités plus haut, et pourtant l'auteur réussit un coup de maître en traitant de façon originale un thème mille fois exploré : la perception du temps qui passe, un temps loin d'être linéaire et objectif , mais lesté de souvenirs et mesuré à l'aune du vécu.
Robert Hàsz signe ici un excellent roman.
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