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4,37

sur 172 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Magnifique petite BD que je viens de lire suite aux conseils de mon amie marina53.
Depuis la lecture des deux albums envoyés par Babelio, c'est devenu presque vital de lire davantage de BD. J'en fais mon défi pour 2023. Merci Marina pour ta grande gentillesse.

Abélard est un petit poussin tout gentil tout mignon tout plein. de son chapeau, il tire chaque jour un petit papier où se trouve inscrite une maxime pour le guider sur les sentiers de la vie. Abélard n'est jamais sorti de son marais, il ne connaît pas la mer ni les femmes ni la face sombre de l'univers. Alors lorsqu'il croise une superbe cane, Epilie, il tombe éperdument en amour devant cette jolie créature. Naïf et profondément gentil, Abélard s'imagine cueillir le coeur d'Epilie avec une fleur. Mais on lui rit au nez, pour une telle demoiselle, c'est la lune et les étoiles qu'il faut aller décrocher.
Le voilà parti sur la route de l'Amérique puisque là-bas, il paraît que les hommes volent… Abélard fera la rencontre de roms, de madame zirma, ou encore de Gaston l'ours grincheux et pessimiste.

Cette BD est un condensé de mignonnerie, la bonté et naïveté de ce poussin nous fend le coeur. C'est bon d'avoir des rêves, c'est bon de rêver à un bouquet d'étoiles, d'avoir un coeur pur où rien n'est noir ni impossible.

Cet album coloré nous promène entre poésie, philosophie et humour aussi. Quand un gentil poussin rencontre les vérités des uns et des autres, ça promet un grand sourire ou encore un joli pincement au coeur.
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C'est à la lumière de la lune, au coeur d'un marais, qu'une partie de cartes se joue entre amis. Parmi eux, Abélard, le petit poussin. Tandis qu'Eugène tarde à jeter sa carte, Mimi va chercher quelques binouzes. L'on trinque à cette vie paisible et à ce marais où il fait bon vivre. le jeune Abélard n'a rien connu d'autre et passe ses journées ici, en compagnie de ses amis. Parties de pêche en journée et parties de cartes en soirée. Mais, il rêve de voir autre chose, comme la ville. Tous les jours, il sort un petit papier de son chapeau où est inscrite une maxime. Elle lui sert à se guider dans la vie. Un jour, il rencontre une jeune cane, venue passer le week-end avec des amis dans la maison de l'orme. Il en tombe éperdument amoureux. Il lui offre une fleur mais apparemment, cela ne suffit pas, aux dires de son ami. Il faut lui décrocher la lune ou bien lui offrir un bouquet d'étoiles. Il a eu beau grimper sur une échelle, le filet à papillons entre les mains, rien n'y a fait. Lorsque Épilie quitte le marais, il est tout triste. C'est décidé, il va partir lui aussi. Direction l'Amérique, là où les hommes ont inventé les machines volantes...

Muni de son banjo, de son baluchon et de son chapeau à maximes, Abélard parcourt les routes de campagne à destination de l'Amérique. Il espère bien pouvoir voler lui aussi afin de décrocher la lune pour la belle Épilie. Des rencontres inattendues, à la fois tendres et surprenantes, notamment en la personne de Gaston, l'ours ou bien la troupe de tsiganes, vont pimenter son voyage. Régis Hautière nous offre un album étonnant, les personnages étant des animaux, terriblement émouvant et délicat. Abélard est un poussin doux-rêveur, empli de tendresse, de ténacité, de mélancolie parfois et d'une extrême bonté. Ce road-movie animalier résonne comme une quête de soi et du grand amour. Beaucoup de poésie dans les mots mais aussi dans le dessin de Renaud Dillies. Il croque parfaitement et subtilement ses personnages si attachants. La mise en page est originale, notamment cette double page représentant les chemins tortueux empruntés ou bien encore celle en forme de roulotte. Les couleurs automnales et le trait hachuré sont harmonieux.

Abélard, La danse des petits papiers... vole, Abélard, vole...
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Le petit poussin Abélard est coiffé de son chapeau imposant d'où sortent des petites citations qui influencent le cours de l'histoire.
Il vit dans un marais entouré de ses amis avec qui il pêche, joue aux cartes, gratte de la musique sur son banjo.
Des touristes logent tout près et il fait la connaissance furtive d'une belle jeune fille, Epilie.
L'ami de celle-ci lui dit que pour la séduire, il faut plus qu'offrir une fleur, il faut décrocher la lune.
Abélard entreprend un grand voyage afin d'arriver en Amérique, là où on va sur la lune grâce à des machines volantes. Il veut ramener des étoiles à Epilie.
Régis Hautière a construit le scénario d'Abélard.
Renaud Dillies en a conçu les dessins aux décors magnifiques ( cela vaut la peine de prendre le temps de les admirer) . Tous les personnages sont des animaux très expressifs.
Les couleurs que j'ai particulièrement admirées sont crées par Christophe Bouchard.
Cette bande dessinée est une petite oeuvre d'art destinée aux adultes encore un peu naïfs ( hum...!) ou à de jeunes ados.
J'ai bien l'intention de chercher le deuxième tome dans les rayons de la bibliothèque.
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Dans une ambiance lente, douce et triste, un poussin quitte son marais, attiré par une jeune cane, et part découvrir le monde. Sa curiosité et sa naïveté, l'amène à s'interroger sur son nouvel environnement : les races, les nomades... La rencontre avec un ours mal léché boucle ce premier volume.

C'est l'apparition d'une femelle qui fait basculer le monde du poussin. Mais on sent, à travers le dessin aussi bien qu'à travers le texte, que c'est avant tout à un voyage intérieur que nous convie l'auteur.

Les dessins sont magnifiques et l'ambiance saudade nous berce et nous amène à faire corps avec cet héros ordinaire. A lire !
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C'est comme une fable animalière, un road trip poétique. Abélard est un petit oiseau touchant avec ses grands yeux pleins de tendresse et d'émerveillement, ses petites guibolles toutes fines et son grand chapeau, un sorte de chapeau magique qui lui sort une maxime chaque matin sur un bout de papier. Les couleurs sont douces, d'ocres et de gris bleutés, le trait participe à l'aspect poétique ; léger, ondulant, un peu rococo. Abélard décide de partir en Amérique pour voler, il parait qu'un inventeur à réussi à s'élever dans les airs avec une machine... pour aller cueillir la lune ou des étoiles pour séduire la belle Epilie. Mais la vie est loin d'être aussi idéale...
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Une très jolie BD toute en rondeur. Nous y suivons les aventures d'un jeune homme - euh...poussin - qui part à la découverte du monde pour offrir à une jeune femme un cadeau digne d'elle.
Si la naïveté et la bienveillance du petit gallinacé se heurte rapidement à la dureté du monde, celle-ci semble glisser sur lui tant est profonde son innocence.
C'est une très jolie histoire, plus profonde que ce qu'elle ne laisse paraître au premier coup d'oeil.
L'histoire, qui dénonce d'intolérance, est poétique et presque onirique.

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Je dois être la dernière blogonaute à m'être enfin penchée sur le premier volet de cet éblouissant diptyque. Oui malgré tous vos avis enthousiastes, je ne sais ce qui m'a pris de me faire languir si longtemps ... Mais le craquage devait arrivée et ce fut un choc !

Dans un paisible marais, Abélard un innocent petit poussin passe son temps à pêcher ou jouer aux cartes avec ses amis. Cependant, ce havre si tranquille lui pèse par moment alors afin de donner un peu de piment à ses journées, il tire chaque jour de son chapeau un petit papier sur lequel se trouve écrit une maxime philosophique : "Si ce que tu as a dire est moins beau que le silence alors tais-toi". Ce même jour, il aperçoit entre les roseaux la plus belle créature qui soit, Epilie, et tombe amoureux fou. Apprenant qu'elle réside dans la maison voisine avec ses amis il s'arme de courage et s'en va lui offrir une fleur mais c'est bien peu aux dires de ses amis. Il faudrait pour elle au moins décrocher la Lune. Abélard tente donc la nuit suivante d'attraper la Lune avec son filet à papillon du haut d'un arbre ... Dépité, il tire un nouveau papier : " Si tu veux être apprécié, meurs ou voyage ". Notre poussin prend alors la route plein d'entrain ...

C'est un superbe parcours initiatique que suit notre fabuleux poussin. Sur son chemin, ils rencontrent des personnes bien différentes, voyoux, voyante, ... qui apportent déjà chacun une petite pierre à l'édifice de son destin. Puis, il y a Gaston, l'ours bourru, parfait opposé de notre héros qui jette un regard aussi désabusé sur la vie quand Abélard la regarde avec tant d'innocence. C'est pourtant ensemble qu'ils choisiront de poursuivre la route.

Renaud Dillies m'a totalement conquise. Ces dessins ont une poésie et une douceur sans pareil. Ils sont le complément indispensable de cette histoire réussissant à faire passer de très grandes émotions. C'est beau !
Lien : http://depuislecadredemafene..
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(...)
On se situe approximativement à la fin du 19è – début du 20è siècle. Il est question de progrès, de constructions urbaines innovantes (les premiers gratte-ciel), d'aéronautique (premier aéroplane), d'exode massif vers le Nouveau Continent et de rêve américain. Abélard est un récit initiatique qui se déroule dans un monde anthropomorphique. Comme Blacksad, le choix d'une figure animale pour illustrer tel ou tel personnage permet au lecteur de situer le trait de caractère dominant d'un personnage (les volatiles sont souvent gentils, les rats et les renards sont vils…). Ce monde est proche du nôtre, les questionnements et les inquiétudes sont les mêmes… Bien que mises à mal, la série vante les vertus de l'amitié et de l'entraide.
(...)
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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Critique des 2 tomes

J'en suis convaincu à présent : au plus profond de ma carcasse épaisse et velue se tapit un coeur d'artichaut. Mis à mal et au grand jour par un moineau ridicule qui veut décrocher les étoiles pour son amoureuse frivole. Cet Abélard, un drôle d'oiseau ! Lui, qui n'a jamais quitté son marais natal, abandonne, sous la tyrannie d'une mélancolie langoureuse, la vie paisible et les amis de ce bout de paradis. Baluchon sur l'épaule, ukulélé en bandoulière, loti d'une désarmante innocence et d'un indécrottable optimisme, il entreprend son apprentissage au monde en un vagabondage bercé de rêves et de balivernes. Volatile sympathique, si touchant de naïveté quand ses illusions s'abiment sur une réalité encline à gifler les plus enthousiastes.

Paf le piaf ! Ces baffes, que l'on aimerait lui coller en travers du bec et susciter un élan de révolte lorsque sa candeur rime avec « l'idiot du voyage », le scénario les distribue à dessein. Une odyssée pédestre rafraichissante, un périple brillamment sombre, qui inspirent de jolies valeurs humaines et prodiguent les leçons de vie exemptes de complaisance, nourries à la vérité crue des actes ou des sentiments. Mais Abélard, éternel ingénu, ne sait que tendre l'autre joue. Sa jobardise sans remède, malmenant nerfs et entrailles, débusque la tendresse au milieu de maximes philosophes. Des petits papiers quotidiennement extirpés d'un intarissable galure enchanté, où notre emplumé, relativisant ses déconvenues dans une lecture subjective pétillante, déniche inlassablement le courage pour regrimper en selle. Sous la désinvolture du grimage animalier s'embusque ainsi un conte initiatique féroce, à fleur d'émotion, servi par une osmose exceptionnelle : la musique de mots sonnant terriblement juste, une narration intelligemment tempérée et un pinceau félon éblouissant. Son esthétisme rond, bon-enfant, presque sucré, enfante un bestiaire de frimousses avenantes, illumine des atmosphères saisissantes dont la grâce se dilue dans les hachures, l'âpreté ou la nervosité d'un trait modelé aux intonations et aux intentions du récit. Magique.

Ouvrons grand nos yeux de mômes et chahutons nos âmes ! Cette fable qui-met-les-poils oscille entre parabole tendrement philosophique et long poème doux-amer. En nous prenant par la main, sensiblement, planche après planche, elle prête des sourires, de la joie de vivre, improvise des complicités. Puis, au détour d'une case ou d'une bulle, à la faveur d'une scène, elle reprend, bouleverse, étreignant le kiki à en embrumer les mirettes, et recommence, infatigable, dans une délicatesse absolue, entraînant son explorateur jusqu'où il n'imagine pas aller. À la clôture du diptyque, je suis resté couillon, définitivement sur le carreau, égrenant mentalement un chapelet de superlatifs dans l'espoir du mot bien venu. En vain. Muet et triste... Heureux d'être triste.

Un gros coup de coeur.
Un gros coup au coeur. Promis !
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Abélard tombe amoureux, pour prouver son amour il décide de quitter son marais douillet pour aller décrocher la Lune pour sa belle. Si l'amour lui donne des ailes, elles ne seront pas suffisantes pour accomplir cette mission, coiffé de son chapeau magique et banjo en bandoulière, il prend la route vers l' Amérique car c'est là que se trouve la machine volante qui lui permettrait de réaliser ce rêve. Mais notre poète devra affronter le monde inconnu et hostile dont il a été épargné jusqu'à présent. Sur son chemin, il fait la connaissance de Gaston, un ours mal-léché et pessimiste, le duo fera route ensemble.Un conte poétique et dramatique, où l'on se prend vite d'empathie pour les personnages. Un voyage initiatique sur la tolérance et l'amitié, qui nous montre que la vie peut être semée d'embûches mais qu'elle vaut le coup d'être vécue. Une bien jolie bande dessinée dont j'ai terminé la lecture très émue. Quant aux illustrations je suis tombée sous le charme du coup de crayon de Renaud Dillies, c'est un dessin qui me parle, les couleurs de Christophe Bouchard en adéquation parfaite avec la tonalité de l'album.
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