Le tas de briques, c'est le familistère Godin, du nom de son créateur et patron d'une fabrique de poêles (de très bonne qualité). Hérité des utopies socialistes du 19è siècle, ce bâtiment est situé à Guise et est visitable. D'ailleurs, je l'ai visité voici des années, et j'ai retrouvé dans la BD les moindres détails du phalanstère. Si je m'attarde sur le bâtiment plutôt que sur l'histoire, c'est parce que l'on voit clairement avec ce 3è tome que les auteurs bossent leur sujet à fond. Graphiquement et historiquement (pour le contexte global), c'est maîtrisé. Très maîtrisé.
Une année passe sans que l'on s'en rende compte dans ce tome 3 et c'est sans doute mon principal problème. Je n'ai rien ressenti de particulier. Je trouve cela assez moyen. Ce n'est pas mauvais, mais cela ne me transporte nulle part.
Si je compare, comme je le fais depuis le tome 1, avec Les Enfants de la Résistance (qui se déroule lors de la Deuxième Guerre mondiale, pas la Première), je ne retrouve pas la tension, l'émoi, les vibrations. Il me manque ici une certaine inquiétude, quelque chose qui me prendrait aux tripes, qui me ferait faire corps avec les enfants. Cela pourrait être le fait que le récit soit tiré d'une histoire vraie, ce qui ne semble pas être le cas, alors que les récits d'enfants ne manquent pas pour la guerre 14-18. Et même, ce n'est pas parce qu'une histoire est vraie que son récit sonne vrai également. Par ailleurs, l'évocation "en creux" de la guerre est trop faible à mon goût.
Commenter  J’apprécie         50
Ce tome 3 de la guerre des Lulus est plus triste.
Obligé de fuir la cabane qui les avait abrité ces 2 dernières années, nos Lulus parcourent la forêt Même si le danger est partout, ils font de belles rencontres : Gaston un sabotier, Gustave du familistère Godin.
Pas de répit dans cette histoire, même à la fin de ce tome, je n'ai qu'une hâte c'est de lire la suite de leurs aventures.
Commenter  J’apprécie         30
Les Lulus fuient la forêt par peur des bombardements. Ils arrivent à Guise, le fief de l'industriel Godin, fabricateur de poêles et homme paternaliste: il a fait édifier le Familistère, une cité pour ses ouvriers. C'est là que se réfugient les adolescents...
Malgré la qualité toujours impeccable de cette série, j'ai moins apprécié ce volume, trop statique à mon goût. Mais j'ai été encore une fois bluffée par la chute! J'attends donc de lire la suite avec curiosité.
Commenter  J’apprécie         20