AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,24

sur 268 notes
5
24 avis
4
19 avis
3
5 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce troisième tome permet une transition et à certain "repos" dans l'action car les 5 enfants deviennent (provisoirement) sédentaires. Recueillis dans une "communauté" ouvrière qui vit dans un bâtiment en briques (qui donne son nom au sous-tire de ce tome), les orphelins ont à peine le temps de se reposer qu'il faut repartir, menacés par les rafles des soldats allemands qui envoient les "bouches inutiles" vers la Suisse afin de privilégier les assiettes de leurs soldats.

Ce huis-clos garde l'humour qui caractérise cette histoire. Comme dans le second tome on peut observer un jeu des couleurs : sombres lorsque les enfants sont bien cachés et 'à l'abri', à l'inverse les couleurs plus vives , celles du jour notamment, indiquent le danger pour les Lulus.
Ce repos permet à l'auteur de montrer que les enfants aussi grandissent : rivalités, pubertés, contestation d'autorité, jalousie et éveil des hormones sont au programme.
Régis Hautière introduit aussi un motif peu reluisant de cette Grande guerre : la folie qui touche les soldats du front et leur progressive lassitude et la remise en cause de la légitimité du conflit. Et , l'originalité est qu'il montre ce questionnement chez les soldats allemands, mettant ainsi de plus en plus à mal l'étiquette de l'ennemi.
Commenter  J’apprécie          200
Le tas de briques, c'est le familistère Godin, du nom de son créateur et patron d'une fabrique de poêles (de très bonne qualité). Hérité des utopies socialistes du 19è siècle, ce bâtiment est situé à Guise et est visitable. D'ailleurs, je l'ai visité voici des années, et j'ai retrouvé dans la BD les moindres détails du phalanstère. Si je m'attarde sur le bâtiment plutôt que sur l'histoire, c'est parce que l'on voit clairement avec ce 3è tome que les auteurs bossent leur sujet à fond. Graphiquement et historiquement (pour le contexte global), c'est maîtrisé. Très maîtrisé.

Une année passe sans que l'on s'en rende compte dans ce tome 3 et c'est sans doute mon principal problème. Je n'ai rien ressenti de particulier. Je trouve cela assez moyen. Ce n'est pas mauvais, mais cela ne me transporte nulle part.

Si je compare, comme je le fais depuis le tome 1, avec Les Enfants de la Résistance (qui se déroule lors de la Deuxième Guerre mondiale, pas la Première), je ne retrouve pas la tension, l'émoi, les vibrations. Il me manque ici une certaine inquiétude, quelque chose qui me prendrait aux tripes, qui me ferait faire corps avec les enfants. Cela pourrait être le fait que le récit soit tiré d'une histoire vraie, ce qui ne semble pas être le cas, alors que les récits d'enfants ne manquent pas pour la guerre 14-18. Et même, ce n'est pas parce qu'une histoire est vraie que son récit sonne vrai également. Par ailleurs, l'évocation "en creux" de la guerre est trop faible à mon goût.
Commenter  J’apprécie          50
Ce tome 3 de la guerre des Lulus est plus triste.
Obligé de fuir la cabane qui les avait abrité ces 2 dernières années, nos Lulus parcourent la forêt Même si le danger est partout, ils font de belles rencontres : Gaston un sabotier, Gustave du familistère Godin.
Pas de répit dans cette histoire, même à la fin de ce tome, je n'ai qu'une hâte c'est de lire la suite de leurs aventures.
Commenter  J’apprécie          30
Les Lulus fuient la forêt par peur des bombardements. Ils arrivent à Guise, le fief de l'industriel Godin, fabricateur de poêles et homme paternaliste: il a fait édifier le Familistère, une cité pour ses ouvriers. C'est là que se réfugient les adolescents...
Malgré la qualité toujours impeccable de cette série, j'ai moins apprécié ce volume, trop statique à mon goût. Mais j'ai été encore une fois bluffée par la chute! J'attends donc de lire la suite avec curiosité.
Commenter  J’apprécie          20
Tenter de fuir une guerre omniprésente. La bande des Lulus, les années passées, s'est aguerri. Mais son ''ermitage'' en forêt doit s'arrêter. Direction la ville, où il vont découvrir le familistère, ce logement communautaire imaginé par Godin. Entre accueil par les habitants et rondes des soldats allemands, leur quotidien n'est pas tranquille. Les obligeant à fuir à nouveau, vers le calme garanti. Du moins le croient-ils...
Réussir à fuir le malheur, visiblement, la Première Guerre mondiale ne le permet pas. Les tonalités sombres choisies pour les dessins, le respect des bulles en allemand lorsqu'interviennent les ennemis et la solidarité des civils : quelle plongée réaliste au coeur de cette période de l'histoire !
Lien : https://sites.google.com/sit..
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (477) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3211 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}