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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Une fois de plus c'est un vrai plaisir de retrouver ces petits Lulu. Cette fois, c'est dans les bois qu'ils tentent d'échapper à la guerre.
Les anecdotes, les mots d'enfants, parfois sur un ton plus grave, s'enchaînent.
Les rencontres sont toujours aussi touchantes et pleine d'humanité. La guerre ne détruit pas leur solidarité, leur tendresse, leur spontanéité mais on ressent parfois une conscience plus avertie.
Les dessins sont toujours faits avec autant de soin. La fin de ce tome promet un suivant palpitant.
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Lucas, Lucien, Luigi et Ludwig, nos quatre orphelins de l'abbaye de Valencourt en ont fait du chemin depuis qu'il se sont retrouvés livrés à eux-mêmes en pleine nature. D'autant plus que maintenant, il faut rajouter un cinquième L, celui de Luce, une jeune fille qui a été séparé de ses parents. Après la mort de Hans, un déserteur allemand qui les avait pris sous son aile, nos cinq camarades se retrouvent une fois de plus en route mais vers où exactement ? Ils n'en savent rien. La seule chose qui compte à leurs yeux, c'est marcher afin de s'éloigner le plus rapidement de la guerre. Cependant, ce qu'ils ignorent encore et qu'un sabotier rencontré dans la forêt va leur apprendre, c'est que la guerre est partout ! Ils décident donc, sur conseil de ce dernier, de se rendre dans la ville de Guise où ils trouveront à se loger dans le "tas de briques", nom donné à un ensemble de bâtiments construit par un riche entrepreneur à la fin du XIXe siècle. Là encore, la Providence va leur sourire grâce à l'aide apportée par Gaston mais en temps de guerre, on n'est jamais à l'abri réellement nulle part, c'est bien connu...

Un ouvrage extrêmement bien dessiné, tout comme les deux précédents d'ailleurs et avec une intrigue qui se resserre de plus en plus et ce, bien que l'on connaisse malheureusement la fin inévitable de la fin de l'Histoire avec un grand H. Si on connaît l'issue de celle-ci, le lecteur ignore encore tout de ce qui va arriver à nos cinq camarades que le sort avait réuni à cause de ce fameux l'qui commence leur prénom...A découvrir et à faire découvrir !
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1916, l'année où les lulus prennent la route pour trouver un lieu sûr. Mais ce n'est pas gagné.

Cet troisième tome nous emmène de rencontres en péripéties. On découvre la vie des civils pendant l'occupation allemande sous la Première Guerre mondiale. On est dans le Nord, d'où quelques dialogues en chti, et les Allemands s'accaparent tout. Les Français ne les aiment pas mais ils sont conscients que ce sont des êtres humains avec qui ils auraient peut-être pu être amis en d'autres circonstances. Et cette humanité allemande, nous la retrouvons également à travers le personnage d'un soldat allemand traumatisé par les horreurs qu'il a vu. C'est triste mais ça entraîne quelques quiproquos avec les enfants qui sont très amusants.

C'est une bande-dessinée dur mais drôle à la fois. Des trois premiers tomes, c'est celui que je préfère pour l'instant.
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C'est avec beaucoup d'impatience que j'attendais ce troisième volume des aventures de nos "lulus", orphelins traversant la grande guerre en mode survie. On retrouve Lucas, Ludwig, Luigi, Lucien et Luce avec plaisir. Ils continuent à faire des rencontres ; Gaston dans les bois qui les invite à se diriger vers la grande ville de Guise en Picardie pour être en plus grande sécurité. Ils arriveront en ville et arriveront au "tas de briques", un Versailles Social, le familistère, une coopérative de logements.

Cette série est un véritable régal. le graphisme est agréable, c'est bien ficelé, on traverse la guerre et ses dangers en s'attachant à nos lulus qui petit à petit pour certains quittent le monde de l'enfance.

J'adore et attends avec impatience l'épisode suivant 1917 "La déchirure"

Lien : http://nathavh49.blogspot.be..
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Rappelez-vous, Lucas, Lucien, Luigi et Ludwig ont vu leur quotidien perturbé à la déclaration de guerre. Loin de leurs copains de l'orphelinat de Valencourt, ils essaient de survivre livrés à eux-mêmes. Bientôt rejoints par Luce, une gamine de leur âge, ils se serrent les coudes dans ce milieu hostile.
Dans ce troisième opus, ils sont contraints d'abandonner leur cabane après la mort de Hans, leur protecteur. Ils décident de s'enfoncer dans les bois pour échapper aux patrouilles allemandes. Une première rencontre avec un vieux sabotier vivant en ermite leur permettra de se reposer un peu et de prendre des nouvelles de la situation dans la région. Celui-ci leur déconseillera de trainer plus longtemps dans le bois, surveillés par les Allemands à la recherche de prisonniers évadés ou de déserteurs. Ils continueront donc leur route jusqu'à Guise où Gustave, le jardinier du tas de briques, les prendra un temps sous son aile.
Le « tas de briques » est en fait le surnom du familistère Godin à Guise, une immense bâtisse regroupant les logements du personnel des établissements Godin, ouvriers comme employés. Un habitat groupé social allant de pair avec la transformation de l'entreprise en coopérative de production.
L'histoire de nos cinq héros se poursuit avec ses craintes, ses peines et ses joies. le temps a passé et les premiers signes de l'adolescence se font sentir. Certains ne restent pas indifférents à la jolie Luce et des rivalités pourraient survenir. le physique des enfants change aussi, Hardoc veillant à coller à cette évolution de chacun. Si le quotidien des enfants restent l'essentiel du scénario, cette incursion au familistère donne l'occasion aux auteurs de nous parler de ce pan de l'histoire sociale et économique de la région. Une bonne idée pour éviter la répétition. L'humour est un peu moins présent vu la situation mais l'espoir subsiste dans ce monde morose et gris. La fin ouverte nous laisse pressentir d'autres aventures palpitantes.
Bref, on retrouve le charme des albums précédents, la naïveté enfantine, la générosité de chacun, tout en évoluant vers une conscience plus adulte du danger et de la vie, tout simplement.
Un excellent album qui confirme tout le bien que je pensais de cette série.


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Point de départ, les Lulus : Ludwig, Lucas, Luigi et Lucien., liés par un simple slogan : « Tous différents, mais indissociables. Liés par des confidences ténébreuses … des craintes partagées … et des silences complices ».
Luce les a rejoints. Une gamine prise en amitié par la bande des orphelins.
Avec le tome précédent, ils ont découvert que tous les allemands n'étaient pas des diables, mais Hans a été victime de la guerre.
Ils se retrouvent donc condamnés à reprendre la route qui les mènera au familistère de Guise (1), une petite ville de 1500 âmes qui donne son nom à ce troisième tome, « le tas de briques » que Jean Baptiste André Godin a fait construire à proximité de son usine de poêles, un «  Versailles social ».
Comme il est rappelé en bas de page, la lecture du roman graphique de Hautiere et de François « de briques et de sang » est une belle opportunité de se lancer dans la découverte de ce lieu unique.
Les dessins sont toujours à la hauteur du récit et nous restituent toutes les émotions.
La joyeuse bande ne comprenant pas l'allemand, ne pourra pas constaté le doute qui s'installe dans les troupes allemandes sur le bien fondé de leur combat.
Les hasards de la vie vont la conduire vers où elle ne devrait pas aller !
Un très bon cru … à suivre tome 4

(1)
Étymologiquement « établissement où plusieurs familles ou individus vivent ensemble dans une sorte de communauté et trouvent dans des magasins coopératifs ce qui leur est nécessaire », construit en s'inspirant du phalanstère de Charles Fourier, le familistère de Guise, situé dans la commune de Guise, dans le département de l'Aisne, voulu par l'industriel Jean-Baptiste André Godin pour l'hébergement de ses ouvriers, est un haut lieu de l'histoire économique et sociale des xixe et xxe siècles.
Le familistère de Guise fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 4 juillet 1991. Depuis 2010, il accueille un musée, classé musée de France au sens de la loi no 2002-5 du 4 janvier 2002.
Le Familistère comprend plusieurs ensembles de bâtiments :
* le « Palais social », formé d'un pavillon central encadré par deux ailes de taille un peu plus modeste, destiné à l'habitation, le pavillon Landrecies et le pavillon Cambrai, situé à l'écart du Palais social en face de son aile droite, lui aussi destiné à l'habitation. C'est le bâtiment le plus tardif, construit en 1883-1884,
* la nourricerie et le pouponnât, à l'arrière du pavillon central du Palais social, détruit pendant la Première Guerre mondiale,
* le bâtiment des économats, en face de l'aile gauche du Palais social,
* le bâtiment des écoles et du théâtre, en face du pavillon central du Palais social,
* la buanderie, bains et piscine, située sur l'autre rive de l'Oise, du côté de l'usine.
Pour ce qui est de la théorie, on pourra lire :
Si Godin se proclame fouriériste, il n'en est pas pour autant un disciple fervent qui appliquerait l'intégralité de la théorie : selon lui, tout dans Fourier n'est pas applicable, et d'autres que lui influencent sa pensée. On retrouve dans le Familistère l'influence d'un mouvement coopératif ancien, et en particulier l'application des principes de la coopération anglaise théorisés par Robert Owen et les « Équitables Pionniers » de Rochdale. Ces principes apparaissent dans le fonctionnement des économats, magasins coopératifs installés par Godin en face du Familistère, où les produits de première nécessité sont vendus au comptant et dont les bénéfices sont répartis équitablement entre les acheteurs. On retrouve tout particulièrement cette influence dans l'importance que Godin accorde à l'éducation des enfants, mais aussi des adultes. Il fait construire des écoles, mixtes et obligatoires jusqu'à 14 ans (à l'époque, la loi autorise le travail des enfants à partir de 10 ans), un théâtre et une bibliothèque et multiplie lui-même les conférences pour enseigner à ses salariés les « bienfaits de la coopération. »
Pour ce qui est de la critique, on pourra lire :
En 1872, Friedrich Engels, dans La question du logement, évoque le Familistère de Guise : « Aucun capitaliste n'a intérêt à édifier de telles colonies, aussi bien il n'en existe nulle part au monde en dehors de Guise, en France ; et celle-ci a été construite par un fouriériste, non comme une affaire rentable, mais comme expérience socialiste. ». En 1886 à l'occasion d'une réédition de ce texte il précise cependant : « Et celle-ci est devenue finalement, elle aussi, un simple foyer d'exploitation ouvrière. »
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1916. le tas de briques ou le club des cinq à Guise ( Luce est la cinquième Lulu)
Notre bande de Lulus, à laquelle nous nous sommes attachés, continue à vivre clandestinement. Elle se déplace sans cesse afin de ne pas se faire repérer par les bouffeurs de saucisses. Les lulus nous amusent toujours autant avec leurs dialogues naïfs, tendres et poétiques. En voyant Guise du haut d'une colline, un gamin dit :" Vous croyez que Paris, c'est grand comme ça ?" Un autre répond :" C'est au moins deux fois plus grand !"
Au cours de cet épisode, les Lulus rencontrent deux personnages hauts en couleur : Gaston, un mélange d'ogre des forêts et de Père-Noël, et Lucien, habitant de Guise, ouvrier à l'usine Godin. Ce dernier parle la langue ed' cheu nous. En tant qu'ex-picard, hautiste désormais (c'est pas flatteur), j'apprécie que l'auteur fasse parler Lucien dins c'te langue. La compréhension doit être difficile pour les gens du sud.
L'air de rien, les deux auteurs picards, dont un d'adoption, nous font visiter le patrimoine local. Ils nous font la promo du "tas de briques" (Les amateurs d'architectures et d'Histoire apprécieront l'expression). Non pardon, du Familistère, du palais social ! Cela se visite aujourd'hui car "ché bafious de Teutons n'ont pas tout détruit.
Même si les Lulus déjouent la vigilance des Fritz, les ridiculisant au passage, à un moment, ils doivent décaniller. La sortie de Guise est pensée et organisée. Mais il y a toujours un grain de sable. Cela fait que nos Lulus ne sont pas tirés d'affaire. Bien au contraire. J'ai envie de lire la suite.
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A la fin du dernier tome, les Lulus perdaient Hans qui était devenu leur ami. Dans celui-ci, les Lulus continuent d'éviter les zones de combat en traversant les forêts. Ils vont rencontrer le vieux Gustave, sabotier qui s'est réfugié dans sa cabane au fond de la forêt pour éviter la guerre. Il y vit seul en ermite. Il les accueille pour quelques jours, puis conseille aux Lulus de quitter les bois où peuvent rôder des soldats déserteurs. Il les encourage à rejoindre la ville de Guise. Les Lulus vont découvrir alors le « tas de briques », nom familier du familistère de Guise, un ensemble de bâtiments créé par l'industriel Godin pour loger le personnel de son entreprise. le « tas de briques » est en partie occupé par les Allemands, les Lulus vont être accueillis pour quelques temps clandestinement dans le grenier...
Cette BD est toujours aussi amusante et intéressante à lire, j'ai découvert ainsi l'existence de ce familistère de Guise, les Lulus grandissent également au fil des tomes. La petite Luce est devenue adolescente et ne laisse pas insensible les autres Lulus...
Lien : http://aproposdelivres.canal..
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C'est maintenant devenu une vraie joie de retrouver nos chers Lulus (oui même si cela ne fait que quelques jours que je les connais) et de suivre leur péripéties palpitantes et émouvantes !
Après la mort de et sur les conseils de l'aviateur les quatre enfants se retrouvent donc contraint de quitter leur cachette et se lancer dans un nouveau périple non sans danger.
Ils vont devoir aller à la ville afin de mieux passer inaperçus que dans la campagne. Seulement l'arrivée en ville ne se déroule pas sans embûches...mais heureusement les 4 amis savent souvent s'attirer la sympathie des adultes qu'ils croisent, et encore une fois ils recevront plusieurs aides précieuses.
J'ai trouvé dans ce tome le danger et la crainte omniprésents, et je trouve que cela ajoute à l'histoire encore plus de véracité et de crédibilité.
Nos Lulus grandissent aussi, physiquement et psychologiquement mais ils restent toujours attachants si ce n'est davantage ! Ils font preuve d'une grande maturité (malgré l'adolescence qui pointe son nez) et mention spéciale pour Ludwig qui est vraiment la tête pensante du groupe !

Plus je m'attache à eux et plus je suis stressée pour eux à chaque danger. Et par dessus tout j'ai peur qu'ils soient séparés...
Mais jusqu'ici ils ont tenus à 5 coûte que coûte alors il n'y a pas de raison que ça s'arrête ?
Encore une fois le tome se termine sur un rebondissement incroyable...donc j'ai hâte (et peur) d'entamer le tome 4 !

Les dessins restent fidèles à eux mêmes : toujours aussi superbes, je m'attarde toujours autant sur chaque page pour bien profiter des détails.
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Après la mort de hans et l'annonce d'un conflit s'élargissant à leurs terres, les lulus sont forcés de quitter leur forêt. Ils vont vers la ville et trouvent peut être un endroit où ils seraient à l abri mais la présence allemande est omniprésente.
On voit dans ce tome que nos protagonistes grandissent et certains sont de jeunes adolescents,avec tous les premiers chamboulements qui se manifestent.
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