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sur 13986 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dans le train de 8h04, qui va de Ashbury à la gare d'Euston, certains tapotent sur leur ordinateur ou leur portable, d'autres dorment, d'autres encore regardent par la fenêtre et s'amusent à imaginer la vie de ces gens qu'ils aperçoivent à travers les vitres. C'est le cas de Rachel qui emprunte ce train tous les jours, matin et soir, depuis maintenant 2 ans. Depuis qu'elle a emménagé chez une amie, Cathy, après sa séparation d'avec Tom. C'est ainsi qu'elle s'est imaginé une vie pour ce couple, devenu Jess et Jason pour elle. Un couple très beau et très uni qui semble amoureux. Etonnamment, il lui manque dès qu'elle ne l'aperçoit pas. Surtout depuis qu'elle est seule et tout juste licenciée, cela lui occupe l'esprit, pourtant parfois confus et brumeux à cause de tout l'alcool qu'elle ingurgite. Mais depuis qu'elle a vu Jess dans les bras d'un autre homme, elle est perturbée. Elle le sera d'autant plus lorsqu'elle apprendra que cette fameuse Jess est portée disparue...

Installez-vous confortablement à bord de ce train, côté vitre de préférence si vous voulez être aux premières loges...
Rachel, témoin plus ou moins fiable étant donné la quantité d'alcool qu'elle ingurgite à longueur de temps, son état dépressif et son obsession amoureuse, devra faire face, d'une part à ses nombreux démons qui lui procurent d'affreux trous de mémoire et d'autre part, à son envie irrésistible de mettre la lumière sur cette étrange disparition, quitte à se mettre à dos le si peu de relations qu'elle a encore. le mystère s'épaissit au fil des jours, d'autant que la jeune femme disparue, Megan, reste introuvable. Ce thriller porté par trois femmes, Rachel, Megan et Anne, nous fait douter au fil des pages de l'intégrité et de la bonne foi de chacune. Les hommes ne sont, évidemment, pas en reste! Salué par les critiques et de nombreux auteurs, ce polar, dont les droits d'adaptation ont été achetés par Spielberg, entraîne le lecteur sur ses rails, à toute vitesse.

Montez à bord en compagnie de la fille du train...

Merci Cécile !
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Rachel n'est pas amnésique, mais ça revient au même. Ce qu'elle fait quand elle est ivre s'efface de sa mémoire, elle n'en garde que de vagues impressions et la honte de s'être laissée aller, une fois de plus, et d'avoir perdu sa dignité et toute maîtrise de ses actes. Or Rachel boit de plus en plus. Voilà deux ans qu'on lui a volé sa vie, elle était mariée, heureuse, mais une autre femme a pris sa place dans le coeur de Tom et dans leur maison, et l'équilibre précaire de Rachel s'est écroulé. Il lui est d'autant plus difficile de tirer un trait sur Tom qu'elle passe devant chez lui chaque jour, en train. Elle passe également devant chez "Jason et Jess", un petit couple tout mignon dont le bonheur apparent la fait rêver, jusqu'à ce que...

Ce thriller psychologique à trois voix est d'autant plus stressant qu'il met en scène des gens ordinaires, des femmes auxquelles on peut aisément s'identifier. On s'y attache, en tout cas, notamment à Rachel. Une rupture amoureuse lui a fait perdre les pédales, et le chagrin, la solitude et la jalousie lui font faire n'importe quoi. L'atmosphère du roman m'a rappelé celle de 'Avant d'aller dormir' (SJ Watson) : Rachel est souvent à la recherche de repères, de souvenirs, elle redégringole à chaque fois qu'elle se remet à boire et doit presque repartir de zéro (et le lecteur recule de quelques pas, lui aussi). L'auteur montre bien la façon dont sont considérés les alcooliques/dépressifs par ceux qui sont "du bon côté" de la santé mentale et de l'autorité (les policiers, en particulier) - ils font pitié, sont infantilisés, pas pris au sérieux, méprisés et vite priés d'aller faire leur cinéma ailleurs. Ils sont aussi une proie idéale...

Un très bon roman noir étourdissant et riche en suspense, où les rebondissements sont savamment dosés et restent crédibles.

• Merci à Babelio et aux éditions Sonatine pour cette découverte.
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Prendre le même train. Tous les jours, à la même heure. Aujourd'hui, il pleut. Les gouttes ruissellent le long des vitres. Demain, le soleil traversera ces mêmes vitres sales pour y distiller quelques rayons de chaleur. Je passe devant des maisons, des rues, des chemins de traverse. Toujours le même décor, à la même vitesse. Un casque sur les oreilles. Rock N Roll. Toujours le même train, chaque matin. La musique pour ne pas entendre le flot des portables déversant leurs crachotements et chuchotements intimes dont je me fous totalement. Toujours les mêmes têtes, dans le train. Mais pas la même musique. Je ferme les yeux, respire le parfum de la femme d'en face, celle qui se met toujours à la même place, et qui sent le matin la vinasse. Toujours les mêmes maisons embrumées le matin. de quoi même s'inventer des histoires. de toute façon, les histoires des autres…

Le train ralentit, le feu passe au rouge, il stoppe sa démarche. J'aimais dans le temps le bruit que pouvait faire la locomotive en déversant sa fumée, mon côté vieux westerns. Un son que je ne retrouve plus maintenant, pendant que je regarde à travers la vitre. Un couple, dans le jardin. Un couple qui s'aime, un couple qui se déchaine. Et dans celle d'à côté, un autre couple. Des couples avec enfants. D'habitude, je ne regarde pas à travers la vitre, je garde mes yeux sur mon bouquin ou sur la fille d'en face qui discrètement sort une petite bouteille de vin. Commencer à boire dans le train du matin et me dire qu'elle se sent aussi mal dans sa vie que dans la mienne. Boire pour échapper aux regards des autres. Devenir transparent dans cette société-là, c'est à ça que sert le gin tonic le matin.

Pendant la pause déjeuner, je me suis assis sur un banc, quelques feuilles mortes à mes pieds, tapis oranger qui vole dès qu'une bourrasque enflamme cet amoncellement de la nature. Toujours un livre avec moi, une bouteille enveloppée dans un sac Kraft dans ma besace. Les pages tournent et se retournent, une femme a disparu. Pas de quoi en faire la une des journaux. Les voix s'écrivent et s'épanchent. le cadavre d'une femme morte aussi. Peut-être que le petit torchon du coin, épris par les scandales abreuvant la vie des ménagères, la mettra à l'honneur. Histoire de sang ou d'infidélité, les gens veulent savoir, pour avoir un truc à dire au pub ce soir autour d'une pinte, de deux, de trois…

Il est temps de reprendre le train. L'odeur est plus suffocante, le parfum printanier a été remplacé par la sueur d'automne. le train roule avec son train-train habituel, coutumier, routinier. Sans surprise, toujours les mêmes maisons ensoleillées le soir. Je m'assois toujours à la même place. A la prochaine gare, la fille du train se mettra en face de moi, l'odeur plus marquée de vin sur son visage. Elle est perturbée. Par sa vie, et par cette disparition. Moi, je n'ai rien vu, j'avais mon nez dans un bouquin, ou sur ses jambes, mais elle… Un bouquin - pas si mal que ça dans son genre thriller prévisible - sur l'histoire d'une fille qui boit du gin dans le train. Et une nana qui boit plus que moi est émouvante...
Lien : http://memoiresdebison.blogs..
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Rachel ne sait pas quand la dégringolade a commencé, ce qu'elle sait c'est qu'elle voulait un enfant et que Tom en a eu assez de ses états d'âme. Après c'est le flou total, elle s'est mise à boire, de plus en plus souvent, elle a perdu son boulot et il est parti avec une autre.

Maintenant, elle squatte chez une amie et s'accroche à la vie d'inconnus, ceux de l'autre côté de la vitre. Elle les observe et imagine leur vie depuis un train de banlieue de Londres. C'est distrayant mais devient dangereux le jour où elle franchit la frontière qui sépare la fiction de la réalité. De l'autre côté du grillage, elle est rattrapée par son passé et ce n'est pas aisé d'éviter les pièges ; d'obsessions envahissantes en comas éthyliques, il lui faut retrouver la mémoire pour rassembler le passé et le présent pour sauver sa peau.

Mensonges, trahisons, déchéance sociale et violence conjugale sont parfaitement décrits pour nous émouvoir et nous faire trembler dans cet excellent roman policier, un peu long, mais complètement addictif.
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C'est l'histoire d'une fille qui prend le train: ça devrait être donc une histoire qui bouge , une histoire en mouvement mais non, cette histoire est géographiquement statique: son domicile où elle vit en coloc, Londres où elle bosse puis vagabonde, et comme paysage entêtant, son ancienne maison et, à proximité une autre baraque où ont l'air de vivre heureux un homme et une femme.

C'est l'histoire d'une fille qui prend le train tous les jours même quand elle perd son boulot et qu'elle n'a donc plus aucun besoin de se déplacer. le staccato du train est un bémol apaisant sur le requiem de sa stérilité, la marche funèbre de son divorce , son ex home sweet home, son ex homme, sa nouvelle femme, leur nouveau né.

C'est l'histoire d'une femme qui prend le train toujours aux mêmes horaires, toujours à la même place mais qui ne sait plus où elle est: colère, frustration, refuge dans l'imaginaire et un baume, un anesthésiant efficace: l'alcool qui lui fait perdre son job... mais elle continue à prendre le train.

C'est l'histoire d'une femme qui prend le train mais qui ne va pas respecter le " ne pas se pencher au dehors". Au contraire elle va se focaliser sur une petite maison où une belle femme et un bel homme vivent et ont l'air heureux, très loin d'elle.Elle s'identifie, imagine leur vie et vit sa propre vie par procuration. Mais cette femme disparaît.

C'est aussi l'histoire d'une autre femme , heureuse d'avoir été amante, heureuse d'être maman mais qui commence à déchanter.

C'est aussi l'histoire d'une fille de rien , qui en a bavé et qui croit avoir trouvé le bonheur dans une maison auprès des rails.. où une femme prend le train.

C'est un beau roman mais ce n'est pas une belle histoire: c'est juste une histoire de femmes qui luttent, qui espèrent , qui aiment, qui haïssent. Bref, une simple histoire d'hommes.

Un très bon thriller psychologique.

Mais ce n'est que l'humble avis d'un homme qui ne prend pas le train.




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Plus de 3 millions de lecteurs et autant de critique...
J'ai pour habitude (mauvaise ?) de me méfier de ces romans qu'on nous vend à coup d'accroche, à grand renfort de phrases chocs. Je pense d'ailleurs qu'une partie des mauvaise critiques, pour ce livre, viennent de là...
Mais alors ?
La fille du train c'est quoi ?
Et bien , c'est l'histoire d'une fille qui prend le train tous les jours pour se rendre à son travail , tous les jours le même itinéraire ' tous les jours les même maisons et leurs occupant, et Rachel de s'inventer leur monde, de leur donner des noms...
Soudain tout bascule, Megan, l'une de ces vies du bord des rails, disparait.
Et Rachel, qui habita le quartier jadis avec son ex mari, décide de contribuer à l'enquête.
Ça ne vous rappelle rien ? Mais si, voyons, Fenêtre sur cour du grand Hitchcock.
Je vous entends déjà. .. haro sur le baudet, et pourtant. ..
Bon , l'histoire, racontée à trois voix de femmes , n'est pas aussi simple, eu égard au passé des protagonistes et aux démons qui font de notre héroïne un personnage atypique.
Un thriller habilement construit, sur fond de violence et de misère quotidienne et qui tient en haleine jusqu'à son dénouement.
Laissez vous tenter, prenez le train. ..
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Je tiens d'abord à remercier Audiolib et plus particulièrement Morgane, pour sa gentillesse et pour l'envoi de ce livre audio qui m'a tenu en haleine 3 jours.

La fille du train est un excellent thriller. D'abord pour son intrigue au suspense présent, de la première à la dernière page. Étant mauvaise détective, j'ai d'ailleurs encore une fois soupçonnée la mauvaise personne et je suis restée scotchée à la fin quand j'ai enfin connu le meurtrier que je n'avais pas soupçonnée un seul instant.

Le roman est habillement construit, à trois voix, lu par trois excellentes donneuses de voix : Valérie Marchant, Joséphine de Renesse et Julie Basecqz.
Trois femmes tourmentés : d'abord Rachel, alcoolique, qui ne se remet pas de son divorce avec Tom, Anna, la nouvelle femme de Tom, jeune maman et puis Megan, qui va être sauvagement assassinée.
Rachel a un lien particulier avec Megan, elles ne se connaissent pourtant pas, mais chaque matin ainsi que chaque soir, Rachel prend le train et depuis la vitre, voit Megan chez elle, avec son mari. A sa mort, Rachel va enquêter à sa façon, mais elle ne sera pas toujours prise au sérieux à cause de son addiction et de ses problèmes. C'est un personnage que j'ai adoré, qui m'a touché et auquel je me suis attachée.

Je suis passée à deux doigts du coup de coeur, mais les trois derniers chapitres m'ont un peu déçu. Après le choc de la révélation du meurtrier, j'ai trouvé cette fin peu crédible, un peu dingue... Mais je ne peux vous en dire plus pour ne pas vous gâcher le suspense.

Cela reste malgré tout un excellent roman que je suis ravie d'avoir découvert et que je ne peux que vous recommander.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Voici un roman dont on entend parler depuis plusieurs mois, et en grande majorité en bien, et j'ai surpris un certain nombre de gens en train de le lire dans les transports en commun. Il faut dire que "La fille du train", premier ouvrage de Paula Hawkins fait figure de révélation de l'année d'abord dans les pays anglo-saxon puis maintenant en France. Une adaptation cinématographique est même déjà en cours, les droits ayant été achetés par Spielberg lui-même pour une intrigue qui devriat quitter Londres pour New York.

A la lecture du roman, qu'on lit en une traite, on imagine tout à fait l'oeuvre cinématographique en germe. Il faut dire que la Fille du train fait pas mal penser aux apparences de Gylian Flin tant ce thriller psychologique au pouvoir addictif imparable se propose de disséquer l'intérieur d'un couple a priori parfait aux yeux des autres

Et comme dans les apparences le récit (toujours à la première personne) alterne plusieurs point de vue, mais ici toujours féminins, en offrant au lecteur de beaux portraits de femmes, complexes, changeants.

On s'attache totalement au personnage principal de Rachel, une parfaite anti héroine, plus souvent proche du coma étylique que de l'étincelle d'intelligence et, et même si on devine un peu trop vite le dénouement, sa tentative de reconstruction touche forcément le lecteur, grâce à une plume langue accrocheuse, à la fois très littéraire"Les manques dans ma vie seront éternels. Il faut grandir autour d'eux, comme les racines d'un arbre autour d'un bloc de béton; on se façonne malgré les creux." et parfois plus familière.

Même si ce roman est écrit par une femme, qu'on est dans la tête de trois femmes différentes, et que l'image des hommes- violents, lâches, manipulateurs- en prend un petit coup au passage, ce thriller est captivant pour tout le monde, filles et garçons compris!!

Bref, un polar peut - être pas aussi épatant qu'on l'a dit ici et là mais du bien beau ouvrage cependant, à n'en pas douter..
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Rachel, trentenaire divorcée et alcoolique prend le train matin et soir pour se rendre à Londres et en revenir. C'est une vieille voie ferrée qui s'arrête systématiquement à un feu rouge et immobilise le train durant quelques minutes. Songeant dans un 1er temps que c'est dans une de ces maisons qu'elle habitait lorsque son mari l'a larguée pour une autre femme qu'il a installée dans son ancien "chez "eux", le coeur douloureux et meurtri, elle aime encore son mari et ne cesse de le harceler de son amour mais entre-temps, elle profite de l'arrêt du train pour observer un autre couple à quelques maisons de l'endroit où elle habitait auparavant avec son mari.

Ils sont beaux, jeunes et semblent terriblement épris l'un de l'autre et surtout ... heureux comme elle l'était étant mariée. Elle ne peut s'empêcher de rapprocher leur histoire de celle du couple qu'elle découvre et auquel elle va même inventer des prénoms : Jason et Jess. Dans sa solitude, son alcoolisme et son désespoir, elle projette sur eux ce qui lui semble la vie de rêve qu'elle a perdue. Puis, un jour, c'est le choc : elle découvre un autre homme que Jason qui embrasse Jess et elle ne pardonne pas cette trahison à celle-ci.

Quelques jours plus tard, elle découvre dans le journal que Jess qui s'appelle en fait Megan, a disparu. Une enquête est menée et continue puisque les jours s'égrènent sans que "Jess-Megan" ne réapparaisse ou donne le moindre signe de vie. Elle décide de contacter "Jason-Scott"pour lui ,faire part du fait que sa femme avait un amant car Scott est soupçonné par la police comme tous les maris dans cette présente situation.

Le roman est écrit à 3 voix, 3 voix de femmes : Rachel, Anna ( la nouvelle épouse de son ex mari) et Megan, la disparue et au fil du temps les recoupements entre les uns et les autres protagonistes se révèlent comme un fil conducteur dans un écheveau emmêlé mais il faut du temps et de la patience car non seulement, il faut arriver à assimiler les différents personnages, leur vie et leur état d'esprit mais encore on passe d'une année à l'autre selon le locuteur. Au fur et à mesure, les anciens témoignages se rejoignent tous au présent. le seul bémol en ce qui me concerne, c'est cette confusion qui oblige souvent à revenir un peu en arrière pour savoir qui parle et quand.

Le suspense est implacable et Rachel, alcoolique qui oublie en permanence ses actes lorsqu'elle est trop imbibée est une personne très attachante.

Un bon livre. Merci Madame Hawkins.


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Très bon thriller à 4 voix . Trois voix féminines, dont deux ont eu le même mari, deux habitent la même rue, deux consultent un psy.....et une voie de chemin de fer pour mener un train d'enfer à tout ce petit monde. ;-)
Bon moment de lecture autour de la piscine de Mandelieu la Napoule !!! 3 jours pour un livre de 380 pages, du suspens et de l'angoisse mais ça doit rester un plaisir.
Merci à Paula Hawkins, ça vaut bien les 10 millions de dollars touchés en 2015.......(voir sa biographie)
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