AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,24

sur 3235 notes
Par où commencer ? Dur dur étant donné le nombre de critiques à avoir été publiées sur ce best seller de l'année 2015. Pour commencer, il vous faut savoir chers lecteurs, que j'ai d'abord renoncé à le commander auprès de ma libraire après avoir entendu, lu ou entreaperçu les comptes-rendus soit tellement élogieux que ça en devenait louche, soit tout l'inverse et criant à l'arnaque littéraire. Et moi dans tout ça ? Disons que face à l'insistance de ma libraire pour qui je commetais ni plus ni moins qu'un crime de lèse-majesté en ne le commandant pas, à la limite de l'offense, j'ai finalement cédé devant ce pavé de plus de 900 pages qui se dévore en 3 jours (en comptant les pauses repas bien entendu). Entamé le premier jour de mon arrivée en vacances, notre gros pépère a été descendu en 4 jours (fallait bien que je profite de mes vacances quand même).

Donc tout le monde se dit, ça y est, elle a littéralement adoré ce thriller d'espionnage... et bien oui et non. Certes, j'ai avalé goulûment ce roman, il faut bien l'admettre. D'un autre côté, Terry Hayes a été scénariste pour Hollywood : il sait y faire question suspense et enchaînements d'actions auxquels s'ajoutent une gestion des dialogues percutante et un art consommé de la mise sous tension du lecteur, bref tout ce qui fait un thriller réussi. Terry Hayes nous entraîne dans une véritable course contre la montre menée par un ancien des services de renseignements américains, notre fameux Pilgrim (dont on ne saura jamais l"identité et oui c'est comme ça), chargé de mettre hors état de nuire un des terroristes les plus insaisissables de la planète (sur le point de commettre un acte d'une ampleur telle que l'avenir de l'humanité est menacée), traque menée à un rythme si soutenu que nous sommes, nous lecteurs, suspendus tels des assoiffés aux lèvres de l'auteur, dans l'attente d'un dénouement heureux. Inutile d'ergoter, Je suis Pilgrim est efficace. Mais ce qui m'a perturbée (et là j'en mets une couche) est le manque total de nuance ! Inutile de vous préciser que j'ai à maintes reprises levé les yeux au ciel devant l'amoncellement de clichés véhiculés par le roman, franchement dépitée face à tant de pro occidentalisme primaire. Certes ce roman se déroule entre l'Arabie Saoudite, l'Afghanistan, la Turquie et les USA et oui notre action se tient quelques mois après le 11 septembre, au coeur d'un maëlstrom émotif on ne peut plus tendu où l'échiquier politique d'avant replace ses pions et où la peur de l'autre n'a jamais été aussi pregnante. Mais Terry Hayes n'y va pas avec le dos de la cuillière c'est le moins que l'on puisse dire. L'ambiance père la morale à la sauce ultra manichéenne : d'un côté le monde libre de la démocratie, de l'autre l'obscurantisme total dans lequel baigne le monde musulman, m'a mise mal à l'aise. Trop c'est trop ! Pour couronner le tout, certaines situations frisent l'invraisemblance.

Bilan de cette lecture : si l'excès et les stéréotypes ne vous font pas peur (ou que ça vous passe au dessus), que vous recherchez juste le frisson d'un suspense bien enlevé, alors c'est indéniable, Je suis Pilgrim est parfait en ce ce sens. Efficace, dynamique et sans aucun temps mort, il sera le partenaire idéal de vos vacances ou froides soirées d'hiver. En revanche, si vous recherchez quelque chose de plus nuancé et que vous faites une allergie aux livres type Armaggeddon version papier, c'est à peu près certain, vous bloquerez à un moment ou à un autre. C'est à vous de voir.
Lien : http://www.livreetcompagnie...
Commenter  J’apprécie          16326
Il est Pilgrim. Et moi je suis fan ! Autrement dit bluffée, enthousiasmée, amusée, terrifiée, passionnée...

Ce n'est pas de la grande littérature, mais c'est un livre incroyablement efficace et intéressant, riche en personnages, en lieux, en intrigues et en suspense. L'histoire principale voit s'affronter Pilgrim, agent secret américain d'élite, et le Sarrasin, terroriste islamiste lui aussi d'élite.

Le roman varie les registres et les points de vues. Le début campe les personnages, et on y suit en parallèle l'apprentissage de Pilgrim et du Sarrasin. C'est la partie que j'ai préférée, car on n'a pas tous les jours l'occasion de suivre la genèse psychologique d'un terroriste ou d'un espion...

Ensuite, le livre devient un roman d'espionnage classique, mais de haute facture. Impossible de le lâcher, grâce aux cliffhangers distillés en fin de chapitres et à la richesse des lieux, des enquêtes, des personnages : entre New York, le camp de concentration du Struthof, Bodrum et les montagnes d'Afghanistan, on croise un héros ordinaire du 11 septembre, des seigneurs de la guerre, un enfant trisomique, un hacker déjanté, une fliquette turque paumée, et même un Président honnête et courageux...

Tout est travaillé, tout est efficace, tout est inquiétant. Certes, tout est aussi assez manichéen, d'un côté les gentils Américains et de l'autre l'obscurantisme et la violence. Mais cela me plait de penser qu'il existe des Pilgrim pour nous protéger, et de lire leurs histoires dans des romans aussi inspirants et captivants !

Livre compte triple : Challenge Variétés, challenge Pavés 10/xx et challenge Atout Prix 12/xx
Commenter  J’apprécie          13414
Il fut un temps où ma lecture principale était le polar, et puis par lassitude j'ai abandonné ce genre litteraire, j'avais l'impression d'avoir fait le tour du sujet.
Il y a une dizaine de jours j'ai découvert " je suis Pilgrim " de Terry Hayes et j'avoue avoir pris une grande claque pendant cette lecture. Un roman intense de 900 pages, des montées d'adrénaline à n'en plus finir.
" Pilgrim " est un agent américain, un mélange de James Bond et de Jack Bauer de 24 h chrono.
Le roman commence peu à près les attentats du 11 septembre.
La guerre froide est loin, un nouvel ennemi menace l'Occident, les islamistes radicaux.
A travers ce roman Terry Hayes nous fait redécouvrir une géopolitique de plus de trente ans.
Une genèse du radicalisme avec comme point de départ l'invasion russe en Afghanistan, le massacre de Sabra et Chatila, les deux guerres d'Irak, Israël et la bande de Gaza......
Une chasse à l'homme va s'engager entre Pilgrim et le sarrasin, une histoire tout à fait crédible et qui fait froid dans le dos.
Bonne lecture.
Commenter  J’apprécie          1125
Terrifiant !
Voilà LE roman d'espionnage de l'année.
Il y a du James Bond chez ce Pilgrim, mais un James Bond qui serait Américain et qui aurait laissé sa libido au vestiaire. (Pas de Pilgrim girl dans ce roman...)
Terrifiant donc, parce que ce roman nous parle de terrorisme. D'un terrorisme qui fait l'actualité du moment.
De ces combattants au nom d'Allah, prêt à tout, jusqu'à l'horreur.
Terrifiant, aussi parce qu'il nous parle d'espionnage. Et là encore, il y a un lien avec l'actualité. (Les écoutes de la NSA).
On ne survole pas le sujet, on y entre de plein fouet.
Un roman qui nous parle de notre XXIè siècle, de la violence de notre monde.
Où, finalement, aucun pays n'est épargné, mais où aucun pays n'est vraiment... innocent.

Merci aux éditions Livre de poche et à Babélio et l'opération Masse critique.
N'ayez pas peur de ces 900 pages, ce livre en vaut vraiment la peine.
Terry Hayes à réussi une oeuvre magistrale où il nous invite à vivre dans la peau de son héros, à voyager avec lui, à mener, de paire, sa mission d'espion et une enquête policière, à s'interroger et à souffrir.
Un roman coup de poing...
Commenter  J’apprécie          1039
- Bon alors, c'est qui, ce Pilgrim, à la fin ?
- Quoi, t'es pas au courant ? C'est le nouveau super-héros qui va sauver le monde !
- Sans blague ?!
- Si si, mieux que Superman, Captain America et tous les autres ensemble !
- Mais encore ?
- Mais si, tu sais, le brave Pèlerin qu'on envoie incognito en croisade à Bodrum en Turquie ?
- En croisade ? Tu veux dire en croisière ?
- Non non, en croisade, pour neutraliser le méchant Infidèle qui veut détruire les Etats-Unis, Pilgrim vs Sarrasin, les gentils contre les méchants, le Bien contre le Mal, quoi.
- Encore les Etats-Unis ? Y avait pas déjà eu le 11 Septembre ?
- Si, mais cette fois c'est plus subtil : il faut s'attaquer aux States pour déstabiliser le monde, donc l'Arabie Saoudite et les méchants obscurantistes qui ont décapité le papa de Sarrasin quand il était petit.
- Et il est tout seul pour éviter ça, Pilgrim ?
- Bah oui, mais il est très très fort, et puis c'est un truc de service hyper-secret, alors faut éviter de mettre trop de monde dans la confidence, et surtout éviter une panique planétaire.
- Planétaire ? Mais qu'est-ce qu'il veut faire, ce méchant Sarrasin ?
- Bidouiller les gènes d'un machin bactériologique, mais je ne peux pas t'en dire plus, tu comprends, sinon les gens vont se méfier des vaccins qu'on impose à leurs enfants.
- C'est pas déjà le cas, ça ?
- Ah oui, tu crois ?
- Oui bon, il est quand même vachement malin, le Sarrasin, pour fabriquer ça tout seul dans son labo de cambrousse.
- Eh oui, merci Internet...
- Et puis, pourquoi Bodrum ? Y va en profiter pour bronzer, notre James Bond post-moderne ?
- Meuh non, c'est parce que Big Brother, enfin Echelon, a repéré deux appels téléphoniques bizarres entre Bodrum et le fin fond de l'Afghanistan.
- Ah oui, c'est bien connu, tous les terroristes viennent de là...
- Eh oui, merci Ben Laden...
- Non mais, sérieusement, les autorités turques vont laisser la CIA jouer tranquillement aux cow-boys dans leur pays sans explication ?
- Mais non, enfin, les Américains sont quand même plus subtils que ça !
- Euh...
- Oui bon, en fait ils ont eu du bol, parce qu'un citoyen US en vacances venait justement de tomber d'une falaise dans les environs de Bodrum, et donc Pilgrim se fait passer pour un agent du FBI pour pouvoir enquêter sur cette mort suspecte.
- Donc il a deux marrons sur le feu en même temps ? Quel as...
- Même que ça va chauffer... mais heureusement il a une super-équipe qui l'aide depuis la Maison Blanche, avec en plus un Président super-intelligent, super-raisonnable et super-confiant en son agent d'élite.
- Tu te fous de moi, là ?
- Pas du tout, je te rappelle que ceci est une fiction.
- Ah oui c'est vrai, j'me disais bien qu'y avait un truc...
- Et en plus il peut aussi compter sur un super-flic qui est son super-pote et qui est super-loyal.
- Bon, et alors, ça finit comment ?
- A ton avis, puisque c'est Pilgrim qui raconte l'histoire ?

Tout ça en 900 pages, avec en prime de longs flash-back sur les précédentes aventures de Pilgrim, ses états d'âme et ses cas de conscience (histoire de donner de l'épaisseur au personnage et ne pas en faire une froide machine à tuer), un paquet de coïncidences et de coups de chance ou de malchance plus ou moins vraisemblables, de clichés sur les Bons (les Américains) et les Méchants (les terroristes, forcément musulmans), avec une sorte de mea culpa consterné à propos du soutien de la CIA à des types genre Ben Laden lors de l'invasion de l'Afghanistan par l'ex-URSS, qui en arrivent des années plus tard à des 11 Septembre, au nez et à la barbe de tous les services de renseignements occidentaux en faillite systémique.
C'est parfois pompeux (la plus grande menace jamais connue par le monde libre, le meilleur des meilleurs agents de la Terre,...), pompant (900 pages pour ça, c'est lent et long), et le pompon pour un « thriller d'espionnage exceptionnel », c'est que justement c'est prévisible et convenu, donc pas exceptionnel.
Mais je dois reconnaître que c'est une lecture divertissante, pour la plage ou les lendemains de réveillon, mais sans plus.
Commenter  J’apprécie          8815
Je suis Pilgrim est un roman que je vois régulièrement passer sur Babelio. Donc, quand je l'ai eu entre les mains, je me suis dit : pourquoi ne pas essayer cette lecture même si le sujet ne me tentait pas plus que cela et malgré le fait qu'il y a 900 pages à lire.
La première partie de l'histoire a été laborieuse. Les chapitres sont courts et au départ, on passe d'une séquence à l'autre, sans forcément faire la relation entre les personnages de l'histoire. Et, peu à peu, le puzzle se met en place. Une fois qu'on a remis les pièces plus ou moins en place, les pages se tournent... Je me suis laissée happée par l'histoire de Pilgrim. Un vrai scénario de film d'espionnage, bien ficelé. Il fallait que je connaisse la chute de l'histoire, c'était plus fort que moi. Bref, 900 pages qui sont passées comme une lettre à la poste. Bien écrit, bien organisé, ce roman nous fait forcément réfléchir à notre société et à tout ce qui peut se tramer sans que nous, petits humains vivants notre vie, n'en ayons la moindre idée. Et heureusement finalement... Jusqu'au moment où la catastrophe mondiale arrivera peut être..., ou pas...!!!
Commenter  J’apprécie          831
"Pilgrim" (le pelerin) est agent secret. Orphelin, il est adopté par une famille richissime et arrive dans l'univers des renseigements américains par hasard . Alorsqu'il est en train de changer de vie, le président des USA lui demande d'arreter un islamiste qui projette un attentat meurtrier.
Ce terroriste est "le sarrazin" (le nomade en arabe), comme le pélerin, il est aussi vite orphelin mais sa richesse, il la trouvera dans une foi radicale, anti occidentale,

Ces deux protagonistes sont extrémement travaillés et ne tombent jamais dans la caricature mais ce sont les personnages secondaires qui donnent à ce thriller d'espionnage toute sa densité : un flic blessé au world trade center, un hacker japonisant, plusieurs femmes oscillant entre leur foi musulmanne et une liberté occidentale, un enfant trisomique et une femme fatale trés habilement camouflée par l'auteur.

600 pages d'actions, d'angoisse, de rebondissements: ce livre est un trés bon moment de détente.

Petit bémol, même si l'auteur est anglais, nous plongeons en plein dans un nationalisme américain qui n'a pas toujours la subtilité d'un Clint Eastwood

Il faut lire "pilgrim" comme un super roman d'espionnage, de pure détente, sans se poser trop de questions

Mais ce n'est que mon humble avis.
Commenter  J’apprécie          604
Si vous êtes adepte inconditionnel de thriller « traditionnels » ce roman n'est pas pour vous.
Si par contre vous êtes disposé à dépasser les limites du raisonnable, faites confiance à Terry Hayes et accrochez-vous bien fort à votre siège parce que vous ne soupçonnez pas ce qui va vous arriver même si d'entrée tout démarre comme un fait divers, presque banal, un crime dans une chambre d'hôtel à New-York.

A partir de là, c'est littéralement à l'épreuve d'une véritable centrifugeuse vous secouant dans tous les sens que l'auteur va vous soumettre !

900 pages plus loin, vous lèverez enfin les yeux, abasourdis, la tête à l'envers.

« Je suis Pilgrim » est à la fois polar, thriller psychologique, roman d'espionnage et pourquoi pas récit de voyage, Terry Hayes n'hésitant pas à nous embarquer de New-York aux montagnes afghanes en passant par Bodrum ou l'Arabie Saoudite à la suite d'un terroriste islamiste déterminé à déclencher une attaque particulièrement meurtrière.

Pendant trois jours, j'ai mangé, j'ai dormi, parce qu'il le fallait bien, mais à part ça, j'ai lu, j'ai lu, j'ai lu avec passion.

Je remercie particulièrement mon libraire qui grâce à l'amour de son métier a su trouver les mots pour me convaincre de faire la connaissance de cet incroyable « Pilgrim ».



Commenter  J’apprécie          579
Je suis bien embêté de rédiger une critique cohérente de ce pavé (900 pages en livre de poche, tout de même !). Commençons alors par le commencement !
Quand il est sorti en librairie, il a été vendu comme le plus grand thriller depuis des lustres. Que dis-je vendu, survendu. Une lame de fond publicitaire qui a souvent, sur moi, l'effet inverse. J'ai donc attendu quelques années avant de ma lancer dans la lecture de ce thriller.
Alors comme d'habitude, je ne l'ai pas trouvé à la hauteur de sa réputation. J'avais l'impression de lire une histoire de James Bond mais ceux d'avant avec Roger Moore. C'est agréable à lire, on a de l'action, des rebondissements, du suspense, un méchant très (très, très) méchant, des gentils (américains bien sûr !) très gentils et très forts (James Bond + Jack Bauer + Ethan Hunt).
Mais quand même ! Pilgrim, l'agent secret (tellement secret qu'on ne saura jamais qui c'est) qui a écrit LE livre de référence sur la criminologie et la médecine légale part en croisade contre le Sarrasin, un terroriste qui veut détruire l'occident décadent (méchant de James Bond, réveillez-vous !).
Alors le positif d'abord. le premier tiers du livre, environ 300 pages, quand même, est très réussi. Excellent même, tant au niveau de l'intrigue que de l'écriture. On tourne les pages et on veut connaître la suite. On se dit qu'on a été idiot de ne pas lire ce livre plus tôt.
Et puis boom, le rythme se casse, les longueurs sont de plus en plus longues ! L'histoire suit son cours, certes, mais les invraisemblances se multiplient tant au niveau de l'intrigue (le meilleur exemple est le coup du miroir, summum du n'importe quoi !). Et une fois que l'on commence à décortiquer le fond, on se sent un peu mal à l'aise. Cette charge frontale sur l'Islam, le président américain idéal, les services secrets (CIA en tête) exemplaires, le méchant qui fabrique tout seul une arme de destruction massive, les flash-back pour donner de l'épaisseur au personnage central qui tombent à l'eau très souvent et qui ralentissent encore plus l'action.
Ce manque de nuances, ces invraisemblances, cette chance incroyable pour les bons, ce n'est pas nouveau. Nombre de livres ou de films nous les donnent depuis des lustres. Mais le problème ici est de trois ordres. La taille du livre car dans ce genre d'histoire la rapidité permet d'avaler bien des choses ; la publicité qui donnait à penser à une intrigue un peu plus réaliste et profonde et enfin le côté croisade contre les musulmans (le héros est Pilgrim, pèlerin et le méchant est le Sarrasin !) au premier degré.
En plus, la fin est, à mon avis, prévisible et il manque ce switch qui nous aurait surpris. Si vous avez l'habitude de lire des thrillers et notamment des romans de ce genre, vous l'avez vu venir depuis des kilomètres.
En conclusion, je dirais que Je suis Pilgrim est un thriller efficace, qui connaît et utilise les codes du genre mais qui est trop long et qui manque de nuances et de réalisme. Et c'est d'autant plus dommage que les 300 premières pages sont vraiment excellentes.
Commenter  J’apprécie          520
Dès que l’on met le nez dans ce polar, il est impossible de le lâcher. On a envie de savoir ce qui va arriver, où l’espion qui est également le narrateur, (il change d’identité à plusieurs reprises), va nous emmener et s’il va arriver à boucler son enquête.

Enquête d’autant plus importante qu’il y va de la vie d’une grande partie de l’humanité si le scénario mis au point par le Sarrasin réussi.

D’autant plus difficile à découvrir, car il est un électron libre, agissant seul et d’une intelligence diabolique.

Autant chercher une aiguille dans une botte de foin.

Ce qui m’a beaucoup plu dans cette histoire, c’est que l’on apprend tout sur l’espion : son enfance, ses études, son recrutement et pourquoi il est devenu espion. De même pour le djihadiste. Ca ne l’excuse pas, mais on comprend comment il en venu là. Deux intelligences se télescopent.

L’histoire a une résonnance d’autant plus forte, vu les événements que l’on a vécu en France cette année. Terry HAYES met au point une trame encore plus terrifiante. Espérons qu’il ne restera qu’à l’état de scénario…

Le seul bémol, ce sont les petites fautes d’orthographes qui égrènent le livre.

Je ne veux pas en dévoiler plus, alors si cette critique vous a mis l’eau à la bouche, n’hésitez plus, jetez-vous dessus, vous ne serez pas déçu.
Commenter  J’apprécie          502




Lecteurs (7178) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2871 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..