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Critique de Val88


Lorsqu'une blogeuse m'a dit "fonce" alors que nous parlions de "Comme ton ombre" qu'elle était en train de lire, et bien, j'ai foncé l'acheter (par l'intermédiaire de ma soeur, je précise). Il n'est finalement pas resté bien longtemps dans ma PAL, contrairement à d'autres livres qui y dorment depuis plus d'un an ou deux. Qu'allait me réserver ce thriller à la couverture remplie de veroux? Une couverture qui nous fait déjà nous poser pas mal de questions et fait assez froid dans le dos. Qu'allais-je trouver derrière cette fameuse porte qui a l'air si inaccessible? Nous commençons par un procès. Un début de livre, un peu mystérieux puisqu'on ne sait rien de l'histoire. Mais bon, j'ai lu tout de même cette partie; bien souvent ce genre de début prend de l'importance avec un peu d'avancée dans le récit. Puis l'histoire commence pour de bon. Deux périodes : 2003 et 2007. Un écart, de quatre toutes petites années où le personnage de Catherine va nous apparaître sous deux angles totalement différents. En 2003, l'auteure nous décrit une jeune femme rayonnante de joie de vivre, entourée d'amies et aimant faire la fête régulièrement. Alors qu'en 2007, nous découvrons le même personnage, solitaire, paranoïaque et rongée de peur, qui ne peut soulager ses angoisses qu'après avoir fait des tas de vérifications dans son appartement. Que s'est-il donc passé entre ces quatre années pour transformer Catherine aussi radicalement? de quoi a-t-elle si peur? le nombre hallucinant de vérifications qui régit sa vie, dans la première partie, est un peu rébarbatif, d'autant qu'on ne sait pas ce qui a fait naître ses TOC qui l'emprisonne dans un quotidien terne et fastidieux. Cependant, tout ça n'est pas sans raison et je voulais vraiment savoir pourquoi elle en était venu à changer aussi radicalement de comportement. le livre est finalement comme un "diesel" qui démarre lentement, puis, petit à petit, prend du relief et de la consistance, puisqu'Élizabeth Haynes nous fait découvrir ce qui est arriver à Catherine en 2003. Nous comprenons peu à peu pourquoi elle a peur du moindre changement dans sa vie millimétrée avec précision; pourquoi elle reste aussi très méfiante avec Stuart, son nouveau voisin qui ne demande qu'à l'aider et à l'aimer. Je me souviens avoir eu plusieurs fois les poils se dresser sur les avant-bras en pensant au calvaire psychologique que vivait Catherine. Va-t-elle s'en sortir? Est-ce que le cauchemar va finir un jour? Des questions auxquelles j'ai maintenant les réponses et que je vous encourage à vous poser si vous aimez les thrillers psychologiques. Ma porte et mes fenêtres sont-elles bien fermées??? J'avais entendu du bruit l'autre jour mais à mon grand soulagement, ce n'était qu'un chat du voisinage qui venait faire son petit tour dans mon appartement. Ouffffff...
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