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Citations sur Comme ton ombre (37)

J’ai jeté un coup d’œil au réveil : 2 h 45, le moment de la nuit où il faisait le plus froid, le plus noir, où on se sentait le plus seul.
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Jusqu’à récemment, je trouvais que les femmes qui se laissaient maltraiter étaient des imbéciles. Après tout, il devait y avoir un moment où on se rendait compte que ça dérapait et où on se mettait à avoir peur de son partenaire. Et là, il fallait rompre, se tailler. Pourquoi rester ? Les femmes que j’avais vues à la télé et ou dont j’avais lu les interviews dans des magazines expliquaient que « ce n’était pas aussi simple », et moi je me disais que oui, ça l’était.
À présent je les comprenais. Ce n’était pas simple de rompre. J’avais essayé et commis l’erreur de renouer avec Lee. Être encore amoureuse de lui, de son côté vulnérable encore enfoui quelque part, n’était pas la seule raison ; je redoutais par-dessus tout ce qu’il risquait de me faire si je le provoquais.
Il ne s’agissait plus de rompre, il s’agissait de fuir.
De sauver ma peau.
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On en rêve depuis toujours, non? D'un homme qui te regarde au fond des yeux. Qui poiraute devant les chiottes jusqu'à ce que tu en sortes. Merde, Catherine, on a beaucoup trop pris l'habitude de mecs qui sont tout sauf passionnés. Qui s'en tapent. Lee, c'est le contraire, tu es la prunelle de ses yeux. Pour lui, tu es ce qu'il y a de plus important au monde. C'est extraordinaire de t'être dégoté un type pareil, t'en as conscience?

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Apres tout, il devait y avoir un moment où on se rendait compte que ça dérapait et ou on se mettait à avoir peur de son partenaire. Et là, il faillait rompre, se tailler. Pourquoi rester ?
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Hier soir, alors que je m'apprêtais à me coucher, j'ai commis l'erreur de procéder à une ultime vérification. C'était comme un plaisir coupable que j'allais m'autoriser pour me sentir complètement en sécurité avant de m'endormir. Une mauvaise idée, d'autant que j'avais le ventre vide et peu dormi plusieurs nuits de suite. Je suis retombée dans le piège. A chaque contrôle, je ne respectais pas l'ordre, je perdais le compte, je ne gardais pas la main assez longtemps sur la poignée. Ce n'était jamais comme il fallait.
Et je recommençais...A 1 heure du matin, j'ai pris une douche pour tenter de me réveiller un peu. J'en suis sortie grelottante. Après avoir enfilé un tee-shirt et un pantalon de survêtement , j'ai recommencé par la porte de l'appartement. Ca n'allait toujours pas. J'ai fini accroupie devant la porte, la tête sur les genoux, tremblante, secouée de sanglots si bruyants que je n'ai pas entendu Stuart monter.
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La raison de ma mauvaise humeur m'échappait. [..]
Etait-ce dû à sa remarque sur les femmes qui aimaient être brutalisées? J'ai eu beau la retourner dans ma tête, je n'ai pas ressenti la moindre étincelle de colère.D'autant qu'il n'avait peut-être pas tort. Même si je n'y avait pris aucun plaisir, il n'était pas exclu que je réagisse différemment dans d'autres circonstances.
Non, en fait, c'était l'impression que Lee prenait le pouvoir.
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Peut-être qu’il se dégoterait une autre nana. Peut-être que son incarcération l’avait métamorphosé. Peut-être qu’il ne me chercherait pas.
Voyons, je me racontais des sornettes.
Il me chercherait, ce n’était qu’une question de temps.
J’ai eu juste celui de me ruer dans la salle de bains, où j’ai recommencé à vomir. Et je n’ai plus été que douleur.
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À vrai dire, je ne suis pas persuadée que ce soit une bonne idée de lire des documents sur les TOC à mon retour du bureau. Les termes médicaux me rappellent l’hôpital, auquel je ne préfère pas penser. Je n’en ai pourtant pas de souvenirs très précis. Comme si c’était arrivé à une autre. Comme si je m’étais endormie pour fuir la souffrance et m’étais réveillée il y a dix-huit mois, prenant peu à peu conscience que, toujours vivante, il ne me restait plus qu’à continuer, à mettre un pied devant l’autre pour ne pas régresser.
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C'est toujours pareil. Une idée me semble bonne. C'en était une bonne de m'assurer que mon appartement était fermé à clé, non? Puis, un jour, pour une raison quelconque, je suis mécontente de ma façon de procéder, ce qui est pire que tout : quand on entreprend quelque chose pour se faire du bien, il ne faut pas en bâcler l'exécution, sinon ça ne rîme à rien. Alors, je suis hors de moi et je me représente toutes les catastrophes susceptibles de survenir en cas d'échec. Une constante dans ce naufrage qu'est ma vie.
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Mon problème n’est pas de me lever, c’est de sortir de chez moi. […] L’ouverture des rideaux du salon et de la salle à manger, donnant sur le balcon, doit être rigoureusement identique tous les jours, faute de quoi je ne pourrai remettre les pieds chez moi. Les portes-fenêtres du patio comportent seize carreaux, les rideaux doivent être ouverts de telle façon que huit soient visibles lorsque je regarde l’appartement de l’allée située derrière la maison. Si j’aperçois la salle à manger par les autres carreaux ou si les rideaux ne tombent pas droit, je suis obligée de rentrer et de tout recommencer.
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