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Critique de strummer


Voilà fini ce roman, après l'Adieu aux armes, c'est bonjour les larmes. L'auteur, narrateur a rallié un corps d'ambulance en Italie, c'est la guerre, on se bat sur les montagnes, l'ennemi balance des bombes qui produisent des schrapnels, bim l'auteur est touché à la jambe, il tombe amoureux de son infirmière et ensemble ils fuient la guerre direction la Suisse. On annonce le plus grand roman sur la guerre et un grand roman d'amour. Personnellement je n'y ai trouvé ni l'un ni l'autre.
Hemingway sait certes raconter des histoires, mais elles ne m'ont rien appris sur la guerre, il était au mauvais endroit au mauvais moment ormis sa blessure, je n'ai pas trouvé un engagement ou une dévotion pour le sort de ses compagnons. Il boit du vin, plus souvent qu'à son tour, mange du fromage pendant que la guerre amène son lot de misères, d'injustices et d'horreur. Tout au long de la lecture, j'ai l'impression qu'il est à côté des événements et des turpitudes de ces soldats galèrant.
J'ose espérer que c'est par pudeur qu'il passe sous silence toutes les horreurs qu'il a du voir.
Au final une chouette lecture, mais gâchée par trop d'attentes dûes au quatrième de couverture.
Je laisse Céline loin, très loin au- dessus, mais je concède aisément à Ernest de belles phrases concises et empreintes d'humanité.
Et oui Gurevitch ce roman est d'une tristesse ...

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