Maria Chapdelaine

Alors comment dire ? au vu de l'enthousiasme suscité par ce livre, je m'attendais à passer un bon moment. Que nenni !! j'ai eu du mal à "rentrer dedans" et en toute honnêteté la vie au Québec au siècle dernier, ne m'a pas fait rêver une seconde.
C'est fort dommage, car l'écriture est fluide et plaisante et ce texte est une ode à la terre du Canada.
Alors non, malgré ma bonne volonté je n'ai pas accroché... dommage, cette fois le destin d'une femme qui fait face à ses obligations en se sacrifiant ne m'a pas transportée.

Les premières chaleurs du printemps sont difficiles, j'ai choisi cette lecture pour me rafraîchir, dans l'hiver Canadien...

Je n'ai que moyennement aimé, le style est un peu trop contemplatif. J'aime que un beau paysage m'est décrit mais pas quand ça prend trois page, par chance ce n'est pas trop souvent qu'il y a autant de description.
Ensuite les relations entres les personnages sont également étirées, ce qui m'a plu parce que c'est un peu tout le sujet du livre. C'est un style, comme pour Flaubert et son Madame Bovary, qui ne me captive pas des masses, beaucoup de vie quotidienne pas toujours intéressante à mon goût.
L'auteur nous livre une belle description de l'époque des premiers français venus s'installer dans une contrée aux hivers rudes, hostile mais fascinant.

Au final même si je reste mitigé sur ce roman, je n'ai pas détesté alors que d'habitude je n'aime pas, une Maria que j'aimerais connaître et une grosse envie de partir près du lac Saint-Jean pour me future vacances.

Un roman typique du terroir québécois.

J'ai trouvé ce roman long et ennuyeux.