Citations sur Marie et Bronia : Le pacte des soeurs (44)
N'oubliez jamais, disait Wladyslaw, que vous devez contribuer à l'amélioration de la société. Vous n'avez qu'une seule vie, ne la gaspillez pas. Vous devez trouver votre chemin, et devenir quelqu'un.
Voici un passage du livre très émouvant après avoir suivi l'aventure des deux femmes (p.327-328).
Bronia: -Souvent, je pense à notre père. Il voulait que l'on devienne "quelqu'un", tu te souviens ? Je suis sûre qu'il serait très fière de toi.
-De ce que tu fais toi aussi, dit Marie, il serait très heureux.
-Au fond, reprit Bronia, ce ne serait pas à lui d'être fier de nous, mais l'inverse. Tout ce que nous avons construit, c'est grâce à lui.
-Oui, il nous a encouragées à braver tout ceux qui voulaient garder les femmes à la maison, et il était certain que nous serions capables d'aller jusqu'au bout. Il avait raison.
-Nous devons suivre son exemple, kochanie, et enseigner à nos filles que rien n'est impossible.
Kochanie: ma/mon chérie en polonais
Pierre
Pierre était en route. Nerveux, il s'occupait l'esprit. "Combien de fois ai-je pris ce train de Paris à Sceaux ? Disons que je fais l'aller-retour cinq fois par semaine. Voyons : il y a cinquante-deux semaines dans l'année. Disons quarante, à cause des vacances : 5 allers-retours x 40 semaines = 200 allers-retours par an. Sur quinze ans, disons 3 000 allers-retours. Donc, si on compte les allers et les retours, j'ai fait ce trajet au moins 6 000 fois. Ça alors !"
On peut tout te prendre, sauf ce que tu sais.
Marie et Bronia
Natacha Henry
Critique Littéraire
Ce livre m'a plu parce-que il parle de science , il est mouvementer , poétique, réaliste il décrit très bien cette époque , captivant, scientifique car il explique des raisonnement de science, c'est un livre a ne pas rater, un romain qui se dévore.
Il est bien aussi parce-que il a un intérêt documentaire il fait comprendre l’époque dont il parle. L'auteur veut critiquer le fait de traiter les femmes à cette époque.
Je recommande franchement se livre pour les gens qui aiment les livres facile a lire car les phrases du livre sont facile a comprendre.
« Madame université de Paris vous accorde le prix Nobel de docteur ès science physique »
Médecine, Pacte de sœur , Amour, Scientifique, Voyage.
Dans sa chambre à Szczuki, elle (Marie) prit une décision : lorsqu'elle rejoindrait Bronia à Paris, elle s'inscrirait en sciences physiques - un cursus qui englobait la physique et la chimie. Avant ses vingt-deux ans, elle entrerait dans un laboratoire à la Sorbonne, vêtue d'une blouse blanche. [...] Il lui tardait tant de découvrir Paris !
Une belle histoire de passion, de volonté, de courage et surtout d’amour. Si Marie et Bronia nous apprennent qu’avec une bonne tête on peut aller très loin, elles nous apprennent surtout que la confiance et le soutien de ses proches seront toujours le plus important.
Le 4 septembre 1890 fut le grand jour de Bronia et Casimir Duski. À 11h 40 précises ils allaient se dire oui à la mairie du Ve arrondissement de Paris, place du Panthéon. Bronia avait écrit à Marie pour l’inviter à la cérémonie.
« Cette femme si brillante, à l’origine de découvertes scientifiques inestimables, se sentait aujourd’hui coupable. Personne ne l’avait jamais su, mais Marie s’en était voulu de choisir la France tandis que son père vieillissait à Varsovie. Plus jeune, elle avait pensé un temps consacrer le reste de sa vie à s’occuper de lui. Elle ne l’avait pas fait. A présente, à trente quatre ans, elle avait honte de ne pas avoir été là. Au moins à la fin.
Car c’était bien ce sage physicien qui les avait faites comme elles étaient, ces deux sœurs téméraires, déterminées à ne jamais se laisser marcher dessus, à braver les interdits, à gagner leur liberté. C’était bien lui qui les avait accompagnées à la gare centrale de Varsovie, l’une puis l’autre, les lâchant à travers l’Europe, et rentrant pour attendre le facteur. Lui qui leur avait expliqué que rien ne serait impossible si elles restaient fidèles à leurs ambitions. ». p. 310 (Citation choisie par Shisui)
"Le pacte des sœurs naquit ce soir là, dans l'obscurité d'une petite chambre à Varsovie".