Dune, tome 2 : Le Messie de Dune

Vous est-il déjà arrivé de lire plusieurs pages d'affilée sans comprendre un traître mot de ce qui se raconte ?

J'ai poursuivi ma découverte de Dune plusieurs mois après avoir lu le premier tome, et la marche a été trop haute. J'ai retrouvé cette même exigence qui m'a tout simplement coupé les jambes, tous ces termes alambiqués que je ne comprenais pas toujours lors de ma première lecture, ce lexique qui ne rend service qu'à moitié (parce que même les explications sont parfois incompréhensibles), et des pages et des pages de réflexion et de magouilles qui m'ont tout simplement perdues.

Nos obligations quotidiennes sont parfois suffisamment barbantes, je ne vais donc pas m'infliger une violence supplémentaire. Et puis ... il y'a les films. Je crois qu'ils feront l'affaire ! :)

Désolé, Monsieur Herbert. Vous étiez sans doute quelqu'un de très talentueux et bien plus intelligent que je ne le serai jamais. J'aurais adoré poursuivre ma découverte du fond, mais la forme n'était pas adaptée à un esprit comme le mien. Et pour le coup, je ne m'en sens pas spécialement responsable.

Livre abandonné au tiers, suite à plusieurs râles de souffrance.

J'ai adoré le tome 1 mais je dois reconnaître que celui-ci m'a quelque peu déçu. lorsque j'ai reçu le bouquin, j'étais un peu désappointé de voir qu'il était bien plus maigre en pages que le précédent mais au fil de la lecture, j'en ai été soulagé.

Attention, l'écriture de Frank Herbert est magnifique, c'est de l'art. Il a un talent particulier pour lier les mots qui frise le génie. Mais honnêtement, je me suis ennuyé. C'est bien de construire des jolies phrases, de décrire avec une certaine poésie et d'imaginer une conspiration reposant sur le vice et la perfidie mais il faut savoir aussi imprimer un certain rythme, et là je suis désolé, mais ce n'est pas le cas. Il est parvenu à tuer le suspense non pas en rendant la suite des événements prévisible mais en insufflant une cadence léthargique à son oeuvre. C'est dommage. En plus, j'ai eu du mal à m'attacher à l'Empereur Paul Atréides ou Muad'Dib. Je trouve qu'il ne nous rend pas ce personnage vraiment sympathique, même pas un minimum et du coup, qu'il meure ou pas à la fin, que la conspiration réussisse ou pas, je m'en fichais un peu. de plus, on voit surtout ses liens avec ses proches, ainsi qu'avec ses ennemis mais au final, la population est laissée complètement de côté, le Jihad s'est passé sans qu'on ait aucun détail. Donc, je ne sais pas... J'ai apprécié quand même le final qui est bien mis en scène... Mais lire 250 pages pour ça... Je ne sais pas si ça en valait vraiment la peine... J'hésite à poursuivre... Pourtant, j'aime cet univers et la couleur que l'on devine en le lisant, ce qui est en soi quelque chose d'exceptionnel et qui le classe, à mes yeux, parmi les auteurs dotés d'un talent bien particulier.

Si je devais résumer ma critique en un mot : déception.

Alors que j'ai dévoré le premier tome de Dune en quelques jours à peine, je me suis jeté sur le deuxième tout de suite après. Et j'ai presque eu l'impression que les deux livres n'ont pas été écrits par la même personne !

Alors que le premier tome est empli d'action, de rebondissements et de passages épiques, le Messie de Dune m'a paru aride, sec (comme la surface de Dune ;) ).

Les nouveaux personnages ne m'ont pas intéressé et j'ai trouvé leur développement complexe. Les atermoiements sans fin de Paul m'ont ennuyé (qu'est devenu le Fremen audacieux du premier tome ?), tout comme l'intrigue générale du roman. Je pense qu'une conspiration contre Paul aurait mérité de meilleurs développements, davantage de souffle ! Là j'ai eu l'impression d'être étouffé, presque asphyxié par le récit.

Ce contraste saisissant entre les deux premiers tomes aura eu raison de moi. Quel dommage !

Grosse déception pour moi que ce « Messie de Dune » : autant j'avais adoré le premier opus, autant celui-ci m'a globalement ennuyée. On retrouve pourtant quasi tous les personnages principaux de « Dune », sauf que maintenant Paul est le chef absolu et que ça lui pèse un peu. Normal, une sombre conspiration se monte pour l'éliminer…
J'ai retrouvé dans ce livre tout ce que je reproche en général aux livres de science-fiction : une histoire remplie de termes inconnus, racontée comme si tout le monde était au courant de tout alors qu'en fait on y comprend rien. Mais ce qui m'a particulièrement ennuyée, c'est cet aspect religieux/mystique qui est donné au personnage de Paul ainsi qu'à sa soeur : cela ne m'intéresse absolument pas.
Bref, vous l'aurez compris, je passe mon tour pour la suite de la série.

Je ne comprend pas du tout cet engouement pour Frank Herbert. le premier Dune était déjà difficile à lire, car le style piquait mais au moins il se passait quelque chose de tangible. On avait une quête et des personnages avec un tant soit peu de caractère. Dans le messie de Dune, il ne se passe rien. Les complots sont creux et les discussions ésotériques ne sont qu'un amas de phrases sans aucun sens profond. Il n'y a aucune description, donc on ne sais jamais où nous réellement ni à quoi ressemblent les personnages. Ces derniers ne sont d'ailleurs pas développés et l'ont ne peut donc s'identifier à aucun d'eux. Ce roman aurait éventuellement pu être une pièce de théâtre en à peine quelques scènes mais les dialogues auraient été beaucoup trop lourds.

La suite de « Dune » est, logiquement, dans la même veine. On retrouve le même monde, la même ambiance. Une partie des principaux protagonistes. Et aussi les mêmes insuffisances. Les mêmes carences. Mon sentiment général est donc sensiblement pareil après la lecture de ce « Messie de Dune » qu'après « Dune ».

Paul, l'Empereur, vit sa puissance avec un brin de culpabilité. Il sait que son pouvoir repose en grande partie sur des manipulations de masse et sur l'adoration sans limite d'une certaine frange de la population prête à tout pour suivre ce Guide Suprême. Ce qui ressemble, à s'y méprendre, avec la majeure partie des grandes dictatures de notre temps. Sauf pour la culpabilité. Enfin, à ce que l'on sache, ni Hitler, ni Mao n'ont éprouvé ce sentiment. Leurs jougs étaient plutôt caractérisés par une absence d'humanité et de compassion. Cette différence permet de rendre Paul sympathique. Ou humain. Un peu. Pas tout à fait parce qu'il vit quand même sur sa planète. Avec un léger sentiment de supériorité dû à ses pouvoirs. A sa fameuse préscience. Qu'ici non plus on arrive pas réellement à définir. Les deux premiers tomes sont, depuis récemment, classés dans la catégorie « livres lus » de ma bibliothèque, et pourtant je serais bien incapable d'expliquer clairement et efficacement ce que cette notion centrale de l'histoire représente. Dans les grandes lignes sans doute. Sans pour autant pouvoir le jurer. Cette absence de clarté rend également cet opus lourd et parfois peu lisible. de plus, on a l'impression que ce Paul, Chef des Chefs, flotte légèrement. Sorte de Guide Suprême sous substance. Que personne ne comprend.

Dans la même idée d'absence de clairvoyance, le fil rouge du livre, ce complot auquel il doit faire face, n'a, de mon avis, ni queue ni tête. Comme pour la préscience, je suis dans l'incapacité d'exposer le plan des conjurés. Ni même le réel but poursuivi. C'est brouillon. Ou alors Herbert a voulu trop en faire. Trop en écrire. Et il s'est perdu dans ses propres concepts.

Je vais lire le troisième... Sait-on jamais que je finisse par saisir le principal.

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Bonjour à vous Bande de Lecteurs Fous, avec Alfred nous espérons que vous n'avez pas trop froid ! Aujourd'hui nous revenons sur notre dernière lecture DUNE - Le Messie de Dune, de France Herbert aux Éditions Pocket, dans la collection Pocket Imaginaire.


Au menu rien ne vaut que de reprendre les éléments du premier tome, une planète aride, plusieurs grandes maisons, un peuple local, une ressource précieuse et quelques complots pour le pouvoir. Mais cela 12 ans après la fin du premier tome.


Bon alors mon Alfred, je crois que cette lecture a été laborieuse au possible. Je dois avouer ma déception, j'avais tellement aimé le premier tome qui pour ma part mélanger avec subitilité action, complot et imaginaire. Alors que là, il m'a fallu sortir les rames, et ramer dans le sable de la planète Arrakis et bien c'est fastidieux ! 

Si l'univers est toujours aussi fantastique, du côté de l'histoire ça ne bouge pas beaucoup. Énormément de dialogue pour très peu d'action. Des joutes verbales, et de la  rhétorique voilà à quoi vous aurez le droit, et ça rend le roman lourd et long. Les personnages que j'avais trouvés si fort sont devenus bien mollasson en 12 ans de temps. 


Bien mon Alfred je crois que pour faire passer tout ça je prendrais bien du Mélange, mais avant ça notre ressenti :

J'ai été tellement déçue mon Alfred que je me demande si je vais poursuivre cette saga. 

Autant j'ai adoré Dune le premier tome autant cette suite est fade. C'est ennuyeux à mourir à lire. Je suis septique quand à poursuivre cette série

Je pense que je n'aurais pas dû lire tout de suite ce livre après Dune. Je les trouve si différents, j'ai eu énormément du mal à rentrer dans l'histoire. Je
me suis perdu dans cette intrigue entre religion et les intrigues du pouvoir…. Je vais me laisser du temps avant de m'y replonger…