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Citations sur Dune, tome 5 : Les Hérétiques de Dune (50)

On connaît rarement le nom de ceux qui sont riches et puissants. Le plus souvent, on n'a affaire qu'à leurs mandataires. L'arène politique entraîne quelques exceptions, mais ne révèle pas toute la structure du pouvoir.
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(Comment le Bene Gesserit se sert de l'amour).
Cette première mission de séduction qu'on lui avait confiée ... Elle n'était vraiment pas prête pour l'extase soudée d'un orgasme simultané, une réciprocité et un partage aussi vieux que l'humanité - plus vieux ! Et avec des pouvoirs capables de faire chavirer la raison... Cette expression sur le visage de son partenaire, la tendresse de son baiser, l'abandon total de toutes ses barrières protectrices, sa vulnérabilité suprême ! Aucun entraîneur n'avait jamais agi ainsi. Désespérément, elle s'était agrippée aux leçons du Bene Gesserit. A travers elles, elle avait vu l'essence de cet homme sur son visage, elle avait ressenti cette essence dans ses propres fibres intimes. L'espace d'un bref instant, elle s'était autorisé une réaction égale, elle avait fait l'expérience d'un sommet d'extase dont aucun de ses instructeurs ne lui avait jamais laissé soupçonner l'existence. C'est à ce moment-là qu'elle avait compris ce qui était arrivé dans le cas de Dame Jessica et des autres "échecs" du Bene Gesserit.
Cela s'appelait l'amour !
Ce sentiment avait un pouvoir qui l'effrayait (comme les maîtresses généticiennes l'avaient prévu), et elle était retombée dans le conditionnement méticuleux du Bene Gesserit, adoptant un masque de plaisir à la place de l'expression naturelle de son visage, employant des caresses calculées là où des caresses spontanées auraient été plus faciles mais moins efficaces.
(...)
Elle songeait à tous les dommages que cette force occulte avait causés au Bene Gesserit au fil des millénaires. Dame Jessica et son amour pour son Duc n'étaient qu'un exemple parmi d'innombrables autres. L'amour obnubilait la raison. Il détournait les Soeurs de leurs devoirs. L'amour ne pouvait être toléré que quand il ne causait aucune discontinuité brutale et apparente, ou bien quand il servait les dessins du Bene Gesserit. Autrement, il fallait l'éviter.

p. 125
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"La compréhension exige des mots. Mais certaines choses ne peuvent réduite à de simples mots. L’expérience de certaines choses ne peut être faites qu'en l'absence de mots."
...
"Le fait de dire qu'il existe des choses que les mots ne peuvent décrire ébranle un univers où les mots constituent la croyance suprême."
...
"Je prononce le nom de Dieu, mais ce n'est pas mon Dieu. Ce n'est qu'un bruit, guère plus impressionnant que les autres bruits."
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La bureaucratie est la mort de l'initiative. Il n'est rien que les bureaucrates haïssent plus que l'innovation, en particulier celle qui produit de meilleurs résultats que les vieilles routines traditionnelles. Les améliorations font toujours paraître ineptes ceux qui se trouvent au sommet de la pyramide. Et qui prend plaisir à avoir l'air inepte?
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La bureaucratie est la mort de l'initiative. Il n'est rien que les bureaucrates haïssent plus que l'inno-vation, en particulier celle qui produit de meilleurs résultats que les vieilles routines traditionnelles.
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Dorade soupira et quitta Teg des yeux, perdue dans ses souvenirs. Les mâles utilisés dans les séances d'entraînement ne laissaient jamais leur visage refléter devant les étudiantes cet abandon créateur de liens. C'était une lacune nécessaire dans l'éducation sexuelle.
Cette première mission de séduction qu'on lui avait confiée...
Elle n'était vraiment pas prête pour l'extase soudée d'un orgasme simultané, une réciprocité et un partage aussi vieux que l'humanité—plus vieux ! Et avec des pouvoirs capables de faire chavirer la raison... Cette expression sur le visage de son partenaire, la tendresse dans son baiser, l'abandon total de toutes ces barrières protectrices, sa vulnérabilité suprême ! Aucun entraîneur n'avait jamais agi ainsi. Désespérément, elle s'était agrippée aux leçons du Bene Gesserit. À travers elles, elle avait vu l'essence de cet homme sur son visage, elle avait ressenti cette essence dans ses propres fibres intimes. L'espace d'un bref instant, elle s'était autorisée une réaction égale, elle avait fait l'expérience d'un sommet d'extase dont aucun de ses instructeurs ne lui avait jamais laissé soupçonner l'existence. C'est à ce moment-là qu'elle avait compris ce qui était arrivé dans le cas de Dame Jessica et des autres « échecs » du Bene Gesserit.
Cela s'appelait l'amour !
Ce sentiment avait un pouvoir qui l'effrayait (comme les maîtresses généticiennes l'avaient prévu) , et elle était retombée dans le conditionnement méticuleux du Bene Gesserit, adoptant un masque de plaisir à la place de la brève expression naturelle de son visage, employant des caresses calculées là où des caresses spontanées auraient été plus facile mais moins efficace.
Le mâle avait réagi, naturellement, de manière stupide. Cela aidait, de s'imaginer qu'il était stupide.
Sa seconde séduction avait été moins difficile. Avec ce mâle, comme avec les suivants dont on l'avait envoyée recueillir la semence, les repères mémoriels étaient différents. Il lui fallait faire des efforts pour faire remonter leur visage à la surface. Pas comme pour le premier. Elle n'avait aucun mal à évoquer encore ses traits et elle le faisait, parfois, avec un sentiment d'émerveillement durci. Par moments, ce visage revenait de lui-même dans son imagination, sans qu'elle puisse trouver de cause immédiate.
Tel était le dangereux pouvoir de l'amour !
Elle songeait à tous les dommages que cette force occulte avait causés au Bene Gesserit au fil des millénaires. Dame Jessica et son amour pour son Duc n'étaient qu'un exemple parmi d'innombrables autres. L'amour obnubilait la raison. Il détournait les Sœurs de leurs devoirs. L'amour ne pouvait être toléré que quand il ne causait aucune discontinuité brutale et apparente, ou bien quand il servait les dessins du Bene Gesserit. Autrement, il fallait l'éviter.
Il demeurait toujours, cependant, un objet de vigilance inquiète.
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N'oubliez pas vos doutes de philosophe. Méfiez-vous ! L'esprit de celui qui croit est un esprit qui stagne. Il ne se développe pas vers l'extérieur, dans un univers infini.
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La loi choisit toujours son camp en fonction de modalités exécutives. La moralité et les finasseries juridiques ont peu de chose à voir avec elle dès lors que la seule véritable question qui se pose est "Qui tient le manche du fouet ?".
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La bureaucratie est la mort de l'initiative. Il n'est rien que les bureaucrates haïssent plus que l'innovation, en particulier celle qui produit de meilleurs résultats que les vieilles routines traditionnelles. Les améliorations font toujours paraître ineptes ceux qui se trouvent au somment de la pyramide. Et qui prend plaisir à avoir l'air inepte ?
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Toute la cohorte des Duncan Idaho ,l'original plus les gholas en série,entra dans son esprit conscient .Ils étaient comme des graines gonflées sur le point d'éclater,déniant toute autre existence en dehors de la leur. Il se vit écrasé sous la masse d'un ver géant à face huamine.
-Maudit Léto !
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