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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Encore un peu de patience, le dénouement n'est pas loin. Quelquefois un peu de la prescience offerte par l'épice serait bien venu. Mais comme ce n'est pas possible, la seule solution est de prendre son livre dans les mains et de s'y plonger corps et âmes tel le vers qui nage indéfiniment dans la mer de la tranquillité du désert sableux, de s'abandonner totalement à une des histoires les plus fabuleuses de tout les temps. Confiez votre âme à Frank Herbert.

Tout ce que je peux vous dire c'est que la fin presque à elle seule vaut le détour, cela fini en apothéose cataclysmique ; une véritable explosion.

L'univers implosera-t-il ??? Mais qu'attendez-vous pour stopper votre ordinateur et pour allez lire Dune.
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Quand on se lance dans une chronique de Dune, on n'a pas trop à se demander quoi raconter. La matière ne manque pas, assez copieuse pour remplir un plein bouquin. On se pose plutôt la question de savoir ce qu'on va raconter qui n'ait pas déjà été dit depuis un demi-siècle que le roman est sorti. Assortie d'une autre : sur quoi faire l'impasse pour pondre quelque chose d'un tant soit peu synthétique.
Au fond, une critique de Dune tient en une phrase : si tu ne dois lire qu'un seul roman de science-fiction dans toute ta vie, c'est celui-ci.
C'est ce qui fait selon moi la force de Dune. Un roman universel et total qui avait des choses à dire en son temps et en a encore autant maintenant. Capable aussi de te raconter plusieurs histoires selon où tu en es dans ta vie et dans ta tête.

Si je dresse une liste de thèmes porteurs : SF, space opera, épopée, récit initiatique, écologie, mysticisme, destinée, luttes de pouvoir, économie, civilisations en bout de course, absolutisme, messianisme, place de la religion dans la politique… et j'en oublie sans doute la moitié. Un roman d'une richesse infinie par son contenu autant que par les réflexions qu'il suscite chez son lecteur.
Et pas ennuyeux pour autant. “Un monde au-delà de vos rêves et de votre imagination”, pour condenser l'accroche du film de Lynch. le voyage sur Arrakis reste inoubliable. J'ignore combien de temps Herbert a bossé sur sa planète, mais il en ressort une peinture magistrale qui marque le lecteur.
Une planète crédible en plus (enfin crédible dans un cadre SF, of course), avec ses descriptions réalistes du désert et de la vie dans cet environnement inhospitalier. Les développements liés à la fiction tiennent la route grâce à une cohérence millimétrée de chaque élément, tant sur Arrakis même qu'au sein de l'Imperium. L'écosystème forme une boucle parfaite qui inclut le désert, les vers des sables, l'Epice, les Fremen, et déborde sur le commerce galactique, l'opposition Harkonnen/Atréides, les enjeux de pouvoir à l'échelle cosmique. Un ensemble qui fonctionne au niveau narratif mais ne se contente pas de servir de décor. L'architecture fait écho à son propos : un écosystème, fragile par définition, susceptible de se briser à la moindre variation, au moindre élément en plus ou en moins. Bref, un tout dont il est difficile d'extraire un morceau sans perte de sens (et une belle réflexion écologique).
A l'arrivée, Dune réussit sur les deux tableaux, autant en termes de science-fiction intelligente que de littérature d'évasion. Ouaip, parce que là je te balance du grand truc analytique, mais tu peux aussi le lire au premier degré comme une sacrée bonne histoire de SF pleine de paf-boum-piou-piou, de créatures étranges et de machins spatiaux.

Autre grande force de Dune, ses personnages. Je ne vais pas dire grand-chose dessus, parce qu'ils sont très nombreux et qu'il n'y aurait aucun intérêt à les détailler un par un, sauf à tirer à la ligne.
Chacun porte la puissance tragique du théâtre antique, le nom même des Atréides en dit long sur le sujet (Atrée => Agamemnon => guerre de Troie qui a inspiré la moitié de la littérature et du théâtre grecs). Ils sont devenus des mythes avec le temps, suffit de voir le nombre de gens qui traînent sur le web avec des pseudos qui renvoient à Usul, Muad'Dib, Stilgar, aux Harkonnen…
A noter que les femmes ne sont pas en reste dans ce bouquin. Des personnages comme Chani ou dame Jessica sont loin d'être des potiches ou des faire-valoir. Même si le pouvoir réside dans les mains de ces messieurs, les bonshommes en question sont pour certains le fruit d'une sélection génétique organisée par le Bene Gesserit. Cet ordre matriarcal permet aux femmes de peser sur le pouvoir, soit dans l'ombre (par exemple, les “premières dames” de certaines maisons nobles sont issues du Bene Gesserit), soit à travers le domaine religieux et spirituel.
Manière de dire que Dune a une portée universelle, qu'il s'adresse à toutes et à tous. Chaque personnage a son identité, sa personnalité, sa psychologie (foire de la redondance…) et surtout un poids et un intérêt dans l'histoire. Parce qu'ils sont vivants, chacun en trouvera un comme avatar. Ils pensent et disent beaucoup de choses, ouvrant le roman à un versant méditatif et philosophique. Ne crains rien, c'est tout sauf ennuyeux ou inaccessible, pas besoin d'avoir sur ton CV Platon ou Kant LV2. Les introspections ont le mérite de dépasser les crises existentielles à deux balles en mode ado A qui aime B sauf qu'elle aime C bouh la vie est injuste. Non, là, on parle de questions fondamentales aussi bien pour l'humanité dans son ensemble que pour chaque individu. Pas barbantes pour un sou, des réflexions intéressantes qui en amènent d'autres chez le lecteur.

Je me rappelle qu'à ma première lecture, ce qui m'avait frappé, c'étaient l'aspect épique du roman et la trajectoire de Paul, initiatique et mystique.
Aujourd'hui que j'ai l'âge d'un Stilgar, la thématique écosystémique passe au premier plan à travers les Fremen. Ils ont pris le parti de s'adapter à leur environnement, de vivre avec/dans la nature plutôt que contre elle. O tempora o mores, comme disait Larousse dans ses pages roses…
Tous les thèmes abordés restent d'actualité. Certains par leur intemporalité, d'autres par leur résonance contemporaine.
Parmi les premiers, je citerai le Destin et la notion d'individu, avec un Paul moitié écrasé par le déterminisme (sélection génétique, responsabilités nobiliaires) et moitié affranchi des règles (rebelle dans le désert, précognition).
Quant aux seconds, j'en retiendrai deux. Dune D'une, l'Epice. L'Epice qui permet le voyage spatial, l'Epice source de richesse et de conflits, cette Epice qui a des airs de pétrole transposée dans notre monde. de deux, tout ce qui tourne autour de l'humain en tant qu'organisme. Cybernétique, clonage, eugénisme… Questions de l'époque, questions d'aujourd'hui. L'écriture du roman (1959 à 1965 pour la version définitive) est contemporaine des premières expériences de clonage avec implantation d'un noyau dans un ovocyte énuclé. Dans le même temps, en 1961, le procès d'Adolf Eichmann est télédiffusé dans le monde entier, occasionnant à l'échelle mondiale une redécouverte de la Shoah occultée depuis Nuremberg. Vu la place de l'eugénisme dans la doctrine nazie… Alors quand tu vois qu'on n'a toujours pas résolu la question éthique du clonage humain… qu'on se rend compte qu'on a “un peu” déconné avec les modifications génétiques des espèces végétales… qu'on peut choisir un donneur de sperme sur dossier pour obtenir un gnome grand, beau, fort et intelligent, si possible avec une peau claire et des yeux bleus…
Dans le genre bien de notre temps, ce roman se pose là.

Je pourrais encore t'en raconter sur des kilomètres de pages… A quoi bon puisque Herbert l'a déjà fait et en mieux ?
Dune ? A lire, obligé. Pas tout le cycle actuel ni celui d'origine, mais au moins le premier. Tu feras gaffe qu'il est souvent édité en deux tomes, mais ils ne forment qu'une seule histoire. Un début, un milieu, une fin, il se suffit à lui-même. Tu peux te lancer dedans tranquille, pas de cliffhanger moisi qui t'impose de t'enfiler les suivants.
Je ne suis pas trop du genre à balancer du superlatif à tout berzingue et à voir du chef-d'oeuvre dans chaque bouquin un peu potable. N'empêche que là, c'en est un de chef-d'oeuvre.
Lien : https://unkapart.fr/dune-fra..
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Autant j'ai écrit de Dune - Tome 1 que c'était le meilleur roman sf de tous les temps, autant j'ai été déçu de la lecture de ce tome 2.

Premièrement, on fait un saut dans le temps de 12 ans. On n'assitse donc pas à la conquête de l'univers par les Fremen. On n'assiste pas à l'ascension de Paul.
Le roman commence, Paul est déjà maître de l'univers.

Ensuite, Dans les premiers tomes, Paul était volontaire conquérant, "invincible". Dans cet épisode, il apparaît fragile, impuissant, limite "neurasthénique", le jouet des différentes forces qui complotent contre lui, trahis par les siens.

Il paraît que quand Herbert a présenté ce tome à Campbell (les afficionados sauront de qui je parle), ce dernier a détesté, je comprends.

Mais bon, on retrouve les principaux personnages du tome 1, le style et la verve d'Herbert sont là. Les complots politiques omniprésents retiennent l'attention à défaut d'action.

Pourquoi 4 étoiles et pas 3 ?
Parce qu'il faut lire ce tome, impérativement, pour apprécier la suite de la série qui s'améliore nettement au tome suivant (Cycle de Dune, Tome 3 : Les enfants de Dune)
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A la suite d'une première partie qui présentait son univers et annonçait les grands thèmes de l'histoire, Dune partie 2 se révèle être une explosion de toutes les graines que Franck Herbert a déjà semées.
L'influence des personnages, déjà, passe de la Grèce antique à l'Arabie avec bonheur, et avant d'en créer une sorte d'heureux mélange qui sera ensuite presque auto-analysé dans les annexes du livre.
L'ascétisme des Fremens, leur morale implacable, n'empêche pas une cohérence d'ensemble dans laquelle on se glisse avec un grand plaisir durant toute la première partie du livre.
Les thèmes abordés, ensuite, dévoilent ici la profondeur du propos de l'auteur. L'écologie est omniprésente, et d'un traitement étonnamment moderne, racontant des concepts d'écosystèmes, de frugalité, avec de l'acuité et toute la facilité que peut permettre la science fiction.
Le regard pragmatique, critique, envers les religions ensuite. En générant l'histoire des croyances de son monde (et en les fondant explicitement sur les nôtres), puis en mettant au jour leur dimension politique via, ici, un contrôle extérieur (le Bene Gesserit), Franc Herbert met en lumière le danger qu'elles font courir aux hommes, profitant de leur foi.
Tout ceci est très convaincant, à divers niveaux (dont celui de la trahison politique ordinaire que j'oublie d'ailleurs ici) et, vous l'aurez compris, je suis très convaincu.
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Je n'ai rien compris au Dune de David Lynch quand, adolescent, je l'avais loué en VHS. J'étais tombé sous le charme d'une bande annonce de la série de John Harrison sans vraiment cherché à en voir plus. Il y a quelques années, un ami souhaitait se débarrasser de l'intégrale des livres de poche, à l'approche d'un déménagement, je les avais récupérés avec la conviction de ne jamais les lire mais refusant de vraiment lâcher l'affaire. Dune, j'ai passé ma vie à passer à côté et pourtant il m'a toujours intrigué. Et dernièrement, j'ai été subjugué par la passion complètement folle de « Jodorowsky's Dune », puis par les premières visuels de « Dune, le Mook » puis les premières photos du film de Denis Villeneuve. Il faut que je lise ce bouquin, cette relation étrange à distance ne peut plus durer !

Il est tard mais je lis les deux premières pages, je ne comprends rien, la fatigue peut-être, je retenterai demain… Deux pages, dans ma tête, puis à voix haute, rien à faire, je ne saisis rien, dois-je vraiment persévérer ? Des adolescents lisent ce livre sans difficulté, il ne devrait pas y avoir de raison pour que je ne puisse pas le lire ! J'insiste, tout prend alors sens et c'est déjà très riche. Tout un univers est décrit en seulement quelques pages, la qualité d'écriture est hallucinante. À la fin de ce premier chapitre, la dernière phrase me donne irrésistiblement envie de continuer ma lecture, je suis transporté sur Arrakis, je suis déjà attaché aux personnages ! Un court chapitre aura été suffisant pour développer mon accoutumance à l'épice.

Demain sort une version collector chez Robert Laffont, avec une nouvelle traduction de Michel Demuth, une préface de Denis Villeneuve et Pierre Bordage. Je viens de finir ma lecture mais je sais que je serai dès demain à la librairie pour en réclamer un exemplaire. Dune est un petit chef d'oeuvre que j'ai envie de partager avec mes proches.
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Le second volume se passe avec les Fremens. On découvre leur peuple, leur mode de vie, leurs richesses et les valeurs qui animent ces hommes et ses femmes pour lesquels l'eau est si importante. A travers ce volume, on devine de grandes réflexions sur l'avenir de l'Homme, sur les fondements des sociétés, sur les idéaux et les préceptes qui sont (ou qui devraient être) au coeur de la vie.

Les personnages et l'univers sont élaborés avec soin, les descriptions sont criantes et plus d'une fois, j'ai posé mon livre entre deux chapitres, tiraillée par la soif... L'auteur a très bien pensé son oeuvre, a la fois subtile, brutale, juste et cohérente... un chef-d'oeuvre !
Le style de l'auteur est fluide, se lit très bien et il fournit ici un univers extrêmement riche que le lecteur a d'ailleurs la possibilité d'approfondir avec quantité d'appendices...
Lien : http://livres-et-passages.bl..
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En septembre 2021, je découvrais avec la réalisation de Villeneuve, l'univers de Dune de Frank Herbert et wouaw! Je criais au chef d'oeuvre tant j'avais plus qu'adoré cette histoire nourrie de plusieurs couches d'interprétation... Alors quand j'ai retrouvé les premiers tomes qui m'attendaient chez moi, je vous avoue qu'il m'a fallu laisser un peu de temps pour estomper mes impressions du film et faire place pour ce que j'allais accueillir avec les mots.

Aujourd'hui, le pas est franchi et j'ai découvert les deux premiers tomes du volet. J'y ai retrouvé la famille ducale, les Atréides sur la planète Caladan, avec à sa tête le duc Leto, sa concubine Dame Jessica et leur fils Paul. Ils sont à la veille d'un grand bouleversement dans leur vie puisqu'ils doivent quitter ce qui fut leur monde, pour aller inaugurer un nouveau règne sur la planète de sable, Dune.

Le Duc Leto est prisonnier d'une intrigue politique. Ce qui est ici présenté comme un honneur de l'empereur, est en réalité un piège... Mais il ne peut se dérober.

Sur cette toile de fond, c'est aussi l'avenir de l'héritier Paul qui va se jouer. Lui qui n'aurait jamais dû voir le jour et qui doit sa vie à la désobéissance de sa mère vis à vis des projets génétiques issus de son ordre les Bene Gesserit, cultive de plus en plus des rêves prescients qui sèment le doute... Serait - il celui qu'elles attendaient mais non prévu dans cette lignée ? Serait - il le Kwisatz Haderach, cet homme qui aura le don d'aller où elles ne peuvent?

Dune, cette planète aride, que tout le monde convoite pour son épice puisque c'est elle qui permet à la guilde d'effectuer les différents voyages qu'on leur demande de faire, sera également la théâtre où le destin de chacun s'y révélera pour le pire comme pour le meilleur!

J'ai aimé retrouver cette famille et ce destin pour Paul qui le dépasse. J'ai été aussi désarçonnée par les différences entre le film et le texte.

J'ai découvert un auteur avec un style prenant, mais au récit plus dur, plus politique et avec beaucoup de références aux philosophies orientales et dont beaucoup son issues de l'islam. Ce qui m'a intéressé et interpellé parce que j'ai cru comprendre que Frank Herbert s'était formé à la thérapie jungienne. Or j'ai plus retrouvé une structure jungienne chez Villeneuve que chez lui... Par contre, passé ces points de repères entre les deux, j'ai aimé cette construction de l'intrigue comme une tresse qui trouve ses origines dans la nuit des temps et qui donc dépasse les différents acteurs de cette histoire. J'ai aimé la réflexion amenée sur différents sujets et notamment sur la notion de libre arbitre, le rôle que peut jouer la génétique, ...

Une histoire riche dont il me tarde de connaître la suite avec le Messie de Dune.
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Plus court que le précédent, ce roman audio n'e. Reste pas moins passionnant.
Continuer de suivre la guerre religieuse de Paul et de sa mère et du peuple qui les suit est une expérience épique et incroyable.
J'ai beaucoup aimé suivre cette histoire qui n'en est qu'au commencement et j'espère la suite tout aussi passionnante.
Lien : https://letmentertainyou.com..
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Dans cette deuxième partie du cycle de Dune, nous retrouvons le jeune Paul, plus que jamais en danger sur Arrakis. Pour survivre, Paul va devoir rejoindre les fremens, ce peuple libre et imprévisible pour s'en faire des alliés et essayer de reconquérir ce qui lui a été pris.

Cette suite (qui aurait dû être réuni en un seul) est sur la même lignée que le premier tome ! L'histoire est palpitante et nous tient du début à la fin. Aucun temps mort, On a plaisir de retrouver les différents personnages du premier volume et de voir Paul mener à bien sa vengeance. La grande force de cet ouvrage tient dans les réflexions des personnages et sur la planète Dune. Tous les personnages sont approfondis et la planète nous apprend ses secrets évoqués dans le premier ouvrage. le monde mis en scène par Franck Herbert est d'une richesse incroyable qui permet au lecteur de réfléchir en même temps que les personnages. La suite s'annonce sur la même lignée, ce qui laisse présager encore de bons moments de lecture !

Si vous n'avez pas encore lu le cycle de Dune, n'hésitez pas, vous ne pourrez pas rester insensible à cet univers !


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Je ne comprends toujours pas la règle qui a prévalu dans le découpage de Dune. Cette seconde partie reste cependant exceptionnelle. J'écris cette critique quelques jours après avoir vu la bande annonce de la nouvelle adaptation. Je suis enchanté de voir ces images et le ton qui correspond infiniment plus à l'univers que l'adaptation de Lynch.
Dans cette seconde partie, nous entrons de plein pied dans le monde des Fremen avec toute leur complexité, avc leurs rites hérités du Bene Gesserit et ce que l'on peut rapprocher de l'islam de notre temps. Je suis toujours émerveillé de retrouver le lexique en fin de livre. Il fait bien souvent le lien entre notre monde et celui de Padisha Shaddam IV.
Désormais Muad-Dib est un Fremen, un chef de guerre et bientôt un homme. Finalement, nous ne savons que peu de choses de la guerre, simplement quelques informations.
Nous voyons tout de même se construire la figure mythique de celui qui commandera au jihad, de celui qui sera, dans le tome suivant, le messie de Dune.
J'encourage tout le monde à visiter les sietch d'Arrakis
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