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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
On ne peut pas reprocher à Hermann de perdre du temps en palabres. Une planche de 3 cases lui suffit à poser le contexte post-apo de sa série « Jeremiah ». Contexte post-apo finalement peu exploité, en tout cas dans ce 1er tome. En effet, « la nuit des rapaces » a plutôt les atours d'un western. Si je regrette un peu que le récit ne s'inscrive pas plus frontalement dans une veine post-apo, j'ai tout de même beaucoup aimé ce 1er volet et je ne suis guère étonnée que cette série ait si bonne réputation. L'intrigue est solide, les personnages bien campés et le dessin très réussi. C'est avec enthousiasme que je vais poursuivre cette série.

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Pour qui a grandi au rythme des publications du journal "Tintin", Hermann c'est d'abord "Bernard Prince", "Comanche" et aussi "Jugurtha". Retrouvant, plus tard, Hermann dans les pages de "Vécu", le journal édité par "Glénat", avec les "Tours de Bois-Maury", j'ai, étrangement, laissé échapper la série de "Jérémiah".
Tant mieux, il me reste tout le plaisir de la redécouvrir.
"La nuit des rapaces" est le premier tome d'une série post-apocalyptique signée Hermann. Pour la première fois, il fait cavalier seul, assurant pour "Jérémiah", à la fois, le graphisme et le scénario. C'est une formidable réussite.
On ne sait que peu de choses, sinon rien, sur les événements qui menèrent le monde moderne à sa perte.
Une page suffit au talent d'Hermann pour nous projeter dans un monde nouveau.
Jérémiah est un jeune paysan naïf qui vit à Bends Hatch, une sorte de fort à l'ancienne, avec sa tante et son oncle Lukas. Sa route va croiser, tout d'abord, Kurdy dont il essaie de s'approprier la mule puis la troupe d'assassins et de meurtriers à la solde de monsieur Birmingham....Dans cette lutte pour survivre qui s'amorce, une grande amitié semble naître entre les deux jeunes hommes, si différents soient-ils....Une série prestigieuse est née.
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Jeremiah , l'une de mes séries préférées !

Ce premier tome pose les bases des aventures de nos deux inséparables en devenir . C'est l'histoire d'une rencontre et d'une vengeance .
La rencontre , dans un monde post-apocalyptique , de Jeremiah , jeune adulte encore naif au cuir encore trop souple et de Kurdy Malloy , flanqué de son inséparable mule récalcitrante , Ezra , vagabond à la détente aussi facile que son humour empreint de cynisme .
Cette premiere aventure fait la part belle à Kurdy , Jeremiah etant ici la caution de l'histoire car en effet , alors qu'il errait en dehors du fort desormais protecteur , ce dernier est attaqué par la bande de Fat-Eye , dépouillé de ses richesses et sa population décimée..
Ni une , ni deux , Jeremiah n'écoutant que sa fougue inexpérimentée décide alors de venger sa tante Martha qu'il croit alors disparue à jamais...aidé en cela par un Kurdy assumant ici le role d'ange gardien !

Un récit tres plaisant , un monde crépusculaire à la Mad Max et un vrai mechant : Fat-Eye , personnage omnipotent et cruel aux passions limitées mais dangereuses : la traite d'esclaves et un amour inconditionnel pour ses rapaces qu'il idolatre...

Hermann nous gratifie d'un dessin léché aux couleurs totalement raccord avec le monde en perdition qu'il décrit !
Un 1er tome concluant , précurseur de nombreuses autres aventures haletantes !
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L'avantage d'une série post-apocalyptique, c'est que l'auteur peut y laisser errer son imagination et explorer tous les thèmes et les revisiter.
Hermann s' y lance avec bonheur, seul au scénario et au dessin.
Son couple de héros est des plus classique: un garçon sérieux et un garnement dissipé.
Bon. Survivre n' est pas de la tarte, mais on n'est pas chez Cormac Mac Carthy: la coupure de courant n'est pas totale (et puis, la série le prouvera par la suite, le moteur repart doucement...)
En attendant et pour cette première aventure, Jeremiah et Kurdy vont affronter quelque gang horrible mené par un adipeux amateur de rapaces.
Quant à la cause de l' apocalypse qui est survenue... c'est un peu la somme de toutes nos peurs ( le petit côté "çà nous pendait au nez")
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En 1979, Hermann arrive avec Jeremiah. Une sorte de anti-héros au départ, assez gaffeur, un peu couard, impulsif aussi, présomptueux de ses capacités... auquel Hermann va adjoindre le renard, rusé, finaud, adepte de la bonne combine, Kurdy Malloy.

Ce duo se constitue de manière assez improbable dès les premières pages de la Nuit des Rapaces, autour d'un troisième personnage de ce duo... Ezra la mule... Tout s'enchaîne ensuite quand Jeremiah perd sa famille et son campement.

Cela fait 2 ans qu'Hermann n'a pas produit de tome pour Comanche... Est-ce pour cela que ce premier tome de Jeremiah a toutes les caractéristiques d'un western? Saloons, filles, colts, indiens... parfois, sur certaines planches, seuls quelques détails permettent de se dire qu'il ne s'agit pas d'un western, mais de quelque chose "post-apocalyptique", bien qu'il n'y ait pas la moindre trace de bombes, de radiations...

Un village du mid-west est sous la coupe d'un dictateur. le méchant, Fat-Eye, est blafard, obèse, fou. Il périra par où il a vécu, dépecé par ses aigles. On est aux USA, tout un symbole, donc.

Même si on peut sentir quelque flou dans le scénario, quelques hésitations sur le ton à donner, la direction à prendre, Hermann a les idées bien en place, vu qu'il va fournir 4 tomes de Jeremiah en 2 ans... D'ailleurs, à la fin de ce tome 1, Hermann jette les prémisses d'une quête que Jeremiah mènerait pour retrouver sa famille emmenée en esclavage, tout en mettant cela entre parenthèses. le tout est raconté avec une qualité de dessin assez incroyable. Il a 41 ans, et les premiers Bernard Prince datent de 1966. Hermann maîtrise bien son sujet.

A titre tout à fait personnel, j'avoue une admiration sans borne pour les auteurs/dessinateurs qui peuvent écrire un scénario tout en le dessinant, avec le même niveau de qualité. Hermann fait partie des meilleurs (s'il n'est pas le meilleur...).
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Je ne sais plus pourquoi j'ai loué à la bibliothèque cette bande-dessinée, aussi quand j'ai vu le dessin qui n'est pas du tout dans mon style et les bulles chargées, moi qui est horreur des BD bavardes, j'ai failli la rendre sans la lire. Mais la curiosité a été la plus forte.
Au final, je me suis habituée au dessin de Hermann et la BD est loin d'être bavarde.
L'aventure est classique mais la page d'introduction dessinée qui explique dans quel monde évolue Jeremiah laisse présager des tomes à venir plus profonds - en tout cas je l'espère.
Au final ce tome est agréable à lire sans être transcendant. J'attends la suite pour voir si l'auteur va plus loin ou pas.
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