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3,72

sur 85 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'avais tellement aimé Un monde idéal où c'est la fin que je n'ai pas pu m'empêcher de demander aux éditions seconde chance de me faire parvenir Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir. Que j'ai adoré ! du coup, j'ai très envie de découvrir le troisième livre de l'auteur maintenant : On ne peut pas lutter contre le système... ;)

Ce qui m'a beaucoup plus dans ce livre, c'est que je n'avais pas encore commencé à lire son histoire, mais juste feuilleté Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir (oui, oui, je feuillette des ebooks ;D), que J. Heska me faisait déjà rire avec des citations plus que bien trouvées : "La vie, c'est comme un escargot. On porte un lourd fardeau sur le dos, il faut en baver pour avancer, et ça laisse toujours des traces." ou encore "La vie, c'est comme les maths. On est bien obligé d'admettre que ça a un sens même si on n'y comprend rien."
J'ai beaucoup aimé cette touche d'ironie bien propre au destin et à l'auteur que j'ai retrouvé tout au long du texte. D'autant plus que ça permet de se défouler un peu aussi et de maudire un bon coup, avec Jérôme, nos petits et gros problèmes de la vie de tous les jours.

L'histoire m'a également beaucoup plu : j'ai beaucoup apprécié la façon dont tout par d'un rien. Pour citer une nouvelle fois J. Heska, je dirais bien que "La vie, c'est comme un voyage en zeppelin. C'est beau, calme, silencieux, mais il suffit d'une simple étincelle pour tout faire flamber…" : on sait ce qu'il va se passer dans le livre (ben, oui, ça, c'est dit sur la quatrième de couverture !) et pourtant quand tout commence et s'enchaîne de plus en plus vite, on est tout de même estomaqué en voyant les proposions que ça prend... Personnellement, ça m'a même fait peur de voir à quelle vitesse des personnes peuvent s'accrocher à une doctrine et s'élire un gourou !

J'ai bien accroché avec le personnage de Jérôme et, pourtant, au début c'était loin d'être gagné. On le rencontre en boulet, puis en bouche-trou et finalement derrière tout ça on fini par découvrir le mec sympa et un peu maladroit... Tout au long de Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir, on apprend à le connaitre et plus on le découvre et plus on l'apprécie. C'est d'autant plus agréable que tout au long du livre, il prend confiance en lui et s'ouvre de plus en plus aux autres. C'est vraiment très agréable de le voir évoluer !
Pour conclure, j'ai bien envie de vous dire de le découvrir parce que c'est vraiment une belle découverte pour moi.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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Lyon,

Jérôme travaille dans une grosse société en tant qu'informaticien. Son quotidien est parasité par l'image qu'il renvoie auprès des gens qui l'entourent ; ses collègues, sa petite amie intermittente, l'inconnu dans la rue… Homme timide, gaffeur, trop gentil, insignifiant, il a conscience d'être pour les autres un sujet de moquerie et de rejet.
Un jour, son attention se focalise sur un article d'un magazine féminin, Mensu' Psycho.
Se servant de ce support, il décide d'écrire un journal dans lequel il reporte les affres de son existence, cherche son épanouissement et se programme des tâches qui jusqu'alors le paralysaient et le renvoyaient à sa médiocrité d'empoté irrépressible.
"- Tiens, en voilà un qui doit être content du départ de Francis, lance-t-elle à l'assemblée, en me désignant.
Bon, je sais au moins de qui on fête le départ. J'avale tout rond le reste de mon croissant et j'essaie de relancer un autre sujet. Surtout ne pas servir de bouc émissaire à la bande (exercice 12 du Mensu'Psycho).
– Oui d'ailleurs, pourquoi démissionne-t-il ? Il a été débauché par une autre boîte ?
Un silence de plomb s'abat soudain autour de moi.
– Il s'en va pour s'occuper de sa femme qui a fait un AVC… me lance une fille un peu plus loin, dépitée.
Oups… La gaffe…
– Je… je ne savais pas…
– Dans le genre finesse… profère Marie en me pointant d'un doigt accusateur. Il ne rate jamais une occasion de mettre les pieds dans le plat, celui-là."
Cette thérapie qui le motive dans son désir d'être généreux, aimable, compatissant et serviable se conclut par un échec et une froide lucidité… les gens sont méchants.

Dans un carnet à spirale, pratique pour les pages que l'on ne veut plus relire car elles s'escamotent sans laisser de trace, il commence à établir une liste de comportements "persécuteurs" intitulée "Reconnaître un méchant" :
"1. Quelqu'un qui parle plus qu'il n'écoute.
2. Quelqu'un qui se laisse trop dominer par ses sentiments dans ses relations aux autres (mauvaise humeur, paresse, etc.)
3. Quelqu'un qui rit aux dépens des autres et non pas avec eux.
…"
Avec son ami Etienne, portant le pseudonyme de HanSolo223, il envisage de devenir un jedi, entrer dans la résistance et organiser "le clan des insurgés".
Dans la jungle de la vie citadine, professionnelle, amoureuse, les hypocrites seront repérés, épiés et abordés… "Chef spirituel d'un mouvement philosophique cimondiste", Jérôme a la surprise d'être suivi par de nombreuses personnes.
Petit à petit, sa vie change…

"- Mais merde, réveillez-vous ! Ce que vous faites est dangereux !
– Qu'est-ce que tu crois ? Qu'il vaut mieux lancer une révolution douce ? Ou attendre de péter un câble, prendre un flingue et tirer sur tout le monde ? Tu ne comprends pas qu'une bonne partie de la population en a marre de cette société de merde où chacun se trouve des excuses pour agir comme un con. Tu l'as très bien dit toi-même. Les gentils en ont ras le bol, les gentils ne se feront plus avoir !"

Repéré chez George, avec une critique de L'Homme (son homme) très accrocheuse, j'ai demandé que ce livre voyage jusqu'à chez moi… Et je ne le regrette pas ! Je l'ai lu en moins de deux heures et je me suis bien divertie.
Aux premières lignes, les faits sont relatés avec en introduction : "Ces événements se situent entre 08h50 et 09h10". Aussitôt, j'ai pensé que le personnage allait être un Jack Bauer et j'ai eu en sourdine le rappel du chrono qui débute chaque épisode… En fait, je me fourvoyais ! Antithèse du héros, Jérôme ressemble plutôt à Gaston Lagaffe ou au Grand Blond. Cet anonyme insipide, voire médiocre, pour certains, se métamorphose en une sorte de gourou bien malgré lui ! Je me suis amusée, quitte à passer pour une chipie, de ses déconvenues, son isolement et ses "exercices" dans la rue, les magasins, le bureau… pour s'affirmer et affronter les "méchants" à l'aide de quelques préceptes. Mais Jérôme est vite dépassé par sa créature. Et là, c'est l'angoisse…
Ce petit livre est écrit avec un humour décapant et une imagination surréaliste. Je vous le conseille et vous souhaite une bonne lecture…
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Sous un vernis simple et facile d'accès, cette histoire, écrite sous la forme d'un journal futuriste, pousse tout un chacun à la réflexion sur son comportement et les répercussions qu'il peut avoir sur les autres.
Tout commence avec Jérôme et son mal-être : il se sent nul, n'arrive pas à comprendre pourquoi ses collègues de travail le snobbent et se servent ainsi de lui. Son image de lui-même en est complètement perturbée. Il n'arrive pas à se faire d'amis, en dehors d'Etienne, un collègue qui lui ressemble. Je dois dire que j'ai reconnu beaucoup de personnes dans cet open-space où tout commence : ceux qui se moquent et rient ouvertement d'un collègue bouc émissaire ; ceux qui n'écoutent jamais ce que vous avez à dire mais tire la couverture à eux à la moindre occasion ; ceux qui s'approprient votre travail.
Jérôme va alors commencer un travail de réflexion pour essayer de changer la situation. Il va définir et catégoriser les antipathes, ces êtres humains qui font acte de méchanceté auprès d'autres. Si une douce tristesse teinte le constat des relations humaines, une pointe d'humour allège le propos, notamment grâce aux petites phrases qui ouvrent chaque chapitre.Toute la réflexion et la construction de ce mouvement Cimonde vont être partagées avec son copain Etienne, pour aller bien au-delà de qu'il aurait imaginé. Bien vite, comme Jérôme, le lecteur se rend compte qu'il faut se méfier des jugements à l'emporte pièce. Chacun réagit différemment, a son propre vécu qui lui inspire ses actes. Jérôme va changer au cours de ce roman, et le lecteur avec lui. Enfin, il faut l'espérer.
C'est bien écrit, ça se lit très agréablement et c'est pourtant porteur d'un vrai message qui vous fera regarder votre voisin avec un oeil différent. Je vous défie de ne pas penser à ce roman la prochaine fois que vous verrez quelqu'un jeter un papier par terre ! Un récit innovant et un auteur définitivement à suivre, après ma lecture de son second roman, On ne peut pas lutter contre le système.
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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Jérôme, la quarantaine est un gentil informaticien, peut être même un peu trop gentil. En effet, personne ne le respecte. de ce fait, il se fait littéralement prendre pour un « con ».

Il inspire le dégoût pour certaines personnes, le bouche-trou pour d'autres et de l'indifférence, voir de l'invisibilité pour le reste.

Un jour, il décide de stopper cet engrenage invivable en créant un groupe pour combattre les « méchants », c'est-à-dire les antipathes.

Notre protagoniste se met enfin à agir à quarante ans pour ne plus se faire marcher sur les pieds, notamment en confrontant directement les antipathes.

Cependant, au fur et à mesure des jours, Jérôme commence à rejeter son groupe trop « révolutionnaire » à son goût, préférant seulement trouver une place dans ce monde et non le changer.

J heska
Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir est un excellent petit roman bourré d'humour et d'espoir. J.Heska nous offre un roman criblé de vérité et d'humanité.

Bref, Lisez-le !
Lien : http://metamorphoselivresque..
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Avec Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir, J. Heska fait un pari risqué : promouvoir la gentillesse comme valeur universelle dans un monde de brutes et proposer la reconstruction de la société autour de cette qualité. Il faut dire que le thème est touchant et laisse rêveur : faire davantage attention aux autres pour ne pas faire le mal et donc mieux vivre en société, c'est une belle utopie. Qui peut d'ailleurs faire sourire.

Mais c'est là que réside toute la puissance du roman de J. Heska : grâce à un humour mené d'une main de maître, tant au niveau du style que de l'enchaînement des événements, le livre devient une vraie petite pépite ! Les deux leaders du mouvement cimondiste, Jérôme et Etienne, sont drôles malgré eux mais terriblement attachants. Les références culturelles cocasses (les figurines de Han Solo et d'Obiwan Kenobi d'Etienne et la sonnerie Tutti Frutti Summerlove de Jérôme) et les "expériences embarrassantes" des deux protagonistes sont à l'origine de nombreux fous rires tout au long de la lecture et la rendent encore plus plaisante.

Le style de l'auteur m'a particulièrement bluffée : c'est très, très bien écrit. Chaque phrase est travaillée, le texte a été lu et relu jusqu'à obtenir un ensemble très léché qui rend la lecture extrêmement agréable et fluide. Les descriptions, les dialogues et les conversations chat qui composent le roman sont parfaitement maîtrisés, tous les mots sont à leur place. J'ai particulièrement aimé les maximes qui séparent chaque chapitre et qui m'ont beaucoup fait sourire :

"La vie, c'est comme une boîte de chocolats. Comme le dit la mère de Forrest Gump, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. Ce qu'elle a oublié de préciser, c'est que lorsqu'on veut les partager, les autres piquent toujours les meilleurs."

"La vie, c'est comme le Gange. C'est crade, boueux et ça pue, mais tout le monde se lave dedans. Et le pire, c'est qu'on en sort avec le sourire."

Vous l'aurez compris, Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir est pour moi un gros coup de coeur. J'ai adoré ce roman du début à la fin, et je suis ravie d'avoir découvert J. Heska dont je lirai le second roman sans tarder !
Lien : http://aniouchka.blogspot.fr..
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J'avais beaucoup apprécié la plume de J. Heska lors de ma lecture de son recueil de nouvelles Un monde idéal où c'est la fin, j'avais très envie de lire un autre de ses roman. Il se trouve que Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir était dans ma pal depuis un bout de temps. En fait, étant souvent qualifiée par mon entourage de gentille voire trop gentille je me suis sentie attirée par ce roman (d'après mon chéri suis chiante aussi mais bon ça compte pas ça suis une fille ça fait parti du package namého!). Comme en plus une discussion avec l'auteur était prévue sur le forum de Livraddict fin septembre, j'avais une nouvelle bonne raison de le lire ! Je n'ai absolument pas regretté d'avoir décidé de m'y mettre, j'ai adoré !

L'histoire de Jérôme est présentée comme un journal, chaque jour il y note ses mésaventures et essaie de trouver des solutions pour changer ou plutôt pour changer les gens autour de lui. Ces personnes, nommées ici antipathes, on en connait tous plusieurs, ceux qui vous double l'air de rien dans une file d'attente, ceux qui jettent leurs saletés par la fenêtre de la voiture (ou la poubelle par le balcon...ou par le balcon aussi le papier toilette plein de m... oui oui malheureusement c'est du vécu...) et j'en passe. Je pense que ce qui m'a tellement plu dans ce livre, c'est ça, le fait que l'auteur parle de situations, de gens qui nous entoure quotidiennement et l'idée de la création d'un mouvement comme cimonde, même si c'est poussée à l'extrême, on se dit pourquoi pas ! le tout est bien sûr présenté sur le ton de l'humour ce qui m'a beaucoup plu. Par contre, le personnage de Jérôme m'a exaspérée, j'avais envie de le secouer pour qu'il réagisse, qu'il arrête de se faire marcher dessus. Ben oui quoi y'a gentil et gentil, lui c'est quand même extrême et en plus c'est un mec, pour moi c'est encore plus énervant.

Ce livre est pour moi une bonne réflexion sur notre société actuelle où l'incivisme est de plus en plus présent, je ne peux donc que vous conseiller de le lire !
Lien : http://monuniverslivresque.b..
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Livre assez sympa et qui peut pousser certaines personnes à mieux se regarder ou à mieux se juger sur leurs actes. J'avoue que je sors un peu de mes habitudes avec ce livre, et pourtant, j'ai vraiment apprécié ma lecture. C'est impressionnant la façon dont l'auteur, nous emporte dans son univers. le livre démarre doucement. Avec un Jérôme plutôt timide et reclus de la société. Mais il commence à observer son monde tout en ayant marre d'être invisible aux yeux des autres. Et ça malgré ses efforts. J'avoue que j'ai pris Jérôme un peu en pitié. Après effet voulu ou pas de l'auteur, ça je ne serais pas. Et du coup, je me suis attaché à lui. J'ai aimé ça façon de parler au travers d'un journal en glissant toutes ses pensées. Et tout ce qui lui passe par la tête. On le voit évolué au fils des pages, devenir une autre personne petit à petit. Devenir ce qu'il voulait. Et en parallèle, on voit son action augmenter et prendre de l'ampleur, sans qu'il le contrôle vraiment. Une ampleur qui lui fait assez peur d'ailleurs. L'auteur parle d'une chose qui peut déranger, que tout le monde voit tout au long de leur journée, mais que surtout, on n'évoque pas. Je trouve qu'il tourne vraiment bien ce malaise en société. Ça ressemble souvent à du vécu, comme s'il nous racontait sa propre histoire. Et si c'est vrai, je trouve que du coup, le livre prend vraiment une jolie ampleur auprès du lecteur. Et du coup on se rend vite compte que tout le monde peut être un "antipathe", même si on ne s'en rend pas toujours compte. J'aime beaucoup la tournure de la fin, même si celle-ci m'a paru bien trop facile, en faite, je crois que je m'attendais à une fin un peu plus grandiose que cette fin, qui au final me paraît bien banal. Par conte, j'adore l'Annexe.

En conclusion, un livre qui pousse à la réflexion, comme si l'auteur voulait nous poussé à voir le monde à travers ses yeux. Il est très agréable à lire, on rentre vite dedans et on a du mal à le lâcher. Je l'ai trouvé très intéressant et j'avoue que du coup cela pousse ma curiosité sur ses autres livres.
Lien : http://plaisirdelire01.blogs..
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La première chose qui m'a attirée dans ce livre est son titre. En le voyant, je voulais savoir comment les gentils s'y prendraient pour ne se plus se faire avoir.

Les mots qui sont employés dans la quatrième de couverture nous donne vraiment envie de découvrir ce bouquin.

J'ai passé un très bon moment en compagnie de ce roman. le style de l'auteur est tout simplement génial et très facile à lire. A aucun moment, je ne me suis ennuyée.

L'histoire est très originale et nous donne une belle leçon de vie. En lisant « Pourquoi les méchants ne se feront plus avoir », on se rend compte que l'auteur n'est pas très loin de la réalité. Finalement, n'y a-t-il pas dans la vie de tous les jours des gentils et des méchants comme dans le bouquin ?

Les citations qu'on peut retrouver au début de chaque chapitre sont vraiment très agréables à découvrir et cadrent très bien avec l'histoire.

Ma préférée est celle-ci : «La vie c'est comme un escargot. On porte un lourd fardeau sur le dos, il faut en baver pour avancer, et ça laisse des traces. »

Jérôme est vraiment très attachant. A certains moments, il nous fait sourire par sa maladresse mais à d'autres on ressent beaucoup de pitié pour lui.

Le fait que ses aventures soient écrites sous forme de journal intime et à la première personne nous rapproche encore plus de ce héros. On se sent tellement proche de lui qu'on a envie de le consoler.

Je ne vais pas vous en dire plus de peur de spoiler et j'espère que vous aimerez ce bouquin autant que moi.
Lien : http://isa1977.over-blog.com..
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Et bien voilà un roman bien sympathique, plein d'humour et en plus qui traite d'un sujet où chacun pourrait se reconnaître !
On a tous eu, un jour, l'impression d'être transparent, l'impression d'être la tête de turc. Certains réagissent plus fortement que d'autres en se révoltant mais beaucoup se taisent et encaissent jusqu'au jour où... Même si on ne se retrouve pas dans la peau d'un "gourou" quand on craque, on a quant même bien envie de mettre leur nez dans leur... à ces gens qui nous écrasent ! C'est ce que fait Jérôme, à sa manière, en douceur.

J'ai apprécié ce petit livre, il se lit vite, je ne l'ai pas laché car il m'a fait rire et l'aventure de Jérôme était assez prenante et racontée sans chichi.

Ce livre est un livre voyageur proposé par l'auteur lui-même dans son projet Hermès. Je vous invite chaleureusement à vous y inscrire pour vous plonger dans la vie de Jérôme, vous passerez un moment de lecture bien sympathique ! En tout cas, moi, je ne regrette pas du tout de m'y être inscrite !
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Voici un livre que je n'aurais sans doute pas lu si je l'avais croisé dans une librairie. Je suis donc bien contente d'avoir été contactée par l'auteur afin de découvrir son premier roman !

Le livre une fois en main est assez intrigant avec un titre qui nous fait se poser pas mal de questions (genre est-ce que je suis une gentille moi et est-ce que je me fais parfois avoir) et une couverture qui fait un peu naïf avec son fond bleu ciel et ses petits hélicos rigolos. On se demande donc ce qu'il va bien pouvoir en ressortir.

Je n'ai eu besoin que de quelques pages, même pas quelques chapitres et tout au plus quelques citations bien tournées pour accrocher. Il faut dire que le personnage de Jérôme est tel que l'on aura sans nul doute tendance à s'y reconnaître un petit peu. Qui n'a jamais fait des efforts, parfois vain, pour s'intégrer dans un groupe. Qui n'a jamais ressenti ce besoin d'appartenance. Qui n'a jamais eu envie de baisser les bras face aux comportements parfois abjects de ces pairs.

Jérôme lui, a beau faire des efforts, il se sent toujours rejeté. Il a une vie des plus banal, quasi pas d'amis, se terre au boulot pour ne pas se faire remarquer. Sous la forme d'un journal, débuté d'une manière un peu étonnante, Jérôme se cherche, cherche des solutions pour sortir de son isolement et pour se faire apprécier. Alors que cela semble des plus pathétique, on assiste finalement à une évolution du personnage tout le long du récit. de l'émergence d'une nouvelle ligne de pensée à l'accomplissement un peu par hasard de ses plus chers désirs, le récit nous entraîne de chapitre en chapitre de manière captivante.

Parce qu'avec un sujet pourtant simple, avec lequel on aurait peur de tomber dans une analyse profonde et alambiquée de la société, on se retrouve avec une mise en avant de ses défauts mais de manière un peu exagérée et de ce fait tout cela passe à merveille avec légèreté. Comme je le disais plus haut, les petites citations de début de chapitre ont contribué à me faire apprécier ma lecture, je les ai trouvé drôle mais aussi tellement juste.
‎"La vie c'est comme Mario Bros 1. On passe son temps à trimer pour ramasser des pièces, on est obligés d'avancer pour affronter de nouveaux dangers, on subit sans cesse les mêmes épreuves répétitives, le temps est limité et on finira quand même par mourir. Mais surtout on a beau poursuivre l'aventure, la princesse est toujours dans un autre château".
Au final, une histoire bien menée avec un fond de réflexion, un personnage que l'on voit évoluer, une écriture entraînante et teintée d'humour à découvrir !

Lien : http://labibliodemalou.blogs..
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