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Critique de latina


Mary Higgins Clark n'a pas un style phénoménal, et elle est même très souvent crispante: quand elle parle des vêtements de ses héroïnes, de leur coiffure, de leur physique...ainsi que du physique de leurs amoureux. Et puis LA rencontre se fait toujours sous une pluie de clichés dignes d'Harlequin.
Elle ne déroge pas à la règle, à sa règle, dan ce roman : une jeune femme affublée de 2 mignonnes petites filles, divorcée, sans famille, tirant le diable par la queue, rencontre un peintre genre Adonis, affable, gentil et tutti quanti dans la galerie où elle travaille, à New-York. Coup de foudre, mariage dans le mois. Si j'avais eu un violon, je l'aurais sorti pour leur jouer la sérénade...en rigolant, ou plutôt en ricanant. C'est ce que j'ai fait, d'ailleurs, sans violon.

Et puis, et puis...par petites touches, quelque chose se grippe dans ce bonheur parfait. L'Adonis Parfait Amoureux se révèle jaloux, maniaque, susceptible. C'est d'abord tout léger, puis ça augmente de plus en plus. Nous sommes dans le Minnesota, dans la ferme de l'Adonis. Madame est gâtée, pourtant, ses petites filles aussi. Celles-ci deviennent même les petites filles de son mari.
Nous assistons en direct à la manipulation pure et dure. Je ne sais pas si on parlait beaucoup au temps de l'écriture du roman de ce genre de pervers narcissique qui défraie la chronique aujourd'hui, mais je dois reconnaitre que Mary Higgins Clark a bien réussi son coup. Chapeau ! de quelques petites touches légères, on grimpe dans la perversité de façon exponentielle !
Résultat : je ne parvenais pas à me défaire de cet engrenage malicieux, au premier sens du terme.

« Ne pas savoir est la pire des tortures », dit un personnage de l'histoire. C'est une des tortures utilisées par les manipulateurs et par celui-ci en l'occurrence.
Et pour moi, ne pas savoir la fin en était une. Une fois ce roman terminé, je peux enfin respirer. Non, mais ! Me laisser manipuler, moi ? .... euh oui, d'accord, Mary Higgins Clark a réussi son coup.

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