AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,83

sur 185 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
isbn:9782709656849
Commenter  J’apprécie          00
J'ai eu l'Homme-feu entre les mains un peu par hasard, grâce à la box de lecture La Kube. J'avais découvert Joe Hill grâce à la série de BD Locke&Key, et j'avoue que j'avais hâte de lire autre chose de cet excellent auteur.

On se trouve aux États-Unis où une terrible maladie causée par un champignon est surnommée l'Écaille, en rapport avec les stries que l'infection laisse sur la peau des contaminés. Ces stries forment des tatouages incandescents sur les malades, qui s'embrasent de l'intérieur et finissent même par causer des explosions phénoménales, capables de raser une ville., si bien que des incendies gigantesques se propagent sur le territoire. Et bien sûr, aucun moyen de guérir.

Quelle histoire haletante ! Pour les amateurs.ices de science-fiction post-apocalyptique, ce roman est vraiment excellent. le récit laisse peu de temps pour souffler, tous les événements s'enchaînent rapidement, pas le temps de réfléchir, il faut agir ! de ce fait, j'ai dévoré les premières centaines de pages presque sans me rendre compte que je lisais.
La protagoniste, Harper, ne m'a pas totalement convaincue, elle m'a même souvent gonflée. Elle est presque trop naïve et elle parle sans arrêt de Marry Poppins, mais quelle manie insupportable ! Elle va au devant de dangers sans que cela soit nécessaire. Pourtant, après avoir découvert qu'elle était contaminée par l'Écaille ET enceinte, elle devrait se soucier un peu plus de sa survie.

D'autant plus qu'elle a été accueillie dans un groupe de contaminés qui ressemble pas mal à une secte. Ils chantent les louanges de l'Écaille, vénèrent ce champignon comme une bénédiction, apprennent à vivre en osmose avec celui-ci. Plutôt dérangeant, mais cet aspect religieux sectaire m'a beaucoup séduite à vrai dire. Prier pour une maladie qui vous consume de l'intérieur, d'implorer la bonté d'une spore qui vous contamine, c'est pas courant. C'est un mélange entre The Last Of Us et le Temps du Déluge (Atwood). Et Joe Hill en a fait quelque chose de différent, mais réussi.

Et que dire de John, l'Homme-Feu, celui qui est capable de contrôler la maladie au point de matérialiser des apparitions enflammées terrifiantes, brûlant tout sur leur passage. Je trouve dommage que ce personnage ne soit pas plus exploité et travaillé dans le roman. Il est pourtant le plus intéressant, j'aurais aimé qu'il soit le personnage principal.

**PARTIE SPOIL**
Commenter  J’apprécie          10
Une épidémie mondiale, la maladie des écailles dont le premier symptôme est la transformation de la peau en une matière serpentine et qui se termine par une combustion spontanée se déclare. On va ici suivre Harper, une jeune infirmière, enceinte de son premier enfant et qui va être atteinte de ce champignon. Délaissée par son compagnon, elle va trouver refuge dans une communauté d'infectés qui va lui apprendre à contrôler sa maladie. Mais dans un monde en perdition,où les amis d'hier deviennent des ennemis, le combat sera rude.

je ne m'attendais absolument pas à cela en commençant ce livre. C'est une belle surprise. le récit est très dense. Il se passe finalement beaucoup de choses. J'ai aimé le fait de voir cette communauté par le prisme de Harper mais également que les ennemis soient autant à l'intérieur qu'à l'extérieur. C'est très bien écrit et ça se lit bien. Les personnages secondaires sont également bien écrits, en particulier Allié et Nick. J'ai aimé également les nombreuses références, que ce soit à harry potter ou Mary Poppins.

https://www.facebook.com/unhiboudanslabibliotheque
https://www.instagram.com/un_hibou_dans_la_bibliotheque/
Commenter  J’apprécie          20
Mon objectif dans mes """"critiques"""", c'est d'offrir un point de vue le plus objectif possible sur mon appréciation subjective d'une oeuvre. le tout dans un texte court, simple et concis.

Mais pour ce livre, c'est plus compliqué. Car il m'aura fallu 83 jours et pourrait même être à l'origine d'une panne de lecture.

Pourquoi ? Parce que si ce livre possède des qualités non négligeables, sans dire qu'il m'a ennuyé, il ne m'a pas enthousiasmé énormément.

Parce que je viens de terminer The Walking Dead (la série). Parce qu'après The Walking Dead, sortir du lot pour une oeuvre ayant un univers réaliste, dans un monde post-apocalyptique, c'est compliqué.

C'est compliqué, car l'oeuvre de Robert Kirkman soumet énormément de thèmes, d'idées et de déroulements. Et le fait est qu'elle est tellement généreuse qu'elle recouvre une grande partie des histoires ou des thèmes possible pour une oeuvre post-apocalyptique.

Et le problème avec L'Homme-Feu, c'est ça.

Ce roman possède une première partie forte et intéressante. Immersive même !
On découvre l'épidémie, on suit Harper dans ce calvaire et on découvre une infirmière dévouée dans une situation incompréhensible et incontrôlable.

Et puis tout vrille . Et c'est si bien fait !

Malheureusement, à partir du moment où elle quitte son logement, on part à l'aventure !

Et c'est à ce moment où le roman retombe. Pas par sa faute. Car Joe Hill écrit très bien, car son aventure est immersive et plaisante à découvrir. Mais parce que je n'ai plus eu aucune surprise. du début, jusqu'à la toute fin.
J'avais l'impression de lire ce que je connaissais déjà. de voir ce que je connaissais déjà. Par extension donc, je m'ennuyais par moment, car je savais ou on allait, comment on y allait.



Pourtant, la maladie est originale. Pourtant, les personnages sont attachants, en nuance et gris (même si on n'évite pas le cliché de celui que je nommerais pompier, ou la, un peu trop, parfaite infirmière). Pourtant, les scènes d'actions sont immersives !

Mais le tout sonne un peu vide, par des longueurs, de la redondance et un sentiment fort de déjà-vu.

Et ça m'embête, parce que les qualités de cet ouvrage sont là !

Lisez L'Homme Feu, parce que c'est bien, mais ne le lisez pas si vous avez lu ou vu du post-apo ou une oeuvre sur le thème de la survie juste avant.

Ce genre tourne vite en roue, laissez donc du temps entre deux oeuvres de ce genre !

En bref, L'Homme Feu, c'était bien, même si je suis très chagriné et que je semble très blasé. C'est avant tout parce que je vois ses qualités et ce que ça aurait pu être, si je ne connaissais pas si bien le genre du post-apo et celui de la survie.
Commenter  J’apprécie          00
Un roman apocalyptique et dense que nous livre Joe Hill.
L'humanité, à chaque événement, se divise bien souvent en deux. Il y a les pour et les contres. Il y a les compréhensifs et les totalitaires. Il y a les vaccinés et les non-vaccinés… Oh la la, je m'emballe un peu.
La différence est au coeur de ce roman et quand cette différence est une maladie mortelle, les comportements sont exacerbés. Il y a du pire comme du meilleur.
Et quand vous ajoutez une dose de mysticisme, survivre devient une lutte de chaque instant.
Seul petit bémol, j'ai trouvé quelques passages un peu long et pas forcément nécessaires à l'intrigue.
Commenter  J’apprécie          20
L'apocalypse est là, une bonne vieille pandémie décime la population et elle se caractérise par la combustion de la personne infectée. tel un feu ardent, on s'enflamme pour finir en cendre. On suit donc Harper et Jakob un couple lambda. Elle, est infirmière aux urgences et il s'avère que le couple va s se fissurer car elle tombe enceinte et décide de garder l'enfant malgré l'avis de Jakob. S'ajoutera l'infection d'Harper qui finira d'achever ce couple. C'est alors qu'une nouvelle vie contrainte et forcée va s'imposer car sans cette option point de survie.
Sauvée par une vieille connaissance, elle va trouver refuge dans un camp d'infectés très bien organisé et prompt à lutter contre les milices anti-infectés.
Une fois de plus, la fin du monde réveille les plus bas instincts de notre humanité. Pas de place pour la nuance, soit on est infecté et donc on doit périr soit on est des chasseurs. Mais dans ce monde qui retrouve sa sauvagerie, l'homme n'est pas forcément un loup pour l'homme et ce n'est pas forcément celui qui possède un UZI ou un fusil mitrailleur qui est le mieux armé. Car la grande force de cette communauté, c'est la maîtrise par certains du virus et son pouvoir de feu "l'écaille".
Le pouvoir, l'endoctrinement, la dévotion sont très bien relatés et critiqués mais (une fois n'est pas coutume), c'est l'amour, l'espoir et la solidarité qui anéantiront les projets malsains de massacres d'infectés.

P.S.: Joe Hill a pour patronyme King comme son père ce qui explique bien des choses...
Commenter  J’apprécie          00
Wow. This is only the 2nd time I've read Joe Hill's works and I got the same impression I had when I was reading Horns.Joe Hill has a talent to write about humans and their ugly side... He manages to make me so uncomfortable, damn.
Anyway, the story was pretty good. I was pleasantly surprised because I was expecting an "action survival" zombie-like thing but it was so much more interesting !
I still don't know if I liked Harper but it sometimes really hurt to read some parts like when she reads Jakob's draft or . But I have to say that book had amazing and diverse women !! My favorites being Renée and Allie.
Also I loved all the references he made about other books, movies, actors, ... that was pretty fun !
I saw the end coming and wasn't totally fond of it so that's why I didn't give it 5 stars.
Will definitely read Joe Hill's other works!
Commenter  J’apprécie          10
Est-ce que j'ai lu un roman parlant d'une pandémie alors qu'on est en plein COVID-19 ? Oui. Est-ce que je regrette ? Non. Depuis le temps que je lis toutes ces critiques dithyrambiques sur Joe Hill -fils de Stephen King, rien que ça-, je me suis enfin plongée dans la lecture de L'homme feu, dont beaucoup disent qu'il s'agit de son meilleur roman.
le problème, quand on entend autant de bien d'un roman, c'est qu'à la lecture on a énormément d'attentes et surtout le risque d'être déçu. Après avoir lu moult critiques positives, je m'attendais à un page turner impossible à lâcher, un suspens haletant, des personnages travaillés à la perfection, et pourtant je suis un peu resté sur ma faim.

Pour ce qui est des personnages principaux, j'ai eu beaucoup de mal à m'attacher à Harper. Sa manie agaçante de faire référence à Mary Poppins, sa naïveté et son petit côté moralisateur m'ont de nombreuses fois donné envie de la secouer. John -l'homme feu- aurait mérité d'être plus exploité. J'avais envie d'en apprendre plus sur lui, mais il est malheureusement trop souvent effacé au profit de l'héroïne. le seul personnage qui évolue de façon drastique c'est Jakob, le mari d'Harper. Il passe du mari aimant au psychopathe sadique en quelques chapitres et même si parfois c'est un peu exagéré, c'est le personnage qui m'a le plus convaincue.

Si j'ai adoré vivre l'épidémie du côté des infectés, le côté sectaire et mystico-religieux des messes organisées pour contrôler l'écaille m'a nettement moins plu. J'aurais aimé quelque chose de moins facile -et un peu moins perché, j'avoue-. Pourtant, malgré quelques longueurs, chaque fin de chapitre donne envie de continuer la lecture et les nombreuses références à la pop culture raviront les amateurs. La plume de Joe Hill est très agréable et fluide, il nous emmène facilement dans son univers et j'ai très envie de découvrir d'autres romans de cet auteur plus que prometteur.

Note : 14/20
Lien : http://altervorace.canalblog..
Commenter  J’apprécie          60
En empruntant le comics Lock&Key pour mon fils à la bibliothèque, j'ai découvert Joe Hill, ce qui m'a donné envie de découvrir un de ses romans. Je me suis donc retrouvée avec L'homme feu entre les mains, c'est de circonstance nous voilà au beau milieu d'une pandémie, ici c'est une spore qui contamine les hommes causant la mort par combustion (étrange). On va suivre, non pas les survivants, mais bien une communauté de malades qui apprend à vivre avec la spore créant une espèce de symbiose avec. Des personnages très travaillés, et une histoire qui va encore une fois nous montrer la nature humaine dans sa splendeur et son horreur... J'ai adoré.
Commenter  J’apprécie          70
Livre pré-apocalyptique, où la fin de l'humanité semble inéluctable. Joe Hill n'essaie pas simplement de faire peur à travers un récit catastrophique mais signe une fable véritablement profonde sur l'homme face à ses peurs.
Les personnages sont attachants et c'est par le prisme fantastique qu'ils abordent la réalité et y font face.
L'auteur fait passer des messages forts par le biais d'une satire sociale.
Un bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          50




Lecteurs (495) Voir plus




{* *}