Mon objectif dans mes """"critiques"""", c'est d'offrir un point de vue le plus objectif possible sur mon appréciation subjective d'une oeuvre. le tout dans un texte court, simple et concis.
Mais pour ce livre, c'est plus compliqué. Car il m'aura fallu 83 jours et pourrait même être à l'origine d'une panne de lecture.
Pourquoi ? Parce que si ce livre possède des qualités non négligeables, sans dire qu'il m'a ennuyé, il ne m'a pas enthousiasmé énormément.
Parce que je viens de terminer The Walking Dead (la série). Parce qu'après The Walking Dead, sortir du lot pour une oeuvre ayant un univers réaliste, dans un monde post-apocalyptique, c'est compliqué.
C'est compliqué, car l'oeuvre de
Robert Kirkman soumet énormément de thèmes, d'idées et de déroulements. Et le fait est qu'elle est tellement généreuse qu'elle recouvre une grande partie des histoires ou des thèmes possible pour une oeuvre post-apocalyptique.
Et le problème avec
L'Homme-Feu, c'est ça.
Ce roman possède une première partie forte et intéressante. Immersive même !
On découvre l'épidémie, on suit Harper dans ce calvaire et on découvre une infirmière dévouée dans une situation incompréhensible et incontrôlable.
Et puis tout vrille
Elle devient une contaminée. Elle devient ceux et celles qu'elle aidait au quotidien. Elle comprend qu'elle est un danger, elle fait chambre à part avec Jacob. Elle comprend ce qu'il est, et qu'ils ne sont plus fait pour être ensemble . Et c'est si bien fait !
Malheureusement, à partir du moment où elle quitte son logement, on part à l'aventure !
Et c'est à ce moment où le roman retombe. Pas par sa faute. Car
Joe Hill écrit très bien, car son aventure est immersive et plaisante à découvrir. Mais parce que je n'ai plus eu aucune surprise. du début, jusqu'à la toute fin.
J'avais l'impression de lire ce que je connaissais déjà. de voir ce que je connaissais déjà. Par extension donc, je m'ennuyais par moment, car je savais ou on allait, comment on y allait.
Même les bourreaux, les élans sectaires, c'est du déjà-vu. le comportement des bourreaux, les raisons qui l'y emmènent, c'est bien fait, mais comme déjà dit, déjà, ou trop, vu.
Pourtant, la maladie est originale. Pourtant, les personnages sont attachants, en nuance et gris (même si on n'évite pas le cliché de celui que je nommerais pompier, ou la, un peu trop, parfaite infirmière). Pourtant, les scènes d'actions sont immersives !
Mais le tout sonne un peu vide, par des longueurs, de la redondance et un sentiment fort de déjà-vu.
Et ça m'embête, parce que les qualités de cet ouvrage sont là !
Lisez
L'Homme Feu, parce que c'est bien, mais ne le lisez pas si vous avez lu ou vu du post-apo ou une oeuvre sur le thème de la survie juste avant.
Ce genre tourne vite en roue, laissez donc du temps entre deux oeuvres de ce genre !
En bref,
L'Homme Feu, c'était bien, même si je suis très chagriné et que je semble très blasé. C'est avant tout parce que je vois ses qualités et ce que ça aurait pu être, si je ne connaissais pas si bien le genre du post-apo et celui de la survie.