Le best-of des lois les plus bizarres

EN FRANCE
La loi est claire : si la banque ne l’interdit pas, il est tout à fait possible de rédiger un chèque papier libre. C’est un jugement de la cour d’appel de Paris datant de 1930 qui le précise. Jusqu’ici, rien d’anormal. Mais en avril 1996, les choses deviennent loufoques : le tribunal de grande instance de Lyon s’est penché sérieusement sur la question, lors d’une affaire impliquant une société qui s’était acquittée d’une commande sur… du papier hygiénique !
Le tribunal a jugé que si le papier est « suffisamment solide et résistant pour supporter, sans se désagréger ou être endommagé, les différentes manipulations que son encaissement suppose », alors le chèque est tout à fait valable !

Cueillette interdite
Contrairement à une idée reçue, les champignons n’appartiennent pas à tous, mais au propriétaire de la forêt où l’on s’aventure parfois le dimanche, qu’elle soit privée ou publique. Or en France, les trois-quarts d’entre elles appartiennent à des particuliers.
Ainsi, d’après l’article R163-5 du code Forestier, une récolte sans autorisation et inférieure à 10 litres est passible d’une amende maximale de 750 euros.
Alors, promeneurs, prenez garde quand arrivent les premiers jours de « cèpes tendres »…
Il en va de même pour les tournesols des champs, et les pommes des terrains non clôturés, et pourtant privés.

L’interdiction de trop
En 1950, l’Inde ne put participer à la Coupe du monde de football pour laquelle elle était pourtant qualifiée.
La raison ? Peu banale. Trois ans après l’indépendance, les joueurs indiens avaient l’occasion, pour la première fois, de représenter leur nation à la Coupe du monde.
Problème : les Indiens souhaitaient jouer pieds nus, ce qui est interdit par le règlement. Leur participation leur fut donc refusée, le rêve s’arrêta là… Le Mondial se joua entre 13 équipes et non 14, comme prévu initialement. Quant à l’Inde, elle n’eut plus jamais l’occasion de se qualifier en finale…

À LIVERPOOL
Une femme n’est pas autorisée à travailler seins nus, sauf en tant que vendeuse dans un magasin de poissons tropicaux ! Peut-être pour donner aux clients l’impression être servis par une sirène…
Quoi qu’il en soit, si vous voyagez dans cette ville et que vous avez une tendance exhibitionniste, le marché aux poissons est the place to be.

À HONG KONG
Ne donnez jamais un unique objet, cela porte malheur : les cadeaux doivent toujours y être offerts en nombre pair.
Évitez d’offrir un chapeau ou une casquette à un Chinois : c’est comme si vous le traitiez de cocu.
Et n’oubliez pas qu’en Inde, la vache étant un animal sacré, un cadeau en cuir sera considéré comme une gaffe.